chapitre 5

J’avais préféré ignorer la douleur que j’avais eu pendant l’accouchement, la déchirure, le sang qui avait coulé… la colère avait pris le dessus… Elle était toute petite sans défense… elle n’avait même pas pu voir le monde dans lequel elle était venue et je lui avais ôté la vie ! je voyais comment elle se battait… oui… je le sentais car elle s’agitait comme pour se défendre, je sentais ses petits bras trembloter, je n’avais pas eu le temps de voir à quoi elle ressemblait vraiment ; disons que je ne voulais pas… je ne voulais pas que son visage me hante la vie ; tout ce que je savais ce qu’elle me ressemblait à cause de sa chevelure touffue mais c’était quand même l’enfant de papa Leo et je savais qu’il avait le droit sur elle… il avait le droit de la marier à n’importe qui et à n’importe quel âge… en pensant à tout ce qui pouvait arriver à ma fille, j’avais encore bien serré son nez jusqu’à ce qu’elle ne bouge plus… j’avais retiré ma main et j’avais fondu en larme…

je pleurais silencieusement pour que personne ne soupçonne quoi que soit… JE SUIS UNE MEURTRIERE ? oui !!! je sais ce que vous allez penser de moi… oui je l’ai fait !

Le lendemain matin, maman polline était venu me réveiller pour mon bain comme ça se passe chez nous… il fallait un bain chaud ; à l’hôpital on m’aurait prescrit des médicaments mais malheureusement je devais faire face aux pratiques du village ou de la tradition ;

Ce matin là, maman Polline m’avait massé avec de l’eau chaude, des feuilles, et quelques racines du village, elle était la seule à le faire ; je n’arrivais pas à marcher alors les autres m’avaient soulevé jusque dans ma chambre c’était le tour du bébé… il lui fallait aussi un bon massage pour lui donner la forme surtout que c’était une fille… tout le monde croyait que le bébé dormait…

- Ce bébé est un ange… elle ne pleure pas… elle dort si profondément mais elle doit bien prendre son bain… disait maman Polline en me servant mon gros gobelet de thé rouge malgré mes petits seins…

- Maman Polline je pense que tu devras la laisser dormir encore un petit peu… son bain n’urge pas…

- Haha haha non non ma fille ; vous les petites mamans êtes comme ça avec vos bébé ; on croirait une poupée haha ; ici au village le bébé doit prendre son premiers bain dès le lendemain avec de l’eau froide pour qu’elle soit forte et qu’elle ne tombe jamais malade ensuite son papa devra le bénir et lui donner un nom… tu vois ?

- Mais maman Polline ce n’est qu’un bébé…

- Bon mange… je vais m’occuper de tout ; tu ne vas rien comprendre de toutes les façons…

Pendant que les autres femmes se moquaient de moi parce que je ne voulais qu’elle lave le bébé, maman Polline était devant un bébé sans vie… je la voyais poser son oreille sur la poitrine de l’enfant, retourner l’enfant, gifler l’enfant, et juste après…

- Woooooh weeeeeh heeeehaaaa !!! c’est quoi ça ? c’est quoi ce que je vois là ? Sarah c’est quoi que je vois là ma fille ?Leoooooo !!!Leooooo !!

Tout le monde s’était accouru une fois devant le petit bassin bien garni des tissus où on avait couché le bébé… maman Polline essayait de le réanimer mais en vain…

- Polline alors ? c’est quoi le problème avec ma fille ? papa Leo qui était paniqué…

- Leo… l’enfant est mort… ta fille est mortooooo heeehaaa !apparemment elle a été étouffée ; je pense que nous sommes arrivés un peu plus tard…

- Quoi ? mon bébé a quoi ? maman Polline tu viens de dire que mon bébé avait quoi ? avais-je demandé en sursautant

Je tremblais de tout mon corps… Je posais juste la question à maman Polline et papa Leo m’avait attrapé par derrière et avait commencé à me donner des coups violents…

- Petite idiote ! tu as tué mon enfant en plus une fille! tu l’as certainement étouffé… tu as tué ma fille… mon trésor … tu vas devoir me refaire une autre fille sinon tes parents mes rembourseront tout l’argent que j’ai investi pour t’avoir… si tu finis ta séance d’eau chaude je veux une autre fille !!!

- Ekieeeuuuu Leo ! tu as une patate à la place du cœur ou quoi ? tu es fou ? c’est seulement du commerce ? tu as un bébé à livrer ou quoi ? n’importe quoi !!! laisse cette petite tranquille einh elle a souffert pendant son accouchement ! est-elle Dieu ou c’est ta machine à fabriquer des enfants !

Maman Polline n’était pas d’accord… papa Leo m’avait tellement tabassé que j’avais fini par m’emporter…

- Tu vas me lâcher ? je ne suis pas là pour te reproduire tes trésors… je me fiche pas mal de ce que tu vas faire de mes parents ; mais je te conjure !! tu ne me toucheras plus jamais !! je dis bien plus jamais sinon je te tuerai !! ce bébé était le mien ! et d’ailleurs qu’est-ce que tu voulais déjà faire de ma fille ? une marchandise ? sorcier ! je te déteste ! et je déteste mes parents qui m’ont confié à un homme comme toi ! je ne suis plus cette petite fille naïve ; tu n’oseras plus lever ta vieille main sur moi !! jamais !

Il voulait se jeter sur moi encore une fois mais maman Polline était là pour moi ; elle l’avait attrapé et l’avait poussé dehors… j’avais encore ce gros morceau de pagne que maman Polline m’avait enfoncé dans mon slip et c’était avec ça que j’avais essuyé minutieusement le sang de ma fille sans laisser de trace ;

- Elle a tué mon enfant Polline !

- Non Leo, pourquoi ferait- elle cela ? avec tout ce qu’elle a enduré ? elle ne sait certainement pas comment dormir avec un bébé et c’est de notre faute aussi ; il fallait bien qu’on veuille mais bon… c’est triste !

Maman Polline avait pris le bébé et l’avait emballé dans ses pagnes neufs qu’elle avait pris dans sa valise ; je voyais papa Leo revenir avec une petite en bois certainement ça allait nous servir de cercueil et aves des larmes aux yeux et quelques mots de circonstance, mon bébé était enterré derrière la maison sans aucune mention car elle n’avait même pas de nom …

Des jours plus tard, tous les enfants de Papa Leo étaient venus à la maison pour le deuil ; j’avais aussi appris que mes parents devaient être là…

Papa Leo avait des grands enfants, parmi eux, un beau garçon, jeune et apparemment sympa… il me regardait genre là… il devait avoir 20ans, il m’avait approché pendant que tous les autres me regardaient hébétés à cause de l’écart d’âge avec leur père… certains avaient juste entendu parler de moi mais c’était leur première fois de me voir alors c’était plus fort qu’eux …

- Alors comme ça c’est toi la femme de mon père ? m’avait-il demandé

- Je ne dirai pas vraiment ça … je suis plutôt la petite fille vendu à ton père…

- Ah !! moi c’est Joel…

- Moi c’est Sarah… donc vous êtes tous là pour le deuil ?

- Ben… c’est tout naturel non ? quel âge as-tu Sarah ?

- D’après toi ???

- Enfin je te donnerai 14 ans…

- Hum !! mon âge n’a plus d’importance… je suis une vielle femme au fond… la preuve, je viens de perdre un bébé…

- Oui je sais… mais tu es tout de même trop belle ; vas-tu à l’école ? je suis curieux de savoir comment tu t’es retrouvé avec mon père !! c’est quand même exagéré tu ne trouves pas ?

- Ben… que veux-tu que je te dise ? je suis une prisonnière de ton salop de père… comment veux-tu que j’aille à l’école ?

- Sarah… entre mon père et moi ça n’a jamais été le lait… voilà pourquoi j’ai quitté la maison… si je suis là, c’est juste pour voir à quoi tu ressemblais… franchement tu es beaucoup trop belle… tu ne devrais pas être ici… il avait pris quelque chose qui devait m’appartenir mais c’est du passé… j’ai appris qu’il avait marié Gracia ? la fille de Claudia ?

- Haha haha ça t’étonne ? et c’est ce qui devait arriver à ma petite fille une fois atteint 12ans nooon … Dieu merci… et qu’est-ce qu’il t’a pris ton père ?

- Dieu merci ? ne me dis pas que tu…

- Tu peux penser ce que tu veux ! du moins ma fille est épargnée…

- Sarah… je ne comprends pas ce que tu veux dire par ta fille est épargnée… donc…

- Shuuut fin de discussion… n’oublies pas que je suis presque ta mère einh… je suis la femme de ton père… d’ailleurs je me demande même pourquoi tu es là à me parler, tu vois comment ta mère nous regarde ?

- Ben… je m’en moque… de toutes les façons, tu es même trop jeune pour mon père et même pour moi d’ailleurs… je me demande vraiment qu’est-ce que tu lui trouves !! écoute… il faut que tu sortes d’ici et je peux t’aider si tu veux… mais… tu n’es qu’une gamine merde !! ce qui m’étonne ce que, tu as quand même pu porter ce gros balou sur toi miiiince !! incroyable !! ce vieux père là ?

- Voilà pourquoi je te dis que je ne suis plus une enfant ; alors éloigne-toi de moi…

- Sarah attends…

- Reste loin de moi je te dis…

Juste au moment où il voulait me tenir la main, maman Polline l’avait appelé… Joël était le fils cadet de maman Polline et papa Leo ; maman Polline ne me laissait pas lui parler et je ne savais même pas pourquoi ; je voyais bien qu’elle criait sur son fils, mais malgré cela, Joël ne cessait de me regarder…

Trois jours après, c’était le jour où mes parents devaient arriver ; ma tension était tellement haute ; j’imaginais déjà ma réaction face à eux… heureusement que Joel était là ; je passais beaucoup de temps avec lui, il était amusant et j’aimai sa compagnie… toutes nos conversations se faisait avec maman Polline aux aguets…

Un bon matin alors que je dormais encore, Loraine était venue me réveiller en me disant

- eeehhh réveille-toi la belle au bois dormant, tes parents sont ici

J’avais sursauté de ma natte croyant que c’était encore une blague de sa part mais non… c’était vrai… mes sorciers des parents étaient bel et bien là… j’étais sortie de ma petite case et ma mère en me voyant , était fondue en larme, j’avais complètement changé, je n’étais plus la petite fille innocente qu’ils avaient connu, j’étais une vraie villageoise ; fanée ; mes beaux cheveux que ma mère soignait m’étaient rasés et malgré mon beau visage, je ressemblais à une aliène !

- Ma petite fille… regarde toi… tu as tellement changé mon Dieu mais qu’est-ce qu’ils t’on fait ? tu as eu neuf mois de grossesse sans que ta pauvre mère ne soit au courant ? deux ans sans les nouvelles de ma fille ? en plus tu as perdu ton enfant ? ma chérie je suis désolée… j’aurai dû être là pour toi ma petite chérie oooh… Felix tout ça c’est toi !!

Pendant que ma mère pleurnichait, mon père était avec papa Leo dans un coin et je ne savais même pas de quoi parlaient-ils ; toute la cour était devant un vrai spectacle ; je regardais ma mère avec haine et colère, et dans mon cœur, je cuisinais quoi lui dire ; quelque chose de très très choquant ; mais après tout ce que j’avais vécu, les mots n’allaient pas suffire pour exprimer ce que je ressentais vraiment…ma mère s’était approché comme pour me prendre dans ses bras mais je l’avais poussé avec toute la force que je pouvais… ce qui avait attiré l’attention de mon père et papa Leo bien sûr …

- Ma petite fille oooh je suis désolée… maman est vraiment désolée… tu sais bien que maman n’était pas d’accord avec ce mariage tu sais nooon ? ma petite chérie … mais qu’est-ce qu’ils t’ont fait ? Leo qu’as-tu fait à ma fille Sarah ? … mais Felix… c’était prévu qu’elle étudie d’abord nooon… elle ne devait pas être enceinte… elle devait étudier et attendre un peu qu’elle ait 18 ans et pourquoi…

- Ça suffit !!! ça suffit maintenant !! Tu as encore ce kilo de me toucher ou de faire semblant de pleurer ? que faites-vous ici ? pourquoi êtes-vous ici? maman… regardez ce que vous m’avez fait… regardez-moi… ça va faire 2ans que je suis dans cette prison et en aucun jour vous n’avez pensé à moi … vous m’avez vendu !! vous avez vendu mon enfance ; mes rêves ; vous m’avez privé de mon avenir… de mes ambitions ; vous m’avez séparé de mes amis, ma jeunesse s’est envolé… vous êtes des monstres !! des égoïstes !! je vous hais… je vous hais… et je vous préviens… vous serez les seuls responsables de mon avenir sombre …votre catégorie des parents doit être bannie, vous ne méritez pas cette appellation ; Et maintenant ; partez d’ici !!! partez !! et ne revenez plus jamais !!!

- Sarah !!! à qui parles-tu comme ça ? nous sommes tes parents jusqu’à la preuve du contraire !! de quel droit oses-tu ? tout ce que nous avons fait, nous l’avons fait pour le bien de tous !!! disait mon père…

- Vous l’étiez !! vous l’étiez !! mais plus maintenant !! surtout toi hum ! toi aussi tu oses parler ??? toi que j’appelais papa ??? écoutez-moi bien… je vous dis que vous n’avez jamais eu d’enfant du nom de Sarah !!! sachez que vous l’avez vendu … considérez là comme désormais morte !!

Après ces mots je leur avais tourné le dos et j’étais retournée dans ma chambre…

Mes parents avaient fait trois jours au village mais ils étaient comme des étrangers pour moi ; et ça malgré les conseils des autres femmes de papa Leo… je n’avais pas osé les regarder ni leur parler ; ma mère sensible qu’elle était, n’arrêtait pas de pleurer durant leur séjour ; le vin était tiré il fallait le boire ; je n’avais aucune pitié jusqu’à ce qu’ils retournent en ville...

Quelques mois plus tard après le départ de mes parents, tous les enfants de papa Leo étaient partis également , seul Joel qui était resté pour des raison que lui seul savait ; papa Leo avait repris son obsession avec le sexe , il me faisait des choses bizarres avec intention de me mettre enceinte rapidement… j’avais aussi compris qu’il soupçonnait l’attachement de son fils envers moi et il en faisait tout le temps un problème avec maman Polline… c’est vrai que Joël voulait fuir avec moi car il avait des vrais sentiments pour moi mais moi je ne l’aimais pas ; je peux dire que je n’aimais personne de sexe masculin, je ne savais même pas ce que c’était l’amour , je ne l’avais jamais connu avant de tomber sur papa Leo ; pour moi, papa Leo représentait tous les hommes papa Leo.

Du coté de Joël, il avait déjà tout planifié ; tout ce que je voulais c’était soit tuer papa Leo, soit sortir de cet enfer et en ce moment-là, Joël était mon billet de sortie…

Un bon matin papa Leo devait aller à son champs, en sortant de la chambre, j’étais tombée tête à tête avec Joël …

- Tu penses que ça sera à ce rythme que moi je te ferai partir d’ici ? tu te plais on dirait einh ? tu n’as pas honte ?

- Joël… si vraiment je veux quitter cet endroit, je dois jouer ce jeu, tu penses que je suis bête ? fais-moi confiance ; je sais ce que je fais… je ne veux pas qu’il se doute de quelque chose…

- Tu m’avais promis de me laisser gouter mais jusque-là, même ta cuisse je n’ai pas touché, à quoi tu joues au juste ? ce soir tu me donnes ; si tu ne me donnes pas ; oublies ce voyage…

- Ekieeeeuuu !!! que c’est la menace maintenant Joel?

- Je suis sérieux Sarah ; ce soir tu me donnes… d’ailleurs le soir-là même c’est loin, dès que maman sort pour le marché, tu me rejoins derrière la maison…

- Joel !! tu ne peux pas me demander autre chose en dehors de ça ? ton père et le diable ne font qu’un ; tu veux qu’il te tue ? je préfère rester ici au village si c’est seulement ça qui sera ta récompense pardon…

- Moi je t’aime pour de vrai, je suis jeune et mon sexe est encore frais, vivant, bien lisse, propre et beau, je peux te donner le plaisir que tu n’as jamais connu de toute ton existence ; que cherches-tu ici au village avec ce type !! ou alors tu commences vraiment à l’aimer …

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- Non il faut me répondre Sarah ; tu dois me dire ce que tu veux exactement ; ce n’est pas lui qui te fera sortir d’ici ; ça tu dois complètement oublier ; cette possibilité n’arrivera jamais ! soit tu veux vraiment partir avec moi soit tu veux rester…

En chuchotant comme ça, papa Leo sortait de sa chambre pour son champ, il nous avait vu ; certainement aussi entendu mais sans mot dire il avait jeté une poudre devant nous et était sorti.

Maman Polline avait vu ce que Papa Leo avait fait et avait tiré son fils jusque dans sa case et je les entendais se disputer…

- Je ne te laisserai pas détruire ta vie Joël… tu penses que tu es en train de faire quoi là ? tu as déjà oublié ce qui est arrivé à ton frère ? reste loin de cette fille stp, c’est la femme de ton père !!

- Maman mais elle ne l’aime pas !!! en plus elle est trop jeune pour lui. Je dirais même un bébé, papa doit comprendre que ce qu’il fait est très mal ; c’est toi qui l’encourage maman … c’est toi !!

- Ferme-moi ce trou-là que tu appelles bouche !! si elle ne l’aime pas donc c’est toi qu’elle va aimer et c’est toi qui conviens mieux einh ? tu connais son âge ? elle n’a que 14ans !! 14ans Joel!! donc c’est ici au village que tu as décidé de trouver femme ? en plus dans la maison de ton père ? comme si cela ne suffisait pas, la seule femme que tu as trouvé mieux c’est la femme de ton père !!! imbécile ! je ne veux plus que tu restes ici un jour de plus…

- Maman tu sais très bien ce que papa m’a fait mais tu parles juste pour parler ! il avait pris ce qui était à moi … je ferai pareil moi aussi…

- Fais tes valises et rentre chez ton frère… tsiups !!! tu veux maudire cette famille ? tu veux mourir ? tu as vu ce que ton père vient de faire avant de sortir ?

- Advienne que pourra maman ! je préfère mourir !

L’heure passait et Maman polline était obligée de partir et les autres femmes de papa Leo aussi étaient déjà parties, seuls les plus jeunes des enfants qui jouaient dans la cour.

Ça se passait toujours comme ça ; tous les matins, toute la maison partait au champ, maman Polline au marché, seule celle qui passait la nuit avec papa Leo qui avait droit au repos, donc ce jour-là, c’était moi.

J’étais sortie de la douche et je m’habillais dans la chambre et ma grande surprise Joël était entrée sans frapper avec sa petite culotte légère qu’il avait directement enlevé et que je pouvais voir ses fesses dures; il s’était jeté sur moi ; ( donc chaque homme est diffèrent à l’intérieure hein ? Joel était totalement l’opposé de papa Léo ; son ventre était plat et ressemblait à une tablette de chocolat, il avait des poils encore tout noir contrairement à Papa Leo qui avait pleins de poils blancs et tout son corps ressemblait à un mur peint en blanc) Joel me suppliait de coucher avec lui mais je refusais jusqu’à ce qu’il arrache ma blouse… j’avais attrapé mes petits seins ; je ne pouvais pas crier de peur que je lui crée des problèmes, je me défendais comme je pouvais en le poussant c’est juste au moment où il avait tiré mon pagne et que j’étais restée complètement nue que quelqu’un avait poussé la porte de ma case …