Chapitre 7 : Le héros sauve la beauté
Vivian s’assied sur un banc de style européen à côté des massifs de fleurs au bord de la piscine, et elle est en train d’avoir un appel vidéo avec sa fille.
— Maman, tu es si belle aujourd’hui comme une fée.
Dianthe regarde Vivian, qui est très belle aujourd’hui, avec une surprise dans ses grands yeux.
— La parole de ma chère fille est vraiment mielleuse, se dit Vivian.
— Maman, y a-t-il beaucoup de beaux jeunes hommes à la soirée ?
Le petit ange prend son visage dans ses mains, en clignant ses grands yeux curieux.
Tout à coup, un mauvais pressentiment traverse l’esprit de Vivian.
— Maman, je dois vraiment te dire, tu devrais saisir cette bonne opportunité pour te marier avec un homme grand, beau et riche. Tu auras un bel avenir et ne travailleras pas si dur.
Dianthe commence à réfléchir au mariage de sa mère.
— En plus, tu ne sais pas te soigner. Je ne peux pas te contrôler de toute façon. Il vaut mieux que tu trouves un mari pour te soigner.
— ...
En écoutant le ton comme un adulte de sa fille, Vivian ne sait pas s’il faut rire ou pleurer.
— Il suffit de t’avoir à mes côtés, et tu pourras me soigner quand tu seras grande.
Elle ne réfléchit vraiment pas aux relations amoureuses. La seule chose qu’elle veut faire, c’est de gagner plus d’argent quand elle est encore jeune, de sorte qu’elles puissent avoir une vie tranquille à l’avenir.
— Maman, j’épouserai Frère Siméon du groupe Burning Boys dans le futur, alors je n’aurai pas le temps de m’occuper de toi, dit Dianthe « avec dédain ».
Dianthe est une fan du groupe Burning Boys. Elle préfère Siméon Vacher parmi les trois membres de ce groupe. Elle s’éprend de lui.
— ... Bon, dit Vivian, alors vous pourrez me soigner ensemble.
— Non, Frère Siméon est tellement occupé, refuse Dianthe sans hésitation.
— ...
Vivian se demande si elle est sa vraie enfant.
— Maman, je vais regarder l’émission de Frère Siméon, n’oublie pas de trouver un mari.
Dianthe raccroche le téléphone après lui avoir envoyé un baiser.
Vivian sourit, seulement sa fille peut la faire sourire du fond du cœur.
La piscine est entourée d’arbres, de bambous est de fleurs. La nuit est très calme.
Elle lève la tête et jouit du beau paysage du ciel. La nuit est douce. Les étoiles brillent comme des diamants.
— Es-tu Vivian ?
Soudain, une voix se fait entendre, brisant cette rare tranquillité.
Vivian ouvre les yeux et voit une belle femme à deux mètres. Celle-ci a une taille bien prise et porte une belle robe blanche, mais la colère sur son visage a détruit cette beauté.
— Qu’est-ce que vous voulez ?
Vivian se met debout gracieusement et reste calme.
— Sais-tu qui je suis ? dit la femme avec arrogance.
— En quoi cela me regarde-t-il ? demande Vivian.
— ...
La femme est ignorée et son visage change en un instant.
— Je connais Théophile Laval et Dominique Henry, tu ne veux pas savoir nos relations ?
La femme continue de lui demander en serrant les dents.
— Désolée, je ne m’intéresse pas vraiment à le savoir.
Face à la provocation sans cause de cette femme, Vivian choisit de ne pas répondre. Elle se retourne et part gracieusement.
La femme s’avance pour l’empêcher et déclare son identité :
— Je suis Jeanne Roussel, la fille du Groupe Roussel de la Cité K. Théophile Laval est mon frère, et Dominique Henry est mon petit ami. Mlle Loisy, tu ferais mieux avoir du tact.
Vivian sourit légèrement, étant ni hautaine ni obséquieuse, elle dit :
— M. Henry et moi, nous avons seulement une relation de coopération.
— Les petits designers comme toi, vous considérez simplement le travail comme une chance pour épouser un homme riche, dit Jeanne en la méprisant.
— Alors M. Henry va vous expliquer.
Vivian sort son téléphone du sac à main et compte appeler Dominique.
— Tu penses que je te donnerai la chance de lui porter plainte ?!
Jeanne ne garde plus le sourire, avec l’air sombre, elle lève la main et veut donner une gifle à Vivian.
Vivian n’a pas peur, et reste calme. Elle lève aussi la main et saisit le poignet de Jeanne, puis elle dit d’une voix grave :
— Arrêtez, Mlle Roussel, ma patience a des limites.
Jeanne est stupéfaite par ses yeux perçants, mais elle ne veut pas la laisser partir.
En retirant sa main droite de force, elle allonge secrètement son bras gauche vers Vivian et la pousse fortement.
Derrière Vivian se trouve la piscine. Perdant l’équilibre, elle tombe renversée en arrière. Mais en même temps elle saisit la main de Jeanne et la traîne ensemble.
FLOC !!!
La surface de la piscine était calme avant. L’eau rejaillit et il y a des vagues maintenant.
Théophile, qui est en train de venir vers la piscine, entend le bruit énorme du floc et accélère ses pas. Avec la douce lumière du bord de la piscine, il voit Vivian et Jeanne se débattre dans l’eau.
— Théophile, sauvez-moi... dit Jeanne, en voyant Théophile près de la piscine.
Avec le visage calme, Théophile ôte rapidement son veston et ses souliers en cuir noir. Il se jette à l’eau gracieusement et paraboliquement.
Il nage comme un marlin. Jeanne sourit triomphalement lorsqu’il nage vers elle.
Mais Théophile nage vers Vivian et la prend dans ses bras.
— Serre-moi.
Ses yeux sont si profonds et encore plus sombres que la nuit.
Elle enroule le cou de Théophile. Les deux personnes sont proches. Elle peut sentir son muscle solide sous la chemise et sa force masculine.
Pendant la nuit du début du printemps, l’eau de la piscine est très froide mais Théophile est chaud comme le feu. Cela rend rouge le visage pâle de Vivian.
Dès qu’ils sortent de l’eau, Vivian lâche prise consciemment et recule, gardant ses distances.
— Merci beaucoup, M. Laval.
Théophile regarde Vivian, qui est trempée par l’eau et pure comme un lotus, ses yeux en amande étant humides et tendres.
Sa robe cintrée est mouillée et devient semi-transparente. Et sa taille svelte se dessine. On ne pensait pas qu’une femme mince et grande comme elle était tellement plantureuse. Elle a de la poitrine, une taille de guêpe, le teint blanc et de longues jambes.
En voyant ses lèvres bleues, Théophile ramasse le veston par terre et le pose sur ses épaules.
Son comportement comme gentleman et sa délicatesse font éprouver à Vivian des sentiments compliqués et elle ne sait pas comment réagir devant lui.
— Ça va ?
Théophile lève sa main et essuie l’eau sur ses cheveux noirs.
— Oui, dit Vivian en hochant légèrement la tête.
Voyant que Vivian attire facilement l’attention de Théophile, Jeanne serre les dents en colère en pensant que Théophile ne la voit jamais du début à la fin.
— Théophile, mon frère, sauvez-moi... ah, je m’étouffe... hurle Jeanne, essayant d’attirer l’attention de Théophile.
— Je n’ai pas de sœur. Peux-tu être responsable des conséquences de prétendre être ma sœur ? dit Théophile, en voyant Jeanne se débattre dans l’eau avec ses yeux profonds et froids.
Jeanne tombe dans le désespoir.
— M... M. Laval, cette femme veut non seulement séduire Dominique, mais aussi vous tenter, vous ne pouvez pas être dupé par elle, dit Jeanne.
Théophile ignore ses infamies sur Vivian, mais dit à celle-ci :
— Allons-y.
Après quelques pas, ils rencontrent un gardien.
— Quelqu’un est tombé dans l’eau, sais-tu ce que tu dois faire ?
Le gardien hoche la tête et court pour sauver Jeanne. Mais elle est déjà tombée dans un semi-coma.
Le gardien tapote son visage quelques fois mais elle ne répond pas. Il commence donc à faire un message cardiaque et une respiration artificielle pour elle...
En ce moment, une personne vient ici, ses yeux sont particulièrement brillants dans la nuit.
— Est-ce qu’elle est réveillée ?
Jeanne ouvre ses yeux et voit un visage familier, puis elle dit en souriant :
— Dominique, c’est toi qui m’as sauvée ?