Bibliothèque
Français

Loupiote Mignonne : Favorite de Maître Laval

297.0K · En cours
Rêveuse somnolente
225
Chapitres
202.0K
Vues
9.0
Notes

Résumé

Afin de sauver son fiancé, elle a donné naissance à un enfant pour obtenir son sang du cordon ombilical. Cependant, tombée dans un piège préparé par sa sœur, elle a été abandonnée successivement par son amoureux et ses familles. Elle revient plus tard avec un enfant mignon, et en raison d’un mariage caché, un mari mystérieux et purement nominal. « Monsieur Laval, sorts et tourne à gauche, fiche-moi le camp, s’il vous plaît ! » « Madame Laval, tu ne veux pas faire preuve de responsabilité après avoir couché avec moi ? » C’est elle qui a tendu un piège pour lui tromper, mais lui, il dévoile les vrais visages des sainte-nitouche, prend sa revanche sur son amoureux précédent volage ainsi que les autres pour la protéger… « Maman, mon père te gâtes trop ! Voilà, je voudrais avoir un petit frère, s’il te plaît. »

contrat de mariagefamilleCEOromantiquedominant

Chapitre 1 : La récompense, c’est un enfant

En face du miroir, Vivian Loisy met soigneusement du rouge à ses lèvres charnues.

Belle, très belle.

Sa peau d’albâtre a l’air fragile sous la lumière, ses yeux clairs sont assez séduisants pour rendre ivres les autres dès leur premier regard, auxquels s’ajoutent ses lèvres de corail, on ne peut guère s’empêcher de lui faire une bise.

Vivian regarde la personne dans le miroir, les coins de la bouche se relèvent avec satisfaction.

Tenant fermement à la main une carte de chambre, elle essaie de lutter contre son hésitation intérieure, marche pas à pas vers la suite présidentielle qui se trouve au bout du couloir.

Elle peut entendre clairement, à chaque pas, la voix d’inquiétude des autres :

— Vivian, le docteur a dit que Honoré va bientôt mourir, pense au fait qu’il t’a sauvé la vie, que vous vous connaissez depuis l’enfance, et qu’il est ton fiancé, essaie de trouver des solutions, d’accord ? Maintenant tu es la seule qui peut le sauver...

A-t-elle supplié Marion Nguyen, la mère d’Honoré Rives, en pleurant au point que ses yeux étaient tout gonflés.

— Vivian, s’il y a un enfant dont le groupe sanguin est le même que Honoré, on peut le sauver avec le sang du cordon ombilical, c’est la dernière solution même si elle est bête. Mais, personne ne correspond à son groupe sanguin, comment pouvons-nous trouver un enfant ?

Romane Loisy, la petite sœur de Vivian, a-t-elle dit avec un regard inquiet :

— Si Honoré est... Vivian, qu’est-ce que tu feras...

Oui, s’il arrive quelque chose à Honoré, qu’est-ce qu’elle va faire ? Qui peut lui donner le bonheur ?

En outre, il lui a sauvé la vie, et maintenant c’est à son tour, comment peut-elle supporter de rester inactive ? Il faut qu’elle récompense cette grâce.

Tenant debout devant la porte de la suite présidentielle, Vivian prend une troisième respiration profonde. La personne dans cette suite qui s’appelle Théophile Laval est juste celui qui a le même groupe sanguin rare que Honoré.

Il est né d'une famille célèbre de cent ans et a un statut noble. Il est également le chef du Groupe Dinosun, qui contrôle la vie économique de la Cité K.

On dit que c’est un homme froid et féroce, utilisant des mesures cruelles pour punir ceux qui lui s’opposent. Il y a même des rumeurs disant qu’il a subi des conflits ensanglantés et qu’il a repoussé tous ses frères et ses sœurs pour prendre et consolider le pouvoir. Bref, il ne faut jamais déranger cet homme à son gré.

Comment une telle personne peut-elle sauver les autres en se faisant du mal ? Si elle avait d’autres choix, elle ne viendrait jamais ici. Elle s’en fout déjà du résultat d’intriguer contre cet homme, c’est la vie d’Honoré qui est la plus importante maintenant.

Vivian ouvre la porte de la suite avec la carte, entre doucement en retenant son souffle pour écouter les moindres bruits.

— Baff !

Entendant un bruit venant de la direction de la chambre à coucher, elle s’y approche lentement et pousse légèrement la porte. La lampe de chevet a été renversée, toute la chambre est sombre.

— Qui est-ce ?

L’homme demande-t-il avec une voix rocailleuse et séduisante. Il s’assoit au bord du lit, s’appuie sur la table de chevet en s'inclinant. Il semble que le médicament qu’elle a mis a déjà réagi dans son corps.

Vivian s’approche avec une allure élégante, se tient devant l’homme, face à face.

Sous la lumière de la lampe qui est tombée par terre, le beau visage de Théophile est parfait comme s’il a été préféré par le Dieu. On s’adonne inconsciemment à ses sourcils arqués, à son nez busqué, à ses yeux noirs comme la nuit et à son regard profond comme la mer.

Malgré son froncement de sourcils, les sueurs sur le visage le rendent plus charmant.

— Qui es-tu ?

Le regard de Théophile reste encore tranchant, comme la lame du couteau, ce qui la rend trop craintive pour le regarder dans ses yeux.

Même s’il est assis et qu’il doit lever la tête pour regarder Vivian, cette dernière peut encore se sentir une oppression d’origine des personnes supérieures.

Vivian tient un sourire parfait, déboutonne son manteau beige avec ses doigts minces, ouvre légèrement sa bouche :

— Je suis celle qui peut t’aider.

A peine a-t-elle fini ses paroles que son manteau est tombé, elle est si enchanteresse et sexy dans sa légère robe à bretelles et de dentelle noire. Avec une silhouette gracieuse, elle est totalement une sirène. Ce qui rend Théophile, qui est déjà sur le point de s'effondrer à cause du médicament, plus impatient du désir.

— Va-t’en !

Crie-t-il difficilement de sa gorge en tournant son regard.

Ignorant son ordre d’expulsion, Vivian s’incline, caresse son nœud de gorge sexy et saillant avec ses doigts minces, lui dit doucement :

— Rassure-toi, je suis propre.

Théophile tient tout de suite ses doigts qui sont en train d’élever ses désirs, dit froidement :

— Je n’en ai pas besoin.

Cependant, l’effet du médicament est de plus en plus évident, comme une force insolente dans son corps qu’il n’arrive pas à ignorer.

— Tu es sûr ?

Vivian voit tous ses changements dans les yeux, plus la couleur est foncée, plus le désir est ardent.

— C’est insupportable comme ça, non ? Je ne t’importunerai pas, je n’ai besoin qu’une somme d’argent pour soigner la maladie de mon proche. Un million est suffisant.

Elle sait que les grands personnages comme lui détestent le plus d’être importunés, elle veut donc le laisser se détendre en se montrant faible.

Vivian enroule légèrement ses lèvres, fait des soufflements vers l’oreille de Théophile. Ce dernier se sent mou et engourdi de l’oreille jusqu’au cerveau, comme s’il était frappé par le foudre. Ce sentiment est comme la dernière paille qui écrase le chameau, et finalement Théophile ne peut plus se contrôler.

Il se tourne pour peser sur Vivian dans le lit douillet, de passif à actif, il va dompter cette femme qui vient d’allumer son désir.

Théophile ressemble à un loup éveillé, fixe son regard aigu sur la proie délicieuse qui est sous son corps.

A la lueur de la lampe, sa peau de neige est si blanche pour refléter la lumière, brillante comme jade, glissante comme la soie. On ne peut plus la lâcher dès la première touche.

Vivian trouve qu’elle va être avalée par cet homme. Elle a peur tout à coup, cependant il est tard.

Sa robe noire de dentelle est déjà déchirée par les grandes mains de Théophile, l’air frais rampe sur sa peau nue.

La lumies met l'ombre se croisent, les bras et les jambes s’enlacent, l’air est parfumé.

Fermant les yeux, elle supporte tout en silence.

A l’instant du moment où elle se sent mal, une larme coule de son coin d’œil.

Théophile est un peu surpris, c’est vrai qu’elle est propre.

Pendant toute la nuit, Vivian n’arrive pas à s’endormir. Théophile est si fort pour la faire mourir.

A ce moment-là, elle avait peur que la dose normale n’était pas suffisante pour Théophile, donc elle en a mis un peu plus. Cependant elle ne s’y attendait pas que la victime soit elle-même.

Longtemps, il se lève, comme un fauve qui a déjà mangé à satiété.

— Prends le médicament.

Jetant une pilule sur le lit, Théophile dit-il froidement :

— Ne me laisse de problème.

Cette nuit, il était trop excité pour mettre le préservatif, mais heureusement on a mis des pilules dans les chambres d’hôtel pour en cas de besoin.

Calme, Vivian prend la pilule, la met dans sa bouche et puis boit de l’eau.

— Prends ton argent et pars tout de suite. Ne me laisse plus te revoir.

Son ton est plus froid, comme s’il était gelé :

— Sinon... je ne sais pas qu’est-ce qui se passera.

Après les paroles, Théophile part à la salle de bain.

Après avoir entendu le bruit de l'eau de la salle de bain, elle se lève du lit avec force en endurant la douleur, s’habille prestement, prend le chèque qui a été mis à la tête du lit, la met dans la poche de son manteau, se retourne et part.

Dès le départ de l'Hôtel Printemps, Vivian a sorti la pilule sous sa langue.

Elle lève la main pour essuyer sa bouche, et puis entre dans un taxi. Elle se sent tellement complexe, ne peut plus se contenir, les yeux deviennent rouges de tristesse.

C’est sa première fois, elle aurait dû la donner à l’homme qu’elle aime, mais elle l’a donnée à un inconnu. Désormais, elle n’est plus propre.

Tout ce qu’elle veut maintenant, c’est de concevoir un enfant comme prévu, un enfant qui peut sauver la vie à Honoré.