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Chapitre 3 : Vengeance pour l’humiliation d’aujourd’hui

Vivian contient ses larmes, n’arrive pas à trouver un mot pour répliquer.

— Mais Honoré, il y avait une raison...

— Ca suffit ! Je ne m’y intéresse pas. Maintenant écoute-moi.

Honoré retire froidement son regard, en même temps, il retire aussi l’affection qu’il lui a donnée. Ce qu’il reste encore, ce n’est que de la cruauté et l’indifférence.

— Moi, Honoré, et elle, Vivian, nous dissolvons l’engagement de mariage aujourd’hui. Désormais, le mariage de chacun n’est plus l’affaire de l’un et de l’autre.

Tout à coup, le cœur de Vivian est déchiré. Elle regarde Honoré qui est juste devant ses yeux, se sent pourtant qu’ils sont séparés par des milliers de montagnes et de rivières.

— A cette occasion, je voudrais remercier une personne de son accompagnement, de son soin et de son encouragement, elle s’occupait de moi de tout son cœur au moment où j’étais malade.

Honoré dit ces paroles avec un visage plein de tendresse, comme s’il était quelqu’un d’autre que celui qui regardait Vivian.

Après ses paroles, Honoré ouvre la portière à côté, tend gentiment sa main vers la personne dans la voiture. Une autre main, blanche comme jade, est posée légèrement sur la paume d’Honoré.

En tenant la main d’Honoré, Romane sort doucement de la voiture.

La robe de princesse en couleur rose, la peau laiteuse, les yeux brillants comme s’ils pouvaient parler, et enfin le sourire caressant, tout rend Romane attrayante comme les jolies fleurs du printemps.

Se tenant ensemble, les deux personnes, l’un, beau et élégant ; l’autre, jolie et mignonne, sont un couple parfait.

— Romane, je te remercie pour ta persistance, tu m’as donné une nouvelle vie.

Honoré s'agenouille avec un seul genou sous les yeux de tout le monde :

— Romane, épouse-moi et m’accompagne toute la vie, d’accord ?

Honoré tient à la main une bague de diamant qui réfracte la lumière de soleil et rayonne une lumière d’arc-en-ciel. Le diamant pur qui pèse 6.6 grammes rend tout le monde envieux.

— D’accord, d’accord...

— Epouse-le, épouse-le...

Touchée par cette scène, des larmes perlées sont dans les yeux de Romane. Elle regarde Honoré affectueusement, sans hocher sa tête.

— Romane ? Comment ? Tu ne veux pas ?

A travers le regard de Romane, Honoré voit son hésitation et son complexe.

— Honoré, je... bien sûr que je veux. Mais... Vivian t’aime tellement, je ne peux pas...

Romane fronce les sourcils, secoue la tête tristement,

— Même si elle a fait des fautes, mais, s’il te plaît, donne-lui une chance d’accord ? Pardonne-la et vous serez heureux.

— Ma Romane, quelle naïveté et quelle bonté !

Honoré se lève, pose doucement ses bras sur les épaules de Romane.

— Ce n’est pas moi qui ne veux pas lui donner une chance, mais c’est elle qui m’a abandonné sans aucune pitié. Elle a disparu au moment où j’avais besoin d’elle, en outre, elle a même... un enfant illégitime ! Et toi, c’est toi qui m’accompagnes toujours. Je ne serai jamais guéri sans toi !

— Honoré, j’ai tout fait volontairement. Quant à Vivian, ce n’est pas facile pour elle non plus.

Romane demande son pardon pour Vivian, comme si elle était généreuse et bienveillante.

Vu que Romane a l’air naïve et inoffensive, Vivian se sent froide et douloureuse.

— Romane, n’aie pas de fardeau, c’est elle qui a fait du mal en premier. Moi, Honoré Rives ne peux absolument pas accepter une femme n’ayant pas de pitié comme elle.

Pour consoler Romane qui s’inquiète pour Vivian, Honoré dit :

— Romane, tout ce que je veux maintenant, c’est être avec toi, je t’aime. Et toi, tu m’aimes ?

Romane pince les lèvres, des larmes coulent sur les joues, a l’air pauvre mais charmante.

— Dis-moi, est-ce que tu m’aimes ?

— Oui... je t’aime, je t’aime beaucoup ! Mais...

Elle tourne son regard à Vivian, qui se trouve à quelques mètres :

— Vivian, Honoré m’aime, et moi aussi je l’aime. S’il te plaît, agrée la relation entre nous et, félicite-nous, ça va ?

— Romane Loisy, Honoré Rives, je vous souhaite... une prompte mort.

— Vivian, Honoré vient de guérir, si tu veux exercer une vengeance, tu peux te venger de moi, je n’ai pas peur. Mais s’il te plaît, ne dis pas... ne dis pas comme ça sur Honoré...

— Romane, ne la supplie pas, elle ne le mérite pas !

Baff ! Une gifle est tombée sur le visage de Vivian, la trace rouge des cinq doigts est effrayante.

— Après avoir fait des choses si humiliantes, comment oses-tu prononcer des malédictions contre ta petite sœur ? Pourquoi une personne si méchante fait une partie des Loisy ! Tu as perdu la face de toute notre famille !

A peine est-il arrivé qu’il a entendu ces paroles méchantes, Guillaume Loisy se met en colère.

— Vivian, si tu ne tiens pas à Honoré, alors il ne faut pas reprocher Romane. Elle est ta petite sœur, comment peux-tu dire ces paroles ? Tu veux que nous mourions de colère, c’est ça ?

Louise Boyer, la mère de Vivian, reproche sa fille qui n’est bon à rien à ses yeux.

— Papa, maman, pourquoi vous êtes venus aussi...

Romane dit-elle avec des joues rouges, comme si elle était un enfant gâté.

— Si nous ne venons pas, qui sera ton soutien ?

Guillaume regarde Vivian furieusement, veut même éliminer cette excroissance disgracieuse.

— Rassure-toi, je ne la croirai pas quoi qu'elle dise. Ta mère et moi, nous sommes tous pour l’amour entre toi et Honoré. Quant à cette saligaude, elle n’a plus rien à voir avec les Loisy !

— Papa, Vivian a besoin de nous maintenant, elle était confuse pour un moment, c’est pour ça qu’elle a été corrompue. Il faut que nous l’aidions.

Romane essaie de persuader ses parents avec sa « gentillesse ».

— L’aider ? Personne ne peut l’aider si elle se vautre dans l’ordure !

Guillaume rit au nez. Et puis, il frappe légèrement l’épaule de Romane, dit doucement :

— Heureusement, on a encore une fille comme toi, qui nous ne désespère jamais. Sois bien ensemble avec Honoré et puis papa et maman peuvent nous rassurons.

— Oui ! Il est impossible pour Les Rives d’accepter une femme aussi éhontée ! Elle ne mérite même pas d’être servante d’Honoré !

Jules Rives, le père d’Honoré, est arrivé en même temps. Lui aussi il a choisi Romane.

— Romane, c’est toi qui es notre belle-fille choisie. Si tu n’avais pas fait de ton mieux pour Honoré, il n’aurait pas pu se tenir devant nous en bonne santé.

Marion fronce ses sourcils avec force, a l’air un peu surprise en voyant le visage froid mais magnifique de Vivian et le bébé dans ses bras. Mais finalement, elle tourne son regard.

Vivian se sent tomber dans un tourbillon de désespoir, tant son corps que son cœur sont déchirés en plusieurs pièces.

— Romane, j’ai vraiment besoin de toi.

Honoré rapproche Romane, la baise à la bouche pour qu’elle ne dise rien comme rejet.

Etant surprise, Romane écarquille les yeux. Mais bientôt elle se détend dans cette baisse, lui répond doucement.

Vivian contient laborieusement ses larmes qui vont bientôt déborder des yeux, elle ne peut pas pleurer devant ses ennemis !

Elle a mordu ses lèvres, se sent une odeur sanglante sur le bout de la langue. C’est l’odeur de trahison par ceux qui sont les plus proches d’elle, par ceux qu’elle aime le plus !

Cette conjoncture, c’est l’intrigue planifiée par Romane depuis longtemps. Bien qu’elle ait raison, les explications sont inutiles, personne ne la croira.

Ses parents, considèrent son bébé hors mariage comme une tache qui dégrade les Loisy devant les Rives. Donc ils veulent l’abandonner, pour garder l’alliance entre les Rives et eux, à travers leur petite fille, qui est propre et pure.

Ce qu’ils veulent n’est jamais la vérité, mais un outil propre.

Même si elle est renversée aujourd’hui, ses yeux pleins de fermeté ne montrent aucune faiblesse.

Vivian ricane en silence en voyant le contraste entre leur bonheur et sa défaite piteuse, jure qu’elle vengera toutes les humiliations un jour.

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