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Chapitre 4

Ma vie de femme mariée était plutôt bien, même s’il y’avait désormais aussi les aléas qui vont avec, notamment la gestion de la belle famille, ceux-là ils peuvent se montrer si insupportable parfois, mais il fallait faire avec.

Quand Jean et moi on n’était pas encore officiellement mariés, personne d’entre eux ne venait chez nous, mais depuis qu’on s’était mariés, il semblait pour eux que notre maison était devenue un lieu d’escale, ou alors la maison du village, où tout le monde pouvait aller et venir comme bon lui semblait.

Toutes les femmes nouvellement mariées me comprendront, c’est insupportable, car les premiers mois du mariage, on veut les vivre seuls, tranquilles avec notre bien aimé ;

vous comprendrez donc qu’avec la belle famille qui venait sans cesse, pour moi c’était assez dérangeant, bien que je m’étais arrangée à cacher mon mécontentement ; car je ne voulais pas de même mettre Jean dans une situation embarrassante, où il devrait choisir entre moi et sa famille.

Tel jour c’était sa mère qui voulait venir passer une semaine à la maison, tantôt c’était ses sœurs qui voulaient en faire deux, parfois c’était un oncle du village qui voulait venir parce qu’il n’avait pas où rester, tout cela je le supportais.

Mais un jour j’ai craqué et j’ai dit à Jean que je ne supportais plus qu’on soit autant envahis tout le temps par sa famille, ils ne nous laissaient quasiment plus la moindre intimité.

Il m’a rassuré et m’a dit qu’il allait aborder le sujet avec eux ; comme quoi lui-même avait remarqué qu’ils venaient beaucoup trop à la maison, mais étant donné que c’était sa famille, lui il était déjà habitué à eux, et ça ne le gênait pas tant.

Il fallait donc que justement je me plaigne pour qu’il sache que ça me dérangeait. Jean était magnifique, il a résolu le problème, et les allées et venues de sa famille chez nous avaient considérablement diminués.

Mais celui qui était parti chercher mon numéro sur les réseaux sociaux, oui Charles le petit frère de mon mari, lui il avait vraiment commencé à me gêner et le pire c’est que je ne savais pas comment le dire à Jean.

Etant donné qu’il avait maintenant mon numéro de téléphone, c’était tout le temps des messages, des « coucou », « salut », « comment tu vas ? », je ne me faisais pas d’idée, il avait vraiment des intentions derrière la tête

Dans mon utilisation des réseaux sociaux, c’est vrai il m’arrivait souvent de poster des photos, assez sexy oui, je suis une femme après tout, j’aimais bien attirer l’attention sur moi.

Ces photos il les téléchargeait dans son téléphone, et commençait à me les envoyer avec des commentaires :

« wow, tu es fantastique sur cette photo »,

« tu es très sexy dans cette robe, ça donne des idées noires »,

« ton postérieur est très bien mis en valeur sur cette photo ci, j’adore »

Sont-ce là vraiment des paroles qu’un beau-frère devrait adresser à sa belle-sœur ? La femme de son grand frère ?

Je restais souvent silencieuse face à ses propos déplacés, mais puisqu’on dit souvent que « qui ne dit rien consent », je pense qu’il avait justement dû mal interpréter mes silences, se disant ainsi qu’il pouvait continuer avec ses propos mal placés.

Un jour j’ai donc décidé de lui répondre pour qu’il arrête cela, il venait encore de me faire un

compliment sur mon postérieur, alors je lui ai dit

-MOI : Tu vas sur les réseaux sociaux pour mater des photos de mon postérieur ? Tu trouves que c’est normal ? Je suis la femme de ton frère enfin.

-Charles : Cela n’empêche pas que tu restes une femme, et moi un homme, quand je vois

quelque chose j’apprécie, c’est mon droit.

-MOI : Cesse d’aller regarder mes photos, et surtout ne m’écris plus ! Si tu continues, je te mets en garde j’en parlerais à ton frère, et on verra ce qu’il en pense.

-Charles : On n’a pas à en arriver là belle-sœur, calmes toi, mon frère n’a pas besoin d’être au

courant. Passe une bonne journée

Alors dans tout cela il avait même peur que son frère soit au courant, et il avait arrêté avec ses messages depuis ce jour-là, mais il n’avait pas dit son dernier mot pour autant.

Comment j’aurais pu imaginer que c’est mon propre beau-frère qui allait devenir un problème pour mon mariage ?

Car si jusqu’ici je doutais encore du fait qu’il avait oui ou non des vues sur moi, maintenant ça ne faisait plus aucun doute pour moi. Mais comment présenter ça à Jean ?

J’espérais juste que par crainte que je le dénonce, Charles arrête pour de bon avec ses tentatives ; de telle sorte qu’il n’y ait jamais de problèmes à cause de ça.

Car vous savez ce genre d’histoire, c’est généralement la femme qui en sort coupable, on dira que c’est moi qui ait brisé la relation entre deux frères, pourtant moi je n’y étais pour rien si Charles avait décidé de jeter son dévolu sur moi, je n’avais rien fait pour le provoquer en tout cas.

Un autre matin, mon téléphone sonne, et c’est toujours lui, vous vous demandez pourquoi je

prenais même toujours la peine de répondre à ses appels ; eh bien c’est qu’à chaque fois j’étais juste curieuse de savoir ce qu’il allait encore me sortir, et en même temps espérant aussi qu’il arrête avec ses avances.

-Charles : Allô sexy belle-sœur, comment tu vas ?

-MOI : Charles, pourquoi tu n’arrêtes pas avec tes histoires ? Je suis la femme de ton frère

-Charles : Mais qu’est-ce que j’ai alors dit de mal ? J’ai mal parlé ? Est-ce que tu n’es pas sexy ?

-MOI : …

-Charles : Je voulais passer faire un tour par là-bas, Jean est là ?

-MOI : Oui il est là

-Charles : Ah non ça va, je passerai un autre jour alors

-MOI : Pourquoi tu ne peux pas passer comme ton frère est là ?

-Charles : Ah non c’est que je viens de me rappeler que j’ai un truc à faire, passe une bonne journée belle sœur

Il commençait à devenir de plus en plus inquiétant pour moi ; un autre jour, c’était un jour férié, il est finalement venu à la maison à l’improviste.

Je ne sais pas s’il avait espéré me trouver seule mais heureusement en tout cas, Jean était là.

-Jean : Charles ! Mais tu viens et tu ne me dis pas ?

-Charles : excuses moi grand frère, mais c’est que j’étais dans le coin et je n’ai pas pu me

résoudre à passer sans venir vous saluer

-Jean : soit, puisque tu es déjà là, mets-toi à l’aise

-Charles : Merci grand frère.

-Jean : Chérie !

-MOI : oui…

-Jean : Apportes à boire à mon frère s’il te plait.

J’ai eu le ventre retourné de savoir qu’il était chez nous, je lui ai amené à boire et il fallait voir comment il me dévorait discrètement du regard.

Soudainement aussi, quelques moments après on appelait mon mari au travail pour une urgence

-Jean : D’accord j’arrive tout de suite. Euh je dois vous laisser, j’ai une urgence au travail.

Charles, tu viens avec moi je te raccompagne ou bien tu restes encore un peu ?

-Charles : Je reste encore un peu

-Jean : Comme tu veux. Bon, je vais prendre un bain

Je n’étais pas du tout rassuré que Jean sorte et me laisse seule avec son frère, je l’avais suivi dans la chambre et j’ai même essayé de l’en dissuader.

-MOI : chéri, ils ne peuvent pas faire sans toi ? On devait passer la journée ensemble

-Jean : je sais bébé, mais c’est comme ça il y’a des urgences parfois et on a besoin des membres importants

-MOI : Hum, d’accord. Mais fais-moi l’amour avant de sortir

-Jean : Eh bien quoi, madame me soupçonnerait-elle d’être en train d’aller retrouver une autre femme ? ha haha

-MOI : On ne sait jamais, et si c’était le cas, arrivé là-bas tu ne pourrais plus lui faire l’amour.

-Jean : ha haha, tu es tellement drôle toi quand tu fais la jalouse, allez viens ici.

Et avant de sortir il m’a correctement fait l’amour, puis il est parti. Me voilà qui était tout de même restée seule avec Charles son petit frère.

-Charles : Tu vois, le destin fait bien les choses parfois, nous voilà seul, juste toi et moi, dans

une maison, qui sait ce qui pourrait bien se passer ?

-MOI : Charles je te jure que si tu tentes quoi que ce soit, je dirais tout à ton frère

-Charles : Calmes toi un peu belle-sœur, tu es trop sur la défensive, relaxes toi un peu, je ne te ferais pas de mal non plus. Rasures toi dès que je finis de voir ce film je m’en vais.

J’étais allée à la cuisine pour préparer, et je l’ai laissé au salon en train de regarder son film à la télé. Je ne me doutais de rien, je n’avais même pas par précaution, fermé la porte de la cuisine.

Comme j’étais concentrée en train de travailler sur l’évier, il est venu par derrière moi, et il m’a pressé le postérieur avec ses mains, il osait même en plus bander devant moi.

Je me suis d’abord retournée toute surprise, puis je lui ai donnée une bonne gifle.

-MOI : Ne refais plus jamais ça, je te préviens !

-Charles : Et sinon quoi ? Tu le diras à mon frère ? Tu penses d’abord qu’il te croira ? Je nierai tout en bloc.

Il s’est saisi de moi avec sa force d’homme, et avait commencé à m’embrasser par force, tout en baladant ses mains partout sur les formes de mon corps, si je m’étais laissée faire, ce gars m’aurait fait sienne ce jour-là.

Heureusement dans un dernier élan de courage, avec mon genou je l’ai frappé entre les jambes et il a commencé à se tordre de douleur.

J’ai alors pris un couteau et l’ai menacé avec, en lui ordonnant de s’en aller

-MOI : Va-t’en d’ici ! Va-t’en ! Sinon je te jure que je te découpe !

-Charles : C’est bon, c’est bon, dépose ce couteau, je m’en vais.

Il est rentré la queue entre les jambes ce jour-là, je n’arrivais pas à le croire, je venais de passer à ça de me faire violer chez moi, dans ma propre maison, et par le petit frère de mon mari en plus ! Je ne savais à quel saint me vouer, à qui en parler.

J’avais voulu en parler à ma mère mais avec son tempérament colérique, elle aurait tout de suite explosé et aurait fait éclater cette affaire au grand jour.

Moi tout ce que je voulais c’était un moyen d’en finir avec cela sans que ça ne s’ébruite trop, et j’espérais sincèrement que Charles ce serait arrêté là ; et d’ailleurs il l’aurait même fait, mais il a fallu que moi-même, par mes actes posés auparavant, je lui donne l’occasion de continuer.

Ah la vie et ses retours de bâton…

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