chapitre 4

Et pendant qu’on roulait, j’imaginais le pire… je me disais peut-être que papa Leo allait m’enfermer, me battre ; le film que je m’étais fait dans la tête était tout autre que ce qui m’attendait… papa Leo n’arrêtait pas de parler dans le taxi ; il était très en colère et surtout après tout ce que j’avais dit au contrôleur à propos de lui et aussi en sachant que j’avais l’intention de m’évader; en même temps je m’en foutais parce que j’étais prête à le répéter, en même temps j’avais peur de sa réaction…

----- Dans la peau de Loraine----

- Sarah… sarah eeeeeh… mais où est passé cette fille ? elle était juste à coté de moi pendant que je marchandais mais où est-elle passée Mon Dieu ! cette fille va me créer des problèmes…

J’avais cherché dans tout le marché mais Sarah étais introuvable ; cette pensée d’aller la chercher au parking des bus ne me traversait pas la tête ; c’était impossible que Sarah pense encore à s’enfuir après tout le temps qu’elle était restée avec nous au village ; et d’ailleurs, elle me semblait déjà habituée ; mais où pouvait-elle être ?

J’entendais des murmures du genre, un monsieur aurait attrapé sa petite fille dans un bus de voyage alors que celle-ci cherchait à s’enfuir…

« « Quoi ? Pourvu que ça ne soit pas Sarah… pourvu que ça ne soit pas elle ; de toutes les façons ça ne pourra pas être elle parce que Leo se trouve actuellement de l’autre coté du village depuis ce matin » »

J’avais couru jusqu’au parking et je m’étais renseigné ; et d’après les descriptions des témoins, j’avais conclu que ça pouvait être Sarah et papa Leo… mais comment était-ce possible ?

Je ne pouvais plus continuer les courses, j’avais pris une moto pour la maison… déjà à l’entrée, j’entendais du bruit, papa Leo qui criait… haï !! je craignais que ça tombe sur moi… je ne pouvais quand même pas rester planter là, j’avais ouvert le portail et j’étais en face de papa Leo…

- Toi !! femme inutile ! improductive ! qu’est-ce que tu as apporté dans ma maison depuis que tu as mis tes pieds ici ? un ventre sans poche !!! tu ne fais que bouffer et te prostituer dans le quartier… je rendrai la vie de tes parents trop dure tu es prévenue… prostituée !!!

- Mais papa Leo j’ai fait quoi moi ? je n’ai rien à y voir moi… tu ne sais même pas combien j’ai failli devenir folle en la cherchant … je marchandais les babouches des enfants et en retournant elle n’était plus là…

- Je dis et je répète !! vos manigances prendront fin je vous le promets bande d’incapable !!! femmes stupides !!! on ne peut même pas vous confier une responsabilité… à peine quitter la maison déjà il y a évasion… vous allez connaitre qui est vraiment Leo bande d’ingrate…

Papa Leo parlait en me secouant violement jusqu’à ce que tout l’argent que j’avais dans mon slip tombe… il avait pris l’argent et m’avait jeté dans sa chambre .

je l’entendais crier crier et crier avant de sortir et claquer le portail ;

Juste après son départ , toutes les quatre femmes étaient devant la porte, et j’entendais Loraine crier…

- Petite idiote !! à cause de toi j’ai failli avoir des problèmes… il fallait seulement ça soit avec moi que tu cherches à t’enfuir ? qu’est-ce que je t’ai fait moi ? tu vas voir ce que tu vas voir avec Papa Leo… tu pensais pouvoir réussir ? imbécile…

- Loraine ça suffit… disait maman Polline… et toi Sarah ; tu as commis une grosse erreur… tu n’aurais pas dû ; pourquoi as-tu fait ça ? mais pourquoi ?

- Maman Polline sort moi d’ici stp… ouvre la porte je t’en prie… papa Leo va me faire du mal… maman Polline… je pleurais …

- Je ne sais vraiment pas quoi faire ma fille… je t’avais promis de t’aider mais tu as préféré tout anticipé et là je ne sais pas trop quoi faire… surtout arrête de pleurer… il ne va rien te faire… c’est juste une façon de te punir qu’il t’a enfermé ici …maman Polline qui essayait de me consoler mais ça ne marchait pas…

Rosine et Claudia étaient là à coté mais ne disaient rien, elles savaient certainement ce qui allait m’arriver… au bout de quelques heures, papa Leo était revenu ; il avait ouvert la porte et avait pris une bouteille à coté de son armoire , je le voyais faire des mélanges dans une autre bouteille ; il était sorti de la chambre ,s’était placé devant sa porte et avait commencé à avaler ses mélanges…

Je ne savais vraiment pas ce qu’il allait faire ; j’avais légèrement ouvert la porte et tout ce que je voyais, c’était un vieux papa très furieux qui avalait un liquide à la couleur des écorces d’arbre en serrant sa figure ; certainement ce n’était pas bon du tout ; je me souvenais bien d’avoir déjà vu mon père avaler la meme chose certains soirs avant d’aller se coucher ;

Quelques minutes après, il était sorti de la parcelle ; j’en avais profité pour aller me jeter encore une fois dans les bras de maman Polline en pleurant

- Maman Polline demande pardon à Papa Leo de ma part stp… je suis vraiment désolée ; je promets que ça ne se répètera plus jamais… je n’oserai plus m’enfuir… maman Polline … dis lui que je ne vais plus recommencer… dis-lui de me laisser sortir… je ne veux pas dormir avec lui… je vais dormir avec toi…

- Ecoute mon enfant ; retourne dans cette chambre ; si seulement Leo vient te trouver ici, ça ne sera pas bénéfique pour toi…

Pendant que maman Polline parlais, un des enfants entrait dans la parcelle en courant

« « papa arriiiive… papa arriiiive » »

Tout le monde s’était trouvé une occupation car personne ne souhaitait être une cible pour papa Leo ; et moi aussi j’avais couru et m’enfermer dans ma prison toujours en laissant la porte légèrement ouverte ; Papa Leo était revenu avec une grosse bouteille de vin de parle qu’il avait directement commencé à avaler comme s’il était obligé…

- Eeeh polline… aujourd’hui ne mets pas piment dans ma nourriture j’ai besoin de mon souffle… claudia … viens avec les feuille d’eucalyptus dans une bassine d’eau je vais tremper mes pieds… j’ai mes orteils qui me font mal…

- Ok… Claudia s’était précipitée avec ce qu’il avait demandé…

Je regardais la scène et j’avais vu Maman Polline s’approcher et commencer à plaider ma cause…

- Leo tous ces mélanges c’est pour quoi ou pour qui même ? pour ce bébé-là ? cette petite fille ? c’est pour elle que tu avales toutes ces saletés ? a quoi te servira tout ça ? ne me dis pas que tu comptes faire ce à quoi je pense einh ? cette fois-ci c’est moi-même qui irai prendre la police

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- Leo je te parle… tu comptes faire quoi avec elle ? tu penses que le faire lui enlèvera l’idée de s’évader de ta prison ? tu feras mieux de l’inscrire dans une école publique et attendre qu’elle grandisse un peu… je ne suis pas d’accord avec toi… c’est de la sorcellerie Leo… si un homme faisait la même chose à gracia ta propre fille… serais-tu content ?

- Polline tu peux me laisser tranquille ? tu penses que je suis fou ? si elle n’était pas mure ses parents n’allaient pas me la confier … en plus tu sais bien que le pagne que je t’avais remis dernièrement était un cadeau de ton future gendre… la gracia dont tu parles là, est déjà une future femme mariée …

- Quoi ?

Maman polline était angoissée d’apprendre qu’un homme aurait un regard sur sa petite fille cadette prénommée gracia ; papa Leo avait déjà négocié un mariage avec une famille que maman Polline ignorait.

Les quatre femmes étaient sans mot en écoutant papa Leo dire l’inacceptable ; maman polline ne savait plus quoi dire, s’était levé et à grand pas, elle était retournée dans sa case ; certainement pour pleurer un coup…

La gracia dont ils parlaient avait presque même âge que moi et innocente qu’elle était, je la voyais jouer dans la cour sans se douter de quoi que soi mais moi je comprenais déjà quelque chose…

Le jour là ; j’étais la prisonnière de Papa Leo, j’avais pris ma douche, mangé sous sa surveillance ; le soir il avait demandé à Claudia et Rosine de me masser et me préparer pour la nuit ;chose que je ne comprenais meme pas ; seulement ce soir-là ; le massage était différent des autres jours ; elles avaient pris soin de mon sexe comme jamais auparavant ; elles m’avait imbibé d’huile dans le vagin et Rosine me disait :

- Ce n’était pas une bonne idée de t’enfuir comme ça ; vraiment pas une bonne idée Sarah… mais qu’est-ce qui t’a pris ? tu vas beaucoup trop souffrir cette nuit mais sois forte…

- Je ne comprends pas tata Rosine… qu’est-ce qui va m’arriver ? il va me battre ?

- Crois-moi… il vaudra mieux qu’il te batte …

- Comment ça ? je voulais juste rentrer chez moi… depuis que je suis ici je n’ai pas parlé à mes parents… je voulais juste…

- Justement tu aurais dû peut etre appeler dans une cabine téléphonique puisque tu avais l’argent… me disait Claudia en versant une larme…

- A vous entendre c’est comme s’il va m’arriver un malheur einh ? dites moi ce qu’il va me faire …

- A qui demandes-tu tout ça ? tu mérites humblement ce qui va t’arriver… ce qui m’énerve le plus ce que tu planifies ton évasion en m’utilisant… je suis sure que lorsqu’il finira avec toi il s’en prendra à moi… tsiups ; tu connais l’enfer ? et bien l’enfer est mieux que ce que tu vas subir cette nuit…Leo va bien se régaler petite inconsciente… m’avait dit Loraine avant de s’éloigner

Loraine était très bizarre avec moi, je ne dirai pas qu’elle me détestait mais elle était un peu trop directe avec moi contrairement aux autres qui essayaient de me parler en tenant compte de mon age…

La nuit tombée, et après mon massage, tata Claudia m’avait ramené dans la chambre ; mais je la voyais pleurer bien qu’elle me cachait ses yeux.

Le massage était tellement intense que je n’avais tardé à m’endormir, à peine je commençais à faire un petit rêve que j’avais senti quelqu’un respirer sur mon visage ; j’avais ouvert les yeux et c’était papa Leo qui était sur moi sans habit ; j’avais essayé de le pousser mais avec quelle force ?

- Papa Leo… mon Dieu ! qu’est-ce que tu fais ? tu es nu ? tu es nu papa Leo ? tu es nu pourquoi ? tu montes sur moi nu pourquoi ? au secour !!! maman Polliiiine… maman Polliiiine….

Maman polline avait couru jusqu’à la porte et commençait à crier en cognant…

- Leo… Leo… tu vas avoir des problèmes Leo … laiiise cette enfant-là Leo… tu as quatre femmes dans cette cour, laisse cette petite

C’était ma première fois de voir papa Leo aussi furieux … il s’était levé, avait pris un pagne( certainement pour l’unes de ses femmes) et avait ouvert la porte … j’entendais maman polline crier

« « laisse-moi Leo… laisse moi avec ta sorcellerie haiii haiii » »

Qu’est-ce qui se passait ? papa Leo tabassait maman Polline, je n’en revenais pas à leur age…il était revenu et m’avait tiré aux extrémités du lit ; de toute ma vie je n’avais jamais vu un aussi gros sexe d’homme… je ne sais pas si c’était à cause de tout ce qu’il avait avalé avant de dormir ou alors tous les grands étaient comme ça … il m’avait écarté les jambes et commençait à frotter son zizi sur mon sexe, je tremblais… j’avais l’impression de rêver…

- Détends-toi … je vais etre doux si tu te laisses faire… je vais aller doucement et tu n’auras pas mal…

- Tu vas faire quoi Papa Leo… tu vas faire quoi einh ? les choses des grand ? les choses de papa et maman ? je vais dire ça à mon père… je vais dire ça à mes parents… non…nooon…noooon… arrete … arrete papa Leo…

Comme j’essayais de résister, il était devenu un peu violent ; il m’avait encore mieux écarté les jambes et m’avait coincé les cuisses avec son gros ventre ; et comme celui-ci l’empêchait de bien faire son travail ; il m’avait encore tiré et avait légèrement soulevé ma hanche et je vous jure que je croyais mourir… je me disais que c’était ma fin… il avait forcé son sexe dans le mien , il avait posé sa main sur ma bouche pour m’empêcher de crier, j’étais traumatisée… papa Leo ??? celui même que j’appelais Oncle Leo… cette nuit là, était comme un monstre devant moi… et malgré que j’avais trop mal, il continuait à forcer… forcer… au bout de quelques minutes, je m’étais rendu compte que mes pleurs n’allaient me servir à rien… j’étais très fatiguée à cause de tous les efforts que je faisais afin que papa Leo me lâche et je m’étais abandonné à lui … il avait fait de moi ce qu’il pouvait ; mes yeux pleins de larmes et grandement ouverts, je regardais papa Leo m’enfoncer son truc… il bavait ; il transpirait sur moi…

« « mamaaan… mamaaan… pourquoi ? pourquoi ? je souffre mamaaan… » »

mon intérieur criait… je maudissais le jour que j’étais né, je maudissais mes parents, la haine montait, montait jusqu’à ce que j’étais tombée dans un profond sommeil…

- Réveille-toi ma fille … il faut que tu prennes un bain chaud…

- Maman Polline… j’ai mal partout… papa Leo m’a fait des choses…

- Reste silencieuse… ne t’épuise pas trop … reste ici je vais chercher un seau d’eau

- J’ai maaal j’ai maaal maman polline

- Je sais mon enfant… Je sais…

J’étais restée allongée, maman Polline et les autres étaient entrées dans la chambre et avaient commencé à prendre soin de moi ; il y avait du sang partout sur le lit, papa Leo était assis tranquillement dans la cour, avec sa pipe…

Plusieurs mois étaient passés, les mois durant lesquels papa Leo me prenait certaines nuits et certains jours ; je n’avais vraiment plus le choix car même voir le portail je n’en avais plus droit… mon ventre prenait du volume jour après jour j’étais enceinte… je n’avais jamais consulté un médecin pendant toute ma grossesse, tout se passait à la maison ; maman Polline s’occupait de tout ;

en pleine journée , j’étais seule dans ma chambre, j’entendais la petite gracia pleurer…

« « noooon je ne peux pas y aller… papa noooonnn je veux rester ici ! je vais aller à l’école… je ne veux pas partir avec eux ; mamaaan mamaaan stp ne les laisse pas m’amener… noooon » »

J’étais tellement fatiguée que je ne pouvais même pas sortir ; mais ces cris m’avaient rappelé quelque chose ; c’était pareil le jour où je quittais la maison ; Loraine était venue dans la chambre et je l’entendais juste murmurer

« « hum ! cette petite n’a que 13ans merde !!… jusqu’à quand Leo va continuer avec sa sorcellerie… moi je vais finir par le tuer » »

Curieuse j’avais demandé…

- Tata Loraine… il y a quoi dehors ? il se passe quoi avec Gracia ?

- La meme chose qui s’est passé avec toi ma petite… sa belle famille est venue la chercher ; et comme tu entends là, elle ne veut pas y aller, c’est triste !! Leo n’aura jamais un enfant de moi … moi Loraine… jamais !!

J’avais juste caressé mon ventre, j’avais déjà peur pour mon bébé malgré que je ne connaissais pas encore son sexe… les cris désespérés de Gracia arrivaient dans mes oreille que j’avais fini par avoir des douleurs au ventre… les douleurs étaient tellement intenses et j’avais commencé à crier en appellent maman Polline qui était aussi embarrassée par le départ de gracia ; c’est Rosine qui m’avais entendu crier et s’était précipité…

- Quoi !!! Sarah est-ce que ça va ?

- Noooon j’ai mal… j’ai mal Rosine… hai… j’ai mal et mon pagne est tout mouillé…

Elle avait compris que c’était le bébé qui arrivait alors elle avait couru appeler les autres… quelques secondes après la pièce était pleine ; pendant que Gracia partait, moi j’accouchais…

Maman polline me disait, « « pousse pousse » »

mais je n’avais pas de force…

« « elle est trop jeune on risque de la perdre… » » « « maman Polline il faut une déchirure… » » « « mon Dieu elle est faible… il faut l’amener à l’hôpital, la voie est trop étroite , il nous faut un vrai docteur sinon on va la perdre » » « « apportez-moi de l’eau chaude svp… et achetez moi une lame aussi, je crois je sais ce que je dois faire » » « « Leo ça ne va pas il faut la conduire à l’hopital » » « « non on n’arrivera jamais à temps à l’hôpital ; ma voiture est en panne ; débrouillez-vous ce n’est pas la première fois que tu fasses ce travail Polline alors vas-y » »

C’était la panique !! je les écoutais mais mon esprit planait… mon souffle me lachait, je voyais flou ; après un moment j’avais senti comme un couteau, une lame… je ne sais pas mais j’avais senti quelque chose me déchirer le sexe, j’avais crié et juste après rien… j’entendais de loin les cris d’un bébé et les voix qui se brouillaient

« « on la perd, il faut arrêter l’hémorragie » » « « donnez-moi l’aiguille vite vite et toi Loraine vérifies son pouce… mon Dieu sauve là stp » »

Plusieurs heures plus tard…

- Merci seigneur… tu es réveillée… Dieu est grand… on a eu si peur… félicitation tu es maman… tu as eu une jolie petite fille comme toi-même… elle te ressemble… me disait Claudia qui était à coté de moi…

- Une fi-lle ? une f-fi-fille ?

- Oui ma petite une fille en bonne santé… une jolie petite fille… tu veux la prendre ?

- --- ---

- Je comprends mais le premier contact est très important ; elle doit sentir ton odeur…

- O…ok…

Elle m’avait aidé à me redresser, j’avais très très mal ; elle avait posé mon bébé dans mes bras en me disant…

- Tu vois comme elle est belle cette petite ?

- J’ai faim…

Claudia avait couru me chercher à manger, et toute la maison était là pour me féliciter ; papa Leo y compris…

La nuit tombée, je n’arrivais pas à dormir ; je pensais à ce que papa Leo était capable de faire, j’imaginais ma fille donnée en mariage à un homme âgé ; je me souvenais de ce que j’avais moi-même vécu, et tout était mélangé dans ma tête…

« non jamais !! je ne permettrais jamais que cela arrive ; ma fille ne vivra pas la même chose que moi ; en tout cas pas le même enfer… je ne laisserai jamais cela arriver… » »

Il était 3heures du matin je me rappelle bien, et pendant que tout le monde dormait ; le m’étais réveillé et après avoir longtemps regardé mon bébé , j’avais pris un couteau…

« je peux la sauver en lui coupant la tête, non, je peux sortir la jeter loin d’ici… non… je peux lui fracasser la tête… non ça sera cruelle ; je ne veux pas qu’elle souffre… »

je réfléchissais sur ce que je devais faire pour que mon enfant ne subisse pas la même chose que moi ; càd, le mariage précoce et forcé ; alors avec ma propre main, je l’avais bouché le nez et la bouche en cognant légèrement sa tête…elle s’agitait et du sang coulait de ses narines , le sang que moi même essuyais minutieusement avec mon propre djeka…