Résumé
la vie de sarah vis à vis de sa génétrice
chapitre 1
« « Quand on dit que les enfants sont une bénédiction pour les parents… dans quel sens le prenez-vous ? Les enfants seraient-ils une source de revenue ? Pensez-vous avoir le droit sur tout concernant leur vie? Etes-vous vraiment capables de contrôler leurs cœurs ? Leurs pensées ? Leurs rêves ? Les enfants ont un cœur qui leur appartient !!!! des sentiments !! des rêves !! Avez-vous un seul instant pensé à ce que, EUX, pensaient de leurs vies ? Pourquoi les enfants ANGES que vous aviez eu hier deviennent des pires MONSTRES de demain ? » »
« « Parfois les parents oublient qu’en obligeant leurs enfants à faire certaines choses , ils les exposent à des fins parfois dramatiques! , parfois sans le savoir, vous confisquez leur enfance, vous foulez aux pieds leur jeunesse et leur avenir chamboule» » « « les enfants ne sont pas des boucliers humains…ils ont plutôt besoin d’un bouclier… d’une armure… et VOUS chers parents… qui êtes-vous pour vos enfants? » »
Ne condamnez jamais la vie bafouée d’un enfant sans connaitre la source !!
BONNE LECTURE…
TATY_M
Je m’appelle Sarah, actuellement mère d’un seul enfant … un garçon … et vous allez peut-être me demander pourquoi suis-je ici ? Pourquoi suis-je en prison ? eh bien je vais vous raconter mon histoire… comment ? Pourquoi ? et bien c’est tout simplement parce que j’ai voulu épargner mes enfants et je ne regrette rien !!!! ; la prison n’est pas un bel endroit certes mais c’est mieux que la liberté que j’avais dehors… mon apparence était libre mais pas mon cœur… lisez bien mon histoire… tout ce que j’ai fait, je l’ai fait ; j’en suis consciente et je ne regrette rien !
Lisez…
C’était un bon matin ; un martin ordinaire comme tous les autres, rien de spécialisa ne s’annonçait…je n’avais encore que presque 12ans, et ce matin là, je devais faire quelques taches de la maison avant d’aller à l’école…
- Ma’a j’y vais mes amies m’attendent dehors ; comme il y a eu coupure d’eau deux jours d’affiler les forages sont pleins à craquer ce matin… je ne veux pas être en retard aujourd’hui à l’école nous avons examen… j’ai déjà allumé le feu, je cours vite puiser le dernier tour…
- Ah ma fille… sans toi je ne sais même pas comment j’allais m’en sortir… Baigne-toi en même temps là-bas pour ne pas diminuer la petite quantité que tu as déjà puisée ici oooh… (ma mère qui étalait les habits non séchés sur l’étendoir)
- Ma’a mais je vais le faire où ? que quoi ? c’est une piscine là-bas? il y a des douches au forage ? on ne se lave pas là-bas oooh… bonjour papa, je vais puiser de l’eau…
- Bonjour ma fille… avait répondu mon père…
Je me dirigeais vers la sortie pour rejoindre mes amies et mon père comme tous les matins dans le pagne de ma mère torse nu, avec une grosse tige qu’il arrachait chaque matin à notre citronnier pour se brosser les dents, s’était retourné pour s’adresser à ma mère… c’était de moi qu’il s’agissait, comme pour nous mettre en garde…
- Je n’aime pas la voir avec ces petites filles qu’elle appelle amies einh ?toi Sarah tu dois te créer ton univers à toi ; et toi Erica( Erica c’etait ma mère) je t’avais dit quoi hier ? tu étais dans la chambre avec moi ou bien ? si tu creuse ma tombe j’y entrerai avec toi… stiupssss
- Laisse les gens Felix stciuuuuuuppppsss , cette fois-ci je ne suis pas d’accord …je ne te laisserai pas faire… Leo fait plus que ton âge qu’il aille voir ailleurs…pas avec mes enfants…
- Tu parles de quoi là ? tu pourras lui rembourser tout ce qu’on a pris Erica? Ta bouche parle bien einh ?!
- Tout ce que toi tu as pris Felix ; il faut bien parler einh… ne me mêle pas dans tes combines yeeuushh…quand tu prenais l’argent de Leo m’avais-tu vu ?
Ma mère parlait en toisant mon père, ensuite sous l’effet de la colère, elle avait jeté l’une des chemises de mon père qu’elle avait à la main dans le bassin et avait pris la direction de la porte avec son pagne bien attaché à la poitrine, certainement pour aller voir ma’a Faby notre voisine qui était sa meilleure amie.
ma’a Faby était la femme qui avait obtenu un master en Kongossa dans notre quartier, elle savait tout ; elle connaissait tout le monde ; experte en sexprimes 500mg ; elle pouvait conseiller le sexe aux femmes comme une ordonnance médicale… tous ses faits et gestes étaient sexe… je regardais ma mère sortir en colère mais je ne comprenais rien jusque-là…
- Pa’a hahahaha petites filles tu dis ? je t’informe qu’elles ont toutes 12ans comme moi einh haha haha… bon j’y vais…
Mes parents n’avaient jamais eu la chance d’avoir des garçons, et dans leur soucis insatiable d’en avoir un , ma mère nous pondait comme des œufs ; d’où, à peine 12 ans j’étais la troisième d’une famille de 9 filles.
J’étais la plus grande ; enfin, la plus grande d’entre celles que mes parents considéraient encore comme sous leur responsabilité, car mes deux ainées étaient prises (mariage arrangé et forcé) l’ainé était partie de la maison à l’âge de 15ans, la deuxième à l’âge de 13ans avec des hommes qui faisaient trois fois leurs âges ; d’ailleurs celle de 13ans avait perdu la vie en se suicidant car elle n’avait pas supporté sa vie conjugales.
Mon père avait l’habitude de nous dire « « mes enfants, vous êtes mon bonheur et ma richesse» » ; cette phrase me rassurait et me mettait en confiance, je me mettais à fond dans mes études car je voulais vraiment rendre la phrase fétiche de mon papa réelle ; je voulais réussir dans la vie pour prendre soin de mes parents, j’étais très intelligente à l’école et mes ambitions étaient de devenir avocate un jour… mais seulement je ne savais pas ce que voulaient exactement dire mon père.
J’avais des rêves, des ambitions et Je me disais que j’allais finir mes études comme toutes autres filles ; travailler et un jour me marier avec l’homme de mes rêve qui jusque-là, n’existait même pas encore dans mon cœur ni même dans mon imagination car je n’étais qu’une enfant.
Je ne sais pas si nous faisions vraiment la joie ou la fierté de mon père comme il le prétendait ; chaque matin, il nous scrutait genre genre, comme s’il y avait quelque chose qu’il contrôlait absolument ; il veillait à ce que nous soyons toujours en bonne santé comme un bon berger, il contrôlait nos faits et gestes, mais tout ça pourquoi ? est-ce Parce que nous étions ses enfants ?… enfin ! c’est ce que moi je croyais.
Je me rappelle encore qu’il était 5heures du matin, et malgré mon âge, j’avais l’habitude de m’occuper de tout avant d’aller à l’école alors je m’étais lancé ; j’étais la seule à fréquenter grâce à mon insistance et d’ailleurs c’était l’une de mes tantes qui s’occupait des frais car mes parents n’en avaient rien à faire surtout mon père…
Après le ménage, Je m’étais apprêté pour aller à l’école lorsque j’avais entendu du couloir mes parents discuter dans le salon avec l’un des amis de mon père je reconnaissais bien la voix de papa Leo ; je m’étais arrêtée un instant dans le couloir pour mieux comprendre leur conversation ; car je les entendais parler de moi…
- Leo , tu n’étais pas obligé de te déplacer si tôt quand même… pour ton information je suis un homme de parole, je t’avais promis et quand je promets je réalise, où alors tu ne me fais plus confiance…(disait mon père)
- Tu parles encore de la confiance toi ? as-tu déjà oublié ce que tu m’as fait ? ta deuxième fille m’était destinée mais alors… où est-elle ? n’est ce pas que tu l’as donné à Carlos ? je ne veux plus courir le risque mon cher Felix… (répliquait papa Leo comme si mon père lui devait quelque chose)
- Ok ok ok, laisse-moi quand même quelques années pour bien la nourrir Leo, elle n’a que 12 ans , enfin presque ! qu’est-ce que tu vas faire avec un corps de cet age ? elle est trop petite, en plus; tu sais comment elle aime l’école ? si tu me promets qu’elle va continuer ses études une fois chez toi alors…
- Felix !!!! qui te dirige dans ta maison ici ? c’est à moi de voir ce que je ferai avec… tout ce que je veux c’est être sûr que je ne me ferai plus arnaquer cette fois-ci , alors je veux qu’elle reste chez moi comme ma fille jusqu’à ce qu’elle devienne un peu comestible, je sais qu’à 15 ans ça sera déjà bon… de toutes les façons, ces autres mamans seront là pour l’encadrer…
- Mon ami… on peut encore négocier…regarde bien de qui on parle là ; même sur sa poitrine il n’y a rien tu imagines faire quoi avec elle ? Je ne sais pas si tu m’as compris Leo… ce que …
- Ce que quoi ? je t’ai déjà payé ce qu’il fallait alors quel est ton problème ? ça ne marchera plus cette fois-ci ; tu as déjà tout reçu pour la dote alors j’attends ce que tu me dois Felix…donne-moi ma femme Sarah !!!
En écoutant le mot DOT j’étais sidérée, et avais lâché mon cartable par terre
« ma femme Sarah ? » » ça voulait dire quoi ?quelle Sarah même ? j’étais sortie de ma cachette…
- Papa, qu’est-ce qui se passe ? maman ? vous n’allez pas faire ça einh ? vous n’allez pas faire ce que vous avez fait à Claudia et Rosine einh ? papa Leo a ton âge einh papa… et même plus… je ne partirai pas avec lui !!!! je ne partirai pas mamaaaan !!! mamaaan !!
Je pleurais mais Personne n’arrivait à éclaircir mes doutes, ma mère avec des larmes aux yeux n’arrivait même pas à me regarder… toutes mes sœurs étaient debout et pleuraient aussi sans rien comprendre…
- Ne me faites pas perdre mon temps sinon j’irai voir les ancien Felix et ça ne sera pas bon pour toi !
- Leo ne me menace pas ! je sais ce que je ne te dois alors pas de menace !!
- Felix tu penses que tu vas faire quoi avec ma fille ? je t’avais déjà dit ! ma fille ne partira pas d’ici ! ça veut dire quoi ? et toi Leo ; tu n’as pas honte ? attendez ! je vais vous signaler à la police !!
Apparemment les paroles de ma mère n’avaient aucun effet ; mon père avait disparu quelques minutes et en me retournant, je voyais mon père sortir avec un petit sac et jeter à papa Leo en disant :
- Prends bien soin de ma fille Leo… prend bien soin de ma Sarah sinon je te tuerai ! surtout ne la touche pas avant ses 15ans (disait-il en coulant une larme)
Lorsque mon père avait prononcé cette phrase, (prend bien soin de ma fille) j’avais couru vers le portail pour m’enfuir en criant
« « noooon nooon papa noooon ne fais pas ça papaaa, aidez-moi… aidez-moooooi je ne veux pas y aller » »
Le portail était bloqué ; alors notre gardien tonton mbuta m’avait facilement attrapé ; il me trainait au sol pour me ramener chez mon père qui était en même temps furieux et triste… au final on m’avait jeté dans la voiture de papa Leo.
Je regardais ma mère pleurer, mon père lui, était habitué à vivre ces genres des situations ; il nous regardait nous éloigner en faisant couler quelques larmes, mes amis de l’école qui étaient venus me chercher pour faire route ensemble et quelques personnes de ma rue étaient ébouriffés et se posaient des questions
« « Mais qu’est-ce qu’elle a fait ? » « Pourquoi autant de violence ? » « Sarah tu as fait quoi comme ? où t’amènent-ils ? et l’école ? Nous avons examen einh ? »
J’écoutais mes amis me parler mais que pouvais-je faire en ce moment là ? mon cœur pouvait même sortir de mon corps ; tout ce dont j’avais envie c’était de disparaitre ; plus on s’éloignait plus mon cœur lâchait ! j’apercevais mes petites sœurs se jeter à terre en pleurant… et je voyais aussi Ma’a Faby traverser la rue pour se rendre chez nous, certainement pour consoler son amie qui était ma mère avec le kongosa.
Les larmes de mes parents ne faisaient qu’augmenter la haine et la colère en moi ; la peur et l’angoisse que je ressentais en ce moment-là, ne faisaient que serrer mon cœur, penser à ce qui allait m’arriver et même où j’allais, ne me rendaient pas service au contraire, je m’étais rendu compte que ceux qui m’avaient mise au monde, ceux auxquels mon cœur pensait nuits et jours n’étaient rien d’autre que des montres, oui! mes pires cauchemars ; comment était-ce possible ? me laisser partir avec ce vieux malgré mes cris ? que comptait-il même faire avec moi ? à force de crier je m’étais épuisée ; je regardais autour de moi dans le véhicule , des inconnus qui ne m’avaient pas l’air de comprendre ce que je ressentais, papa Leo dans sa veste à trois boutons en plein soleil ne regardait même le siège arrière disons qu’il s’en fichait ; au bout de quelques minutes je l’entendais dire :
- Alors tu t’es calmé ? c’est ton père qui ne m’a pas laissé le choix ; c’est la coutume et personne n’a le droit de la contourner, j’étais patient mais il m’a pris pour un faux type, un faible, un vaut rien alors voilà où nous en sommes…
Tu seras bien traitée je te le promets, je suis un bon monsieur, d’ailleurs tu auras le temps de me connaitre, je serais toujours le papa Leo que tu as connu d’accord ?
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- Je te comprends, j’en ai l’habitude …
« « Il en avait l’habitude ??? donc il mariait toujours les enfants des gens sans leurs consentement ? des enfants ? » » je me disais au fond de moi…
Papa Leo parlait tellement que j’étais obligée de faire semblant de dormir pour l’arrêter ; Et pendant que j’avais les yeux fermés, je les entendais dire :
« « il nous reste 45minutes pour arriver » » « « non non 1heure maximum patron ; la route que nous avons prise est beaucoup plus longue que l’autre on devait normalement rouler 10heures mais là nous sommes à presque 11h » » « « ah oui, je ne voulais pas attirer l’attention en plus avec le moteur qui lâche déjà je devais éviter le drame » » « « patron on fera comment ? moi je ne compte pas arriver chez vous vos femmes ne sont pas si gentilles avec moi à cause de tous les services que je rends là » »
Nous avions roulé toute la journée et Il était presque 7heures du soir lorsque nous étions enfin arrivés dans une grande cour commune de 5 portes ; une dizaine d’enfants couraient à notre rencontre en criant…
- Papaaaa, papaaaaa, papa est làaaaa ; papa est làaaa
- Ok ok laissez-moi maintenant et allez prendre ce qui est dans le MATINDA, surtout faites très attention avec les deux portières gauches.. ( MATINDA c’est le surnom qu’on donne chez moi aux véhicules qui ont des multiples pannes)
J’étais descendue de la voiture et devant moi trois femmes étaient venues m’accueillir en me scrutant, devant, derrière, à gauche et à droite en souriant timidement; en dehors de ces trois femmes , une autre , d’ailleurs celle qui paressait un peu plus âgée, était restée à coté de sa marmite au feu comme si nous n’existions pas certainement la doyenne de toutes…
- Prenez- la et installez-la au lieu de la regarder comme ça ; eeeeh polline, tu ne nous as pas vu ou bien c’est toujours ton mauvais caractère que tu as à l’égard des invités(papa Leo qui s’adressait d’abord aux trois femmes qui me regardaient comme dans une musée en suite à l’autre qui était à l’écart assise à côté du feu )
- Stiuuuuuuuupsssssss ; te voir va changer quoi ? tu peux me dire ? tu penses que j’ai encore des seins pour t’allaiter toi Leo ? je dois venir accueillir un nouveau-né que ta queue fatiguée-là va encore traumatiser ? un jour je vais le couper sous ton sommeil Leo je te préviens ! provoque moi toujours je vais te le couper tu es prévenu, heha si tu ne veux pas faire tes choses là sans citer mon nom je vais te le couper et te le mettre dans la soupe… comme ça, ça sera ton pieds que tu iras enfoncer dans les sexes des petites filles que tu me ramène chaque fois ici tsiuuuuuuuppssssss … ( sa femme qui semblait mécontent de me voir)
Je ne savais vraiment pas si elle n’était pas contente de me voir ou si c’est mon âge qui l’intriguait ; c’est vrai que j ne savais rien sur la sexualité mais je sentais quand même le danger, je savais que je n’étais pas venue en vacance, les vacances ne se font pas de la manière dont mes parents l’ont fait…
Alors Sans poursuivre la discussion, papa Leo avait pris place sur un gros morceau de bois bien taillé à la forme d’une chaise () avec une éponge, confortablement assis , il avait ouvert son sac pour prendre sa pipe…
J’étais comme dans une autre planète, il y avait des petites filles et garçons de mon âge dans cette cour certainement les enfants de papa Leo.
Les trois autres jeunes femmes m’avaient conduite à l’intérieur de l’une des maisons, et on y voyait trois matelas, une télé bossue de 24 pouces ( c’est comme ça qu’on appelle des télés anciens modèles chez moi) ; quelques marmites au coin du mur, et quelques photos des enfants accrochées au mur.
Je regardais de part et d’autre et cette maison n’avait rien à voir avec la notre ; mais pourquoi mon père se sentait obligé de me confier à une famille aussi nombreuse ? une famille où il n’y avait rien de spécial, comment pouvait-il tomber si bas ? N’arrivait-il plus à prendre soin de moi ? m’avait-il vendu ?je me posais des questions, des questions auxquelles je ne pouvais pas avoir des réponses enfin, pas encore… alors l’une des femmes m’avait secoué…
- Je t’ai posé une question non ? tu ne parles pas ?
- Einh… einh…
Sérieusement je n’avais rien entendu, je ne l’avais pas entendu me poser une question ; j’étais complètement ailleurs
- Alors tu n’es pas avec nous einh ? haha haha je t’ai posé une question mon enfant… quel âge as-tu et comment tu t’appelles ?
- Je… je… m’appelle Sarah… et j’… je… j’aurai bientôt 12 ans… (avais-je répondu)
- Je m’en doutais… en tout cas la sorcellerie de Leo fait peur même à Lucifer… 12ans ? même ma fille ainée a plus que ça weeeee han ! tout ça même pourquoi ?
l’une des deux femmes qui parlait en ouvrant mon sac d’habits)
- Tu ne l’avais pas entendu ? avant de partir il disait que Laetitia aussi était déjà bien mure et que sa place n’était plus ici, heeehaa je l’attends,hiiiinh han!! j’attends qu’il touche seulement à ma fille de 15 ans dans ses trafics d’enfants il va voir… tufi na ye (disait l’autre)
- Combien de temps vais-je rester ici ? je dois rentrer chez moi svp… je ne veux pas rester ici mes tatas, je ne veux pas changer d’école… il faut dire à papa Leo de me ramener chez moi ; et si mes parents ne sont plus en mesure de s’occuper de moi alors j’irai chez ma grande sœur… svp parlez-lui… (je parlais en pleurant sans savoir ce qui m’attendait)
- Ekiee… alors comme ça tu allais même à l’école einh? Tu veux rentrer chez toi einh ? écoute petite, la maison que tu vois là…
Elle n’avait même pas fini sa phrase que Papa Leo avait ouvert la porte en singlet et avec un pagne ; pied nu, un monsieur avec un gros ventre … façon il transpirait on croirait qu’il venait de courir… je ne peux pas vous mentir, je le haïssais au point d’imaginer l’irréparable ; mais avec quelle force ? avec quoi ?il avait du mal à respirer certainement à cause de son gros ventre ; il s’était appuyé contre le mur et avec autorité…
- Alors ? tout va bien ici? pourquoi restez-vous enfermées dans cette pièce ? sortez !!! tout le monde est là, ils doivent faire sa connaissance ; je compte être directe dès le début… la personne qui ne sera pas d’accord avec moi, n’aura qu’à prendre la porte…
Façons ses femmes le toisaient… On était sorties de la pièce et je voyais comment ses trois femmes se dépêchaient c’était clair qu’elles avaient peur de papa Leo… arrivé dans la cour, il y avait la famille de papa Leo au complet ; tout le monde me regardait avec des grands yeux ; il y avait des enfants de tout âge confondu, d’autres qui pouvaient avoir l’âge de mes ainés ; les trois femmes que j’avais trouvé à mon arrivé étaient assises à gauche de papa Leo excepté la plus vielle qui était toujours à l’écart et moi on m’avait présenté une chaise à sa droite… alors papa Leo avait pris la parole :
- Je ne veux pas me répéter inutilement car vous savez tous pourquoi vous êtes ici… je vous avais parlé de mon petit voyage de l’autre coté de la ville, normalement c’était pour deux ou trois ans plus tard mais j’ai dû anticiper pour des raisons que moi-même je sais et à ce sujet nous étions tous d’accord !!!!!
je dois élargir ma progéniture ; voilà pourquoi selon la coutume et surtout avec nos accords avec Felix, tout est fait…
elle s’appelle Sarah, et elle va grandir ici, je vais moi-même arroser mon potager jusqu’à la consommation…
toi Sarah, les femmes que tu vois là, tu leur doit du respect exactement comme tu respectais ta mère…
Pendant qu’il parlait, tout le monde l’écoutait attentivement sans mot dire, Papa Leo faisait la loi dans sa maison ; seule la plus vielle de ses femmes s’imposait ; les autres étaient tout simplement oui et amen… au bout d’un moment son fils ainé qui était là lui avait coupé la parole en tapant sur la table…
- Papa … donc tu m’as fait déplacer de chez moi pour que je vienne entendre ça ? papa !! est-ce que tout va bien avec toi ? elle a quoi cette fille pour t’attirer ? même si tu as un problème de libido papa ; pas avec une fille qui peut être ta petite fille voyons!! c’est quoi cette sorcellerie papa ! quand est-ce que tu vas comprendre que nous ne sommes pas au moyen-âge einh ? tu sais que je peux porter plainte contre toi ? qu’est-ce qui vous arrive toi et papa Felix ? comment peut-il faire ça à sa fille ?
Il s’était retourné vers moi en poursuivant…
- Toi !! quel âge as-tu ?
- J’aurai bientôt 12 ans tonton…
- Et tu sais pourquoi tu es ici ? es-tu consciente de ton rôle dans cette maison ?
- Non tonton … et Je veux même rentrer chez moi… tonton remmène moi chez moi je t’en supplie je ne veux pas changer d’école (je suppliais le fils de papa Leo en pleurant)…
- Papa ramène cette fille à ses parents stp… tu peux épouser la terre entière si tu veux mais papa ait quand même un peu de dignité stp… il y a beaucoup de filles dans ce village tu ne les vois pas ? … moi je ne suis pas d’accord…mon Dieu mais tu n’as pas honte ? (disait le fils de papa Leo très fâché)
- Donc comme ça tu veux m’apprendre à comment gérer ma maison ? qui es-tu pour me faire la morale ? je t’ai donné la vie et sache que je peux aussi te la reprendre ! tu t’amuses ? Christian tu t’amuses ? regardez-moi cet imbécile ! tu te crois arriver ?
- Papa ce n’est pas la peine de hausser la voix… sois réaliste… arrête de te voiler la face… donc cette petite fille va voir ta nudité ? mais c’est une abomination papa !!!
- Ecoutez-moi !!! tous autant que vous êtes!! je fais de ma vie ce que je veux ; l’homme ou la femme qui n’est pas d’accord, la porte est grandement ouverte ! je ne retiens personne !!
La tension montait alors Son fils ainé était parti en colère, ces autres grands enfants s’étaient également retirés, alors après ; et après Quelques minutes de silence, papa Leo s’était retiré dans la grande maison avec ses femmes et moi la réunion avait tourné au vinaigre ; c’est là maintenant que j’avais compris de quoi s’agissait-il, et pourquoi j’étais dans cette maison là …
- Ok, je pense que nous sommes d’accord !! donc Sarah restera ici entant que ma cinquième épouse !! toi Claudia et toi Rosine vous êtes chargées de bien entretenir votre coépouse ; la nourrir, la former, surtout lui masser la poitrine comme vous savez si bien le faire essayez de booster la pousse de se seins, je ne sais pas combien de temps m’accorde encore Dieu sur terre, alors je dois en profiter, je ne veux plus attendre longtemps ; je dois profiter de tout ce que j’ai investi sur cette petite, c’est en forgeant qu’on devient forgeron ; donc plus je le ferai doucement, plus elle s’y habituera et deviendra grande ; l’âge n’est qu’un chiffre (disait-il)
- Donc comme ça Leo c’est sur un bébé que tu as décidé de jeter tes dernières vieilles gouttes non fécondes avant de mourir ? tu as même encore quelle force pour monter sur une femme ? c’est sur enfant que tu as décidé de monter ? (disait sa première femme arrêtée devant la porte)
- Polline tu fais quoi ici ? ton fils vient de partir tu peux faire pareil einh... si tu n’es pas d’accord… je suis chez moi et je fais ce que je veux ; si je ne te touche plus, ce n’est pas parce que je manque de force, mais c’est à cause de ta bouche pelele pelele là ; je n’aime pas ta façon de réagir…
- Me toucher même avec quelle main ? haha tes mains glacées là ?stiupppssss tu penses que je ressens même encore quoi ? c’est toi qui es fou en voulant te mentir avec un bébé comme celle-ci, il faut chercher vraies femmes avec ta tige déjà fatiguée et on verra si tu pourras tenir dix minutes stiuuuuupsssss si ce n’est pas cardiaque qui t’achèvera alors c’est prostate qui te clouera au sol… laisse moi einh … tu connais bien ma male bouche alors ne me cherche même pas… Leo huuuum … Leo hummmm ! han !!!
- Papa Leo, stp… je vais rentrer chez moi… je veux voir mes amies… je ne veux pas rester ici…
- Toi tu vas te taire enfin ! tu es ici pour le reste de ta vie ! ton père et moi avions conclu un marché et il l’a respecté… ici aussi il y a des écoles… d’ailleurs tu n’auras même plus besoin de toutes les mensonges qu’on vous raconte dans vos soit disant école ; moi je n’ai pas été à l’école je suis mort ? je me suis enrichi seulement en respectant la tradition ; chose que tu vas devoir faire toi aussi … tu es ma femme Sarah et tu dois obéir aux ordres de ma maison si tu veux que la vie te soit facile et agréable ici… j’en ai fini…
- Huuuum un villageois comme ça… nie nie nie tout ce gros ventre rien que de l’air dedans homme sans cœur… tu montes sur une femme et c’est ton ventre qui atterri en premier sorcier… (toujours polline sa première femme qui n’était pas d’accord avec lui)
- Et toi polline continue à me manquer le respect… je vais t’apprendre !! vieille femme froide… il était sorti
- Moi quoi ? toute ma chaleur je l’ai transmise à mes enfants que j’ai malheureusement fait avec un laid type comme toi Leo… les Leos sont beaux mais toi je ne sais même pas tu es quel prototype stiuuuups viens me taper… montre moi que tu es encore un homme comme tu prétends yiiish n’importe quoi !!!
J’écoutais papa Leo se disputer avec sa première femme, mais la seule phrase était gravée dans ma tête c’etait celle que papa Leo avait dite un moment ( tu es ma femme) cette phrase rebondissait dans ma tête et j’avais réalisé que je n’étais pas entrain de rêver…alors je criais :
- Votre quoi papa Leo ??? femme ??? femme comme papa et maman ??? noooon papa Leo nooooon laisse-moi partir ;je ne veux pas faire les histoires des grands… méchant… méchant… laisse-moi rentrer chez moiiii… mamaaaan papaaaaje veux rentrer chez moi…
J’étais incontrôlable ; je pleurais, je me jetais à terre ; j’avais presque tout cassé mais c’était sans importance, toutes les femmes de papa Leo me regardaient avec des larmes aux yeux ; la plus vieille toujours sur son escarbot regardait la scène en tapant les mains… après ma petite crise j’étais à terre…
Ces femmes m’avaient soulevé et m’avaient aidé à prendre ma douche ;je m’étais laissé faire parce que je n’avais plus de force… j’avais inutilement dépensé mon énergie que j’étais complètement déshydratée ;
Effectivement Comme un nouveau-né ; ces femmes m’avaient lavé et après elles s’étaient mises à me masser avec une huile très nauséabonde et des feuilles de savane , le massage consistait à booster mon développement physique, elle tiraient mes bourgeons mammaires avec toute leur force tout en soufflant pour apaiser ma douleur ; et me retournaient pour masser mes fesses de bas en haut ; je criais de douleur mais ça ne servait à rien ; de temps en temps papa Leo venait voir le travail que faisaient ses trois femmes et disant :
- Eeeh Femmes Insistez beaucoup sur les fesses et les seins vous savez très bien que ce sont mes parties préférées je les aime grosses et douces