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Chapitre 7

Mon Dieu, la ville de Bertoua était belle y’avait le goudron, chose que je ne connaissais pas. J’avais passé toute mon enfance t adolescence dans un village. J’avais le nez collé à la fenêtre ne voulant rater aucune miette de tout ce qui défilait devant mes yeux.

Les grands magasins défilaient devant mes yeux, les gens marchaient le long du trottoir, les motos circulaient partout. On n’est arrivé à un carrefour et on s’est arrêté à ce moment la d’autres voitures passaient. Quelques voitures peintes en jaune aussi circulaient. Je m’extasiai devant tout donc la ville était aussi grande ? Quelle joie de découvrir tout cela.

J’avais envie de descendre pour entrer dans tous ces magasins, et regarder de près tout ce que je voyais de dehors. Mon grand-frère était assis juste à coté de moi, et maman qui m’accompagnait pour ce grand jour. Il prenait plaisir à tout m’expliquer et me faire comprendre à quoi si ou ca servait. Le nom des quartiers et les panneaux. Maman elle me regardait avec un air bizarre et piaffait à chaque fois que je posais une question pour m’informer.

- Je ne sais même pas pourquoi tu poses toutes ces questions mademoiselle, tu vas à l’internat ca veut dire que tu ne sortiras pas de la clôture, c’est comme une prison. Donc laisse-nous les questions—la Tchuiiiiiiiiiiiiiiip.

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- Mais maman, je me renseigne qu’es ce qui te dérange à ca ?

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- Ah ! je ne vois pas l’intérêt sache que tu es venue fréquenter, et rien que ca la vielle y’a que des gens malhonnêtes et bandits.

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- Ah !lalallaaaa maman, en tout cas la ville est belle, et ou se trouve le quartier nkolbisson ? JJ m’avait dit qu’ils habitent à nkolbisson, j’étais curieuse de savoir ou ca se trouve.

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- Mais tu connais même déjà les noms des quartiers d’ici ?hum !!!

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- Yaaaaaaaa ma’ a bien sur que je me suis renseigner puisque parait que l’internat est à nkolbisson.

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- Hum ! ok tu verras le moment venue donc. Nous sommes déjà presque arrivés à l’Agence voila la pharmacie de Bertoua. Donc trêve de bavardage.

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- Maman, laisse la donc se renseigner un jour elle devra venir prendre le bus toute seule que feras à ce moment la ?c’est normal on sait jamais et en plus elle connait rien.

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- Ok, j’ai moi laissé. Elle s’est mise à tiré sa bouche pour bouder et parler le gros patois moi je ne comprenais rien du tout.

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- Nous sommes arrivés à l’Agence c’est ici que tu devras souvent prendre le bus pour le village. Tu vois ya d’autres Agences mais c’est ici ou de l’autre coté.

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- Ok. Je te remercie.

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On n’est descendu du bus et les Agences étaient pleines à craquer je voyais aussi des filles sortir avec des cantines comme moi. J’ai compris qu’on était certainement collègues rires. En tout cas ca promettait d’être intéressant, l’air de la ville ne ressemblait pas à l’air du village. Ici y’avait beaucoup trop d’air qui passait et on n’avait l’impression d’étouffer.

Y’aune fille qui arrivait aussi au même moment que moi dans le bus, elle avait une cantine aussi et on s’est dit qu’elle allait certainement à l’internat. On se souriait gentiment, je me suis approchée doucement d’elle et je lui ai tendu la main. On n’a commencé à faire connaissance et bavarder comme ci on se connait depuis. Le courant était passé une fois elle allait aussi à l’internat comme moi c’était une ancienne de l’internat. Elle était à son troisième internat. Teerenstra était son 3èeme qu’elle allait connaitre.

Pendant qu’on bavardait, François est allé prendre le taxi et on n’est tous monté. Eugénie et moi on s’est salué Nous avons avancé elle m’a dit qu’elle viendrait le soir.

Nous avons pris la route de l’internat. Toute excitée, j’ai commencé à avoir le cœur qui battait la chamade. Qu’allait devenir ma vie là-bas ? Seigneur je te confie ma vie entre les mains. Sans les parents. Seule face à mon destin.

Arrivé à l’internat le taxi a tourné, sur une rue inconnue j’ai vue ma qu’il y’avait une fontaine, et on n’a continué puis une grande cour comme un terrain de foot et une grande Eglise maman m’a dit que c’est la qu’on va prier souvent. Juste à coté y’avait la maison des ^prêtres. C’était si joli. Enfin on, arriva à une clôture ou j’ai vue les chambres des internes en haut. D’une bâtisse en bas y’avait les salles de classe. En face des dortoirs, on voyait la bâtisse des Directeurs, et en haut les sœurs. Le collège est si beau, les salles de classe étaient partout, et au milieu de la cour, je vois une grande salle intrigué je me suis demandé à quoi elle ressemblait.

Nous, nous sommes dirigés vers la bâtisse des sœurs. La principale nous a accueillis avec un beau sourire. Mais elle est toute petite et bien mince avec son voile de sœur. Y’avait une autre à coté d’elle toute ronde mais l’air très détendue. On prit place et TOUS LES CONSEILS DU MONDE SE MIRENT à PLEUVOIR dans mes oreilles. Puis on fit venir la surveillante de l’internat, une femme très brune, l’air sévère jusqu'à et pas très grande de taille. Elle m’observa avec un air sévère et me demanda :

- Tu es prête pour être une femme sérieuse ?dynamique, responsable bien courageuse ?

- Oui madame.

- Ok, je vais allée à te montrer le dortoir, ici le réveil c’est 5h prière, ensuite étude ensuite bain, enfin petit déjeuner. Pas de retard et pas de fausse note. On n’admet pas les long cheveux ici, donc on va te couper tout ca, elle accompagna cette phrase d’un geste pour monter mes cheveux sur ma tete. J’ai eu un sursaut, pardon ???Mes beaux cheveux ? Nooooon qu’elle histoire. Je détestais déjà cet internat. Ma mère me regardait du coin de l’œil, pour voir ma réaction, je n’exprimais aucun sentiment.Son regard voulait dire tu es prévenue ooooh ma fille. Sortie autorisé les samedis pour aller faire le marché pour les groupes. Et 2 filles par groupes est autorisées de sortir. Le soir nous même on cuisinait pour le groupe et chaque groupe était composé de 10filles. Deux allaient au marché mais tout le groupe rangeait les choses du marché, c’était le grand jour de la lessive et du grand ménage. LE MONSIEUR DEVRA RESTER ICI. Il ne peut pas entrer dans les dortoirs, on n’arrive. Lui dis la surveillante. Je pouvais déjà voire les autres internes, en pagne et qui me faisait des signe de la main, pour m’encourager certainement.

Le dortoir est vaste et contient beaucoup de lit toutes les filles dormaient dans un seul dortoir et la surveillante était juste à coté, j’ai pu choisir mon lit et ma penderie. J’ai remarqué que presque la moitié des lits avaient déjà été pris. Fallait sortir les draps et rangé, le lit ranger sa toilette dans un coffre et les seaux de bain et de lessive restait à la douche. Tous les vêtements destinés aux filles étaient rangé dans le placard de chacune. Pas de culottes, juste pagnes, Kabba, collant tee-shirts robe de nuit. Maman, causait entre temps avec la surveillante.

Ensuite elle nous montrait la douche ou les filles prenaient leur bain. Ensuite nous sommes allés au réfectoire, les tables étaient rangées en ordre. L’armoire ou on rangeait notre gouter. Pate d’arachide, tapioca, et autres. Ensuite nous sommes allées visiter la buanderie, ou les filles faisaient la lessive séchaient le linge et même leur toilettes aussi.

La fameuse salle du milieu est la salle d’études des filles, bien grandes rangé des tables et des chaises ou chacune s’asseyaient pour étudier, ensuite dans la même salle y’avait un podium parait que les internes faisaient des fêtes du collège et donnaient pour cela donnaient une soirée. Cette salle la servait aussi de fête. La visite terminée, maman et François qui pouvait déjà nous suivre purent voir ma salle de classe. Les secondes étaient justes en dessous des dortoirs. Les filles s’activaient partout. J’étais contente de pouvoir avoir de nouvelles amies, et avoir une nouvelle vie. Maman, ne résistait pas à verser des larmes de tristesse, elle qui me criait dessus tout le long de la route elle se mit à pleurer, lorsqu’il fallait se dire au revoir. Ah !lala les mamans, restait sensible quoi qu’on dise.

- Maman ne pleure pas, tu sais qu’elle a grandit ? dit François

- Mais elle reste mon bébé, et qui va encore la surveiller, J’ai peur qu’elle ne se fasse tromper par des voyous de cette ville. Fait attention aux filles, ne te confit pas trop. Ne laisse pas trainer tes choses n’importe comment. Prend soin de toi tu as déjà un portable utilise le en cas de besoin, et tu as entendue le portable est interdit à l’école. Sois sage, fais nous honneur on n’a dépensé trop d’argent. Concentres toi pour tes études. Ne me fait pas mourir de chagrin Ange. Je suis triste de te laisser. Mais on viendra te rendre visite dans deux semaines. Et puis tu as ta sœur Edwige qui est au lycée classique. Comme elle est chez votre tante si tu as besoin de quoi que ce soit demande lui. Ne regarde pas les hommes du collège.

- Maman allons y. Laisse la prendre son envol. Le cœur lourd elle me laissait malgré elle. On s’est embrassé et je suis allée rester assise dans un coin toute seule. J’en ai profité pour envoyer un message à JJ pour lui dire que je suis déjà à l’internat. Toute suite il a répondu que c’était fantastique. On se verra très bientôt. Je souris et restai la pensive.

- Bonjour, je me présente Mlle BITANGA Françoise, je suis en seconde C tu es nouvelle ?

- Oui, enchantée je m’appelle Ange ALAMA.

- Ce n’est pas grave, moi je suis une ancienne je suis ici depuis la 6ème et ca va aller. Je vais t’aider. Déjà il faut qu’on coupe tes cheveux étant donné que la rentrée c’est lundi.

- Déjà ???

- OUI ? ELLE ME SOURIT VIENS JE VAIS TE MONTRER.

- Ok quel dommage quand même.

- Ca va repousser t’en fais pas.

Je regardais mes cheveux s’envoler, j’avais mal au cœur en même temps j’étais la pour étudier. Elle est allée me montrer le derrière ou nous les internes faisons la messe le dimanche quand la sœur décide qu’on ne va pas dans la grande Eglise, et le dimanche on n’allait en tenue à la messe. Nouvelle qui me plaisait bien, car je n’avais même pas les habits pour la messe.

Ma nouvelle vie commençait alors. On n’a sonné la cloche, Françoise m’a fait comprendre qu’on allait au réfectoire. Au menu Hach (haricot bâton de manioc).

C’était le commencement…

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