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Chapitre 03

Pilote — Madame, Monsieur, nous sommes sur le point d’atterrir à Paris.

Il est 18h51 et la température actuelle est de 8 degrés.

Nous vous demandons d’attacher vos ceintures.

Assurez vous que vos bagages à mains soient situés sous le siège devant vous ou dans les coffres à bagages.

Nous vous rappelons que l’utilisation du téléphone et tous objets électroniques ne peut être utilisés qu’à l’atterrissage.

Nous vous remercions d’avoir choisi Air France et vous souhaitons une agréable soirée.

Ladies and gentleman…

Nous venions d’arriver en France.

Je n’étais pas pressée de revenir ici.

Depuis l’événement de la dernière fois, je ne lui avais plus parlé et lui n’avait pas tenté quelque chose de son côté non plus.

Nous dormions dans deux chambres séparées.

Des nuits passées avec cette serveuse ?

Il y en a eu des tonnes.

D’après ce que j’ai compris, ils sont toujours en contact.

En descendant de l’avion, nous avons très rapidement oublié la chaleur de la Jamaïque.

Nous avons été accueillis par un vent froid.

Par chance, j’avais pensé à tous et m’étais prise une doudoune.

Derrick — Putain, il fait froid ici.

Nous nous dépêchons d’aller chercher nos valises qui avaient pris du temps à arriver en passant.

Son frère, Béni, était venu nous chercher à l’aéroport.

Contrairement à Derrick, je m’entends plus avec lui.

Béni — Belle sœur, comment ?

Il me prend dans ses bras avant de prendre mes valises.

Derrick — Et la mienne tu la prends pas ?

Béni — Mdr. Crois pas négro.

Ils rient.

Je vous passe le chemin jusqu’à notre nouvelle demeure qui était loin d’être enthousiasment pour moi.

Béni nous aide à ramener nos valises avant de s’en aller.

Il s’assure également que rien ne manque.

Béni — S’il te touche, tu m’appelles et je viens lui régler son compte.

Derrick — Je suis grave gentil.

Qu’est ce que tu racontes ?

Béni — On te connaît toi !

Derrick — Je suis gentil non ?

Il me regarde.

—…

Béni — Tu vois la preuve !

—Non… il est très gentil, ne t’inquiètes pas pour ça.

Béni — J’espère !

Des jolies femmes comme toi on ne les frappe pas.

Il l’avait dit sous le temps de la rigolade, mais s’il savait.

Lorsque la porte de la maison s’est fermée, très rapidement le silence s’empara de chaque pièce.

J’ai profité pour prendre nos affaires et les mettre à la lessive.

Oui, il me frappe peut être, mais c’est mon mari avant tous.

Je me dois de jouer mon rôle de femme.

Je prends ensuite la peine de visiter mon nouveau chez moi.

Je voulais normalement me trouver un emploi mais mes parents ont été clairs sur cela : pas de travail maintenant que je suis une femme mariée.

C’est la maison et c’est tous.

Je n’ai pas branché car c’est les parents vous savez.

S’opposer à eux, c’est prouver ton impolitesse et tous le reste.

Un énorme manque de respect bien sûr !

Nous avions 3 chambre.

La «nôtre» et 2 chambres d’amis.

Il y a également 3 salle de bain dont une avec toilette.

J’avais le droit à une cuisine américaine quand même, et ça je kiffe.

Le salon était assez espacé, basic, décoré simplement.

Nous avions une terrasse accompagnée d’une piscine.

La maison de rêve, je sais.

Il est à présent 20h.

Derrick était resté dans son bureau.

Parce que oui, Monsieur a un bureau auquel je n’ai pas le droit d’accès.

Pourquoi ?

Je ne sais pas et je n’ai pas envie de le savoir.

Je décide de préparer des pâtes carbonara.

Comment vous dire que c’est une merveille !

C’est rapide et c’est tellement bon.

Lorsque je termine de cuisiner, Derrick apparaît dans la cuisine.

Il se sert et s’en va dans le salon.

Je ne le calcule pas et me sers également de mon côté.

Je mange mon assiette et la lave.

Je me dirige vers ma chambre lorsque je surprends Derrick parler au téléphone.

Je m’arrête devant la porte et écoute, par curiosité.

Derrick — Mais ce mariage ne veut rien dire.

Nos parents ont voulu et on a fait leur volonté, c’est tous.

… — …

Derrick — De toute façon c’est toi qui compte.

Je viens te chercher demain comme ça tu vivras avec moi.

C’est que ma femme aux yeux de l’État.

Toi t’es celle que mon cœur a réellement choisi.

… — …

Derrick — Ouais, je sais bébé.

Par maladresse, j’avale ma salive de travers et me mets à tousser.

La porte du salon s’ouvre brusquement.

Derrick — Attends… je te rappelle, je dois régler quelque chose.

Il raccroche et m’attrape violemment par le bras.

Derrick — Alors comme ça on écoute au porte ?

On t’a déjà dit que c’était impoli ?!

—…

Derrick — Réponds !

Je sursaute.

Derrick — Vu que tu crois que je suis un bouffon, alors je vais te montrer de quoi je suis capable.

Il me traîne jusqu’à sa chambre.

J’essaie de me débattre mais il est beaucoup plus fort que moi.

Il me jette sur le lit et monte sur moi.

Derrick — Tu penses que je suis un bouffon c’est ça ?!

Il me gifle.

Derrick — Je vais te montrer que je suis bien plus intelligente que toi.

Il détache son pantalon.

Je comprends rapidement ses intentions envers.

Lui qui me disait encore il y a quelques jours qu’il ne me toucherait jamais…

—S’il te plaît, non.

Il ne m’écoutait pas.

Je me débats du mieux que je peux.

Il me gifle.

Je ne me laisse pas faire et essaie de le repousser.

Il bloque mes jambes et arrache mon bas.

Je commence à pleurer.

—Derrick je t’en supplie me fais pas ça !

Je ne recommencerais plus !

Il ne se contrôlait plus.

Il ne m’écoutait plus et laissait ses émotions parler à sa place.

Je crie pour le faire réagir mais il pose sa main sur ma bouche afin d’empêcher ma voix de se faire entendre.

Je le griffe, mais rien n’y fait.

Soudain, il se lève.

Il avait arraché ma culotte.

Je la remets en place tout en me recroquevillant sur moi-même.

J’étais traumatisée.

Derrick — Cette fois-ci je laisse passer.

La prochaine fois, je ne me retiendrai pas Vanessa.

«Je ne me retiendrai pas Vanessa.»

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