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Chapitre 9 : Respectez-moi, s’il vous plaît

Vivian veut pleurer. Pourquoi Théophile n’oublie pas ça, où veut-il en venir ?

— Je...

Vivian pense un instant. Son soi-disant mari lui a demandé le mariage caché parce qu’il ne voulait pas que les autres le savent, donc...

— Non, dit-elle.

— C’est ça ? lui demande Théophile avec un regard pénétrant.

Le nom d’époux sur l’acte de mariage est bien son nom. Mais elle l’a nié, même face à lui.

Même si c’est un mariage contractuel et qu’elle sera libre dans moins de trois mois, au moins il est nominalement son mari pour l’instant.

Vivian trouve son ton vraiment glacial. Il semble que la température dans la voiture s’abaisse de plusieurs degrés.

Est-ce qu’elle a dit quelque chose de faux ?

Vivian regarde son visage froid. Elle fronce les sourcils en pensant qu’il est vraiment difficile de s’entendre avec un grand personnage.

Elle a parlé de quelque chose qui l’énerve ?

— M. Laval, pourriez-vous arrêter la voiture ? demande Vivian encore une fois.

— Sois tranquille, je ne te vendrai pas. Martin...

Théophile ferme les yeux et se repose. Il a l’air fatigué.

Le voyant comme ça, Vivian sait qu’il ne veut plus parler et elle se tait.

Elle pense prendre un taxi pour rentrer à l’hôtel après l’arrivée à la destination de Théophile.

Vivian tourne sa tête et regarde par la fenêtre de voiture. Les lumières multicolores brillantes de cette ville traversent son visage.

Théophile ouvre lentement les yeux lorsque la Bentley noire roule dans le parking souterrain. Il dit :

— On est arrivés, tu ne descends pas ?

Arrivés ? C’est où ?

La Cité K est une ville étrangère pour Vivian.

Elle ouvre la portière et descend de la voiture. Elle n’a pas très froid parce qu’elle porte un drap et le veston de Théophile.

Théophile en descend aussi. Il va tout droit vers l’ascenseur.

— Allons-y.

Vivian hésite un instant, mais enfin elle le suit dans l’ascenseur en remarquant que c’est écrit « Ascenseur privé de l’Hôtel Printemps ».

— Quel étage ? lui demande Théophile.

— 16ème étage. dit Vivian en sortant la carte de chambre.

Théophile, une main dans la poche de son pantalon, une autre appuie le bouton du 16ème étage.

L’ascenseur monte lentement et s’arrête au 16ème étage. Vivian marche devant, Théophile derrière. Ils arrivent devant la porte de la chambre 1612 où elle habite.

Vivian reste debout devant la porte. Elle dit à Théophile en souriant :

— M. Laval, je suis arrivée. Merci à vous.

Elle est très inquiète pendant le temps où elle reste avec lui. Maintenant elle se détend un peu.

Mais Théophile la regarde profondément sans l’intention de partir.

— Mlle Loisy, il serait impoli de ne pas m’inviter à prendre un verre d’eau. N’est-ce pas ?

Vivian regarde Théophile dont les vêtements sont humides mais qui est encore beau. Il semble qu’il lui reproche d’être ingrate.

Vivian ouvre la porte avec la carte de chambre et le laisse entrer sans d’autres choix.

Théophile va dans le salon et s’assied. Vivian dépose un verre d’eau sur la table devant lui.

— M. Laval, voici de l’eau.

— Laisse-moi, tu t’occupes de tes choses.

Théophile s’appuie sur le canapé et il est très à l’aise comme si c’était chez lui.

Il est impossible pour Vivian de s’occuper de ses choses quand il est là.

Elle se sent mal à l’aise car elle s’est mouillée. Elle tombera malade si elle ne prend pas la douche et ne change pas de vêtements.

Elle jette un coup d’œil sur Théophile qui est aussi mouillé, et elle a une idée de le chasser.

— M. Laval, il fait froid. Il est nuisible à votre santé si vous portez toujours les vêtements humides. Il vaut mieux rentrer prendre la douche aussi tôt que possible.

— Tu as raison, il risque certainement de tomber malade.

Il lève son bras et regarde la montre. Et puis, il se lève.

Vivian pense qu’il va partir. Son visage garde toujours un léger sourire. Mais elle est extrêmement joyeuse du fond du cœur.

— Comme ça, je prends la douche et change de vêtements ici, dit Théophile.

Stupéfaite, Vivian se sent désespérée. Elle regrette d’avoir dit cela.

— M. Laval, ce serait pas...

Vivian veut l’empêcher mais elle éternue plusieurs fois sans finir sa phrase.

— Mlle Loisy, prends bien soin de ton corps. Je peux m’occuper bien du mien.

Théophile frappe légèrement son épaule fin avec un sourire « démoniaque ».

Théophile passe par son côté et marche vers la salle de douche. Vivian ne peut pas dire un mot en regardant cet homme mouillé.

Elle se trouve naïve face à Théophile qui est mature et perfide. Elle n’est pas du tout sa rivale.

Vivian ne fait que se tourner et aller dans la chambre. Elle va prendre un bain pour se détendre.

Elle se baigne plus de deux heures en pensant qu’il devrait partir.

Comme le président du Groupe Dinosun, le temps est or pour lui. Il ne gaspillera pas son temps ici.

Elle porte le pyjama et sort de la chambre. En remarquant qu’il n’y a personne dans le salon, elle se trouve tranquille. Et puis, elle va prendre un verre d’eau chaude dans la petite cuisine.

Mais elle trouve que quelqu’un la regarde derrière elle quand elle boit de l’eau à côté de la table.

Elle aspire et tourne son corps avant de voir une paire d’yeux profonds. Totalement étonnée, elle renverse de l’eau chaude dans son verre.

Théophile se tient debout en s’appuyant sur le mur. Elle ne l’a pas aperçu tout à l’heure car il est dérobé par le réfrigérateur.

— Vous... pourquoi vous êtes là ? dit-elle avec une voix tremblant.

Théophile porte un peignoir blanc après la douche, les cheveux, non totalement séchés, sont désordonnés mais ont du style. L’échancrure du peignoir est trop grande que se présentent sa clavicule sexy et sa poitrine forte.

Avec le regard perçant, cet homme impénétrable a un caractère à la fois dangereux et élégant.

— Il serait poli de te prévenir avant de partir.

Théophile s’approche d’elle, cependant Vivian se recule spontanément jusqu’à ce que ses reins s’appuient contre le bord de la table.

Il est si proche pour qu’elle puisse voir clairement ses cils. L’odeur masculine qu’il répand est trop forte pour qu’elle respire librement comme si elle était enroulée par un filet.

— M. Laval, j’ai sommeil.

Vivian trouve que son cœur va sortir de la gorge.

Théophile ne recule pas, en mettant ses grandes mains séchées sur les reins de Vivian. Les deux s’approchent plus.

Elle sent la température de ses mains à travers le pyjama en soie, très brûlante. A la fois timide et fâchée, elle le repousse spontanément.

Mais elle ne peut pas totalement le faire bouger car il est solide comme un mur.

Elle lève ses yeux brillants contre son regard calme en cachant la tension du fond du cœur.

— M. Laval, je vous respecte. Respectez-moi aussi, s’il vous plaît.

Sans montrer sa colère, Vivian espère le traiter calmement.

— Mlle Loisy, ne bouge pas.

Théophile baisse la tête. Si paniquée, elle tourne son visage le plus vite possible. Cependant, les lèvres froides de Théophile glissent sur une de ses oreilles.

— Mlle Loisy, ne sois pas trop sensible.

Théophile chuchote à son oreille, avec un courant d’air chaud soufflant. Elle éprouve un chatouillement et un frisson délicieux.

— Ecoute, qu’est-ce que c’est ? dit-il.

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