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Chapitre 02

Voilà maintenant 2 jours que le soleil de la Jamaïque était sur nous.

C’est un magnifique pays.

Nous avons eu la possibilité de visiter le pays et avoir accès au grand monument comme la célèbre statut «Redemption Song» de Laura Facey ou encore le musée de Bob Marley.

Je suis très curieuse et pouvoir me changer les idées avec toutes ses visites me faisaient beaucoup de bien.

Ce soir, dans l’hôtel dans lequel nous séjournons, ils organisent un dîner spécial nuit de noces.

Bien sûr, je n’avais aucune envie d’y aller.

Étonnamment, Derrick était plutôt intéressé et avait décidé qu’on y aille.

Le thème de la soirée était red&white.

J’opte alors pour une jupe crayon de couleur bordeaux ainsi qu’un body décolleté de couleur blanche.

C’était un body que j’avais à attaché au niveau de la nuque.

J’accorde tous ça à des escarpins transparents.

J’attache mes cheveux en un simple chignon et ne me maquille pas.

La chaleur du pays m’étouffais tellement que porter du maquillage serait empirer la situation.

Lorsque je fus prête, je sortis de la salle de bain et découvre avec stupeur que nous étions accordés.

Il portait un pantalon à pince rouge ainsi qu’une chemise blanche légèrement ouverte au niveau du torse.

Il avait accordé tous ça à des mocassins légèrement rougeâtres, très foncés.

Derrick — Tu m’as copié ?

—Non, pas du tous.

Il rit.

Derrick — D’accord. On y va alors.

Pour la première fois depuis l’annonce de notre union, il riait.

Je souris légèrement et le suis.

Arrivé dans le restaurant de l’hôtel, ils nous placent près de vitrines qui laissaient découvrir le magnifique paysage de la Jamaïque.

Ce pays respire la joie et la bonne humeur.

Les gens sont dans leur petit monde et vivent au jours le jour malgré les difficultés auxquelles ils ont à faire face.

Serveuse — Bonsoir, voici la carte du jour.

Ce soir nous vous faisons découvrir le meilleur vin qui nous vient tout droit des vignes des États-Unis.

Je peux voir le regard insistant que Derrick a sur elle.

Elle était si belle.

Je le comprends.

—Euh… merci.

Elle nous sert et s’en va en adressant un sourire à celui qui est censé être mon mari.

Il se mord les lèvres en la voyant s’éloigner de lui.

Je ne dis rien et bois mon verre de vin très rapidement.

Derrick — Ouhla… ça va ? T’as bu ton verre rapidement.

—Oui.

Derrick — Qu’est ce qui va pas ?

—Rien.

Derrick — T’es jalouse parce qu’elle est beaucoup plus attirante que toi, c’est ça ?

1 point pour Derrick.

—…

Derrick — Quoi ? Tu crois que je rigole ?

—…

Derrick — Tu ne m’attires pas. Elle oui.

2 points pour Derrick.

—Très bien.

Je détourne mon regard et observe les vagues de la mer qui mouvaient au rythme du vent.

Ces mots m’avaient blessé.

Malheureusement, je dois vivre avec ça sans rancher ou encore réagir.

De peur de me faire corriger.

La soirée passe rapidement.

Lorsque je termine mon dessert, je me lève prête à retourner dans la chambre.

Je remarque qu’il ne se lève pas.

Il reste figé, téléphone entre les mains.

Derrick — Tu peux y aller.

Je ne compte pas revenir dans la chambre maintenant donc tu peux dormir en passant.

—D’accord.

Je me dirige vers notre chambre et ferme la porte en soufflant.

—Seigneur… pourquoi…

Je retire mes boucles d’oreilles et mon collier.

Je regarde ma bague…

Je dois maintenant m’habituer à vivre avec.

Vivre avec quelque chose que tu ne veux pas.

—Je te déteste.

Je n’aurais peut être pas…

«L’honneur de la famille»

—Pff… si.

J’ai bien fait, l’honneur de ma famille… et de toi papa.

Ça avant tous.

Je me déshabille et me prépare un bon bain.

Je fais couler l’eau et verse un savon aux odeurs de fruits rouges.

Je m’y introduis tout en oubliant les événements passés.

Je profite de ce moment. Seule. Isolée.

Très rapidement les larmes s’échappent de mes yeux.

Je ne peux pas les retenir.

Je vis un cauchemar.

Un gros cauchemar.

Malheureusement, un cauchemar dans lequel je ne peux pas sortir.

Je pense être rester dans ce bain plus de 40 minutes.

En y sortant, je me rince et prends le temps de faire quelques soins.

Je monte ensuite sur mon lit et me balade sur les réseaux.

J’avais reçu des tas de messages de félicitations.

S’ils savaient…

Je remercie chacun d’eux et finis par m’endormir.

Alors que j’étais plongé dans un profond sommeil, la porte de la chambre s’ouvre brusquement.

La montre de la chambre affichait 3h18.

J’entends leurs rires.

Je me lève et regarde la scène, ébahie.

La serveuse de tout à l’heure l’embrassait langoureusement tout en détachant sa chemise.

Quelle humiliation.

—Derrick…

Il se retourne.

Derrick — Oh… je t’avais complètement oublié.

Il s’approche de moi en me tendant quelques billets.

Derrick — Va te prendre une autre chambre.

J’ai besoin de me faire plaisir.

Je regarde les billets sans rien dire.

—Je ne les prendrai pas.

Derrick — Mais ce n’est pas une option.

Tu les prends ou tu dors dehors.

—J’ai dit que je ne les prendrai pas.

Pour une fois, j’ai osé.

Sûrement la fatigue qui augmente mon audace.

Là, je n’ai pas peur de me faire corriger.

Derrick — Tu veux vraiment jouer à ça ?

—…

La serveuse regardait la scène, les bras croisés.

Il m’attrape violemment par les cheveux et me jette dans les corridors de l’hôtel.

Je crie.

Il me gifle et pose sa main sur ma bouche, m’empêchant de crier.

Derrick — Écoute moi bien petite pute.

Je vais pas rigoler avec toi, tu prends ces billets et tu vas te trouver une autres chambre parce que j’ai besoin de baiser et c’est surtout pas avec toi que je vais le faire.

Il me jette ces fameux billets au visage et ferme la porte de la chambre.

Une goutte de sang tombe au sol.

Du sang…

Mon sang…

Il l’avait fait coulé.

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