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Mon vagin, mon champ de bataille

Michel me léchait en oubliant combien il jouait à la malédiction de la vie. Ah oui ! Tout homme qui lèche une femme expose sa vie aux déboires de la vie. Ce que je ne comprends même pas d'ailleurs ; que gagnent ces hommes en léchant une femme ? En tout cas, moi, j'aime qu'on me lèche.

Michel, de ses lèvres barbues et mouillées de salive, m'avait correctement léchée.

– Maintenant, c'est ton tour, tu dois me tailler aussi la pipe, me dit-il en se couchant dans le lit.

Ah ouais ! Il avait raison. S'il ose donner sa vie aux risques de la vie en me léchant, qui suis-je pour refuser de lui tailler la pipe ?

J'attrapai son pénis de ma main fraîche et le fixant droit dans les yeux, j'enfourchai son gros bangala dans la bouche et commençai à le sucer. Son pénis, dans ma bouche, avait l'air d'un serpent. Je le suçai pendant longtemps et très pressée de le recevoir dans mon vagin qui pleurait d'avidité, je montai sur Michel et introduisis moi-même son pénis dans mon vagin. Chevauchant sur lui, les bonnes choses avaient commencé. Au fond de moi, je sentais tous les plaisirs de ce monde. Ah oui, je sentais tous les agréables plaisirs de ce monde dans mon corps.

M'aidant à attraper les seins en l'air, Michel m'aidait à aller plus vite sur son pénis. J'avais de grosses fesses, c'est vrai ! Mais mes fesses ne m'empêchaient pas à faire du sport. Je n'étais obèse après tout. C'étaient seulement les fesses qui dépassaient mon corps. Oui, les fesses avaient occupé une grande partie de mon corps comme occupent les seins chez certaines femmes. Je ne regrettais rien de mon corps en tout cas. J'étais fière de qui j'étais car, j'avais de la beauté. Sur mon campus, les jeunes ont peur de m'aborder parce que j'étais trop belle. Et c'est ce qui arrive aux femmes les plus belles ; plus la femme est belle, plus les hommes ont peur de l'aborder. Il y avait quelques recteurs qui m'invitaient à leur bureau mais puisque je ne manquais de rien, je n'y allais jamais. En ce qui concerne les cours, j'ai une mémoire très fraîche prête à conserver des milliers de pages des cours qu'on nous distillait. Et pour cela, je restais loin de ces rendez-vous.

En effet, après la baise, Michel m'a donné cinq mille francs CFA. Oh ce fameux billet, façon il m'a manqué.

– Merci, lui murmurai-je, très contente.

– Ce n'est rien ! C'est juste pour prendre de l'eau fraîche avec.

– Tant mieux !

Je me reposai un peu pour récupérer mon souffle. Quelques minutes après, je me levai pour reporter mes sous-vêtements et pour finir enfin avec ma robe.

– Je vais partir.

– D'accord et sincèrement, merci de cette visite.

– C'est un plaisir partagé, mon cher.

Michel m'escorta au salon, dans la cour et enfin, sur le portail de sa maison.

– Bien, disons à tout à l'heure ma chérie.

– Oui, à tout à l'heure.

Et je me dépêchai vers la maison de mes parents, non, la maison de mon père car, c'est papa qui a construit sa maison avant qu'une femme le renvoie.

Lorsque j'arrivai sur le portail, j'aperçus ma mère, debout, épaule gauche contre la clôture.

– Où étais-tu pendant toute cette pluie ? me demanda-t-elle d'un ton grave.

– Maman, quel est ton problème au juste ? m'écriai-je, violemment.

– Valentina, c'est sur moi que hausses le ton ?

– Et après ?

Je la surpassai pour pénétrer dans la cour et pour me précipiter vers l'immeuble.

Ma mère, très énervée, se jeta à ma suite. Arrivée au salon, je ne ralentis guère. Je me dirigeai directement dans ma chambre et lorsque j'y arrivai, je verrouillai la porte à la serrure sans attendre une seconde.

Ah oui ! Une femme qui est capable de renvoyer son époux de sa demeure est bien capable de frapper à mort son propre enfant pour devenir héritière.

« Tu as la chance pour avoir verrouillé cette porte », s'écriait ma mère derrière la porte.

Sur mon lit, je riais à gogo.

« Mais tu vas me sentir, espèce de petite bordelle », ajouta-t-elle avant de s'éclipser.

Ma mère me faisait rire. Sinon, comment une mère pourrait traiter sa propre fille de bordelle. Elle a ses raisons après tout.

Je ressortis de ma poche le fameux billet pour l'évaluer encore.

– J'ai vu ce billet il y a très longtemps, me dis-je tout bas.

Et c'était vrai ! J'avais vu ce billet il y a très longtemps. Je n'avais qu'une seule personne qui m'en donnait. Cette seule personne, on l'a renvoyée de ma vie à cause de jalousie.

***

Quelques jours plus tard.

Ma relation avec Michel triomphait. On mangeait notre amour et tout le quartier chantait nos prénom. Rien n'était plus en cachette. Tout était désormais sur tapis. Tout le monde savait que Michel et moi, on mangeait l'amour. D'aucuns osaient même à ajouter qu'on se baisait. Après tout, ce n'était que notre affaire et pas les leurs.

Michel, comme d'habitude, m'avait ramenée des cours. Bien que papa nous avait abandonnées, je ne manquais jamais les cours ; j'y allais mais avec l'aide de Michel. Oui, je lui offrais de temps en temps mon corps en échange de l'argent et de nourriture. Voilà l'une des raisons pour laquelle les parents devraient prendre soin de leur enfant fille quand celle-ci commence à avoir l'âge adulte. Quand un parent néglige sa responsabilité alors que sa fille a déjà poussé les seins, c'est sûr que cette fille va se donner aux hommes pour avoir ce qu'elle veut. Sinon, qui se veut la souffrance ? Personne ! Nul ne veut souffrir. Si tel en est le cas, pourquoi ne pas se coucher aux hommes pour se faire une vie radieuse ? Beaucoup de jeunes filles sont confrontées à cette situation.

De mon retour des cours, j'ai salué ma mère dans le salon. La façon dont elle m'a répondu, j'ai aussitôt su qu'il y avait une anguille sous roche.

– Valentina, appela-t-elle pendant que je m'avançais vers les escaliers.

Je m'arrêtai brusquement pour écouter ce qu'elle tenait à me dire.

– J'écoute, lui répondis-je.

– Sais-tu que les gens parlent mal de toi dans tout le quartier ?

– Et où est le problème ?

– Tu me demandes où est le problème ?

– Mais bien sûr ! Je dois demander à quel niveau se trouve le problème ! Parce que chacun est né libre. Et si chacun est né libre, c'est que nous sommes libres à mener notre vie comme elle nous convient !

Ma mère, bouche bée, m'observait et secouait la tête.

– Donc, tout ce chantage ne te dit rien ? reprit-elle.

– En quoi ça va me dire quelque chose ? Moi, c'est moi ; et eux, ce sont eux. Je perdrai jamais mon temps à parler de leur vie quoi qu'en faille ! S'il faut qu'eux, parlent de moi, qu'ils continuent, maman !

Ma mère me regardait sans savoir plus quoi dire.

– Je peux partir ?

Impuissante, elle acquiesça de la tête.

Je montai les escaliers et m'en fus.

Ah oui, chacun est effectivement libre de gérer sa vie comme bon lui semble. Inutile de s'occuper de la vie de l'autre.

***

Dans le quartier, j'étais devenue populaire et amie de tout le monde. J'avais fini par choisir Mélodie comme meilleure amie. Ah oui, il me fallait une personne à qui me confier de temps en temps.

Dans le quartier, j'avais un seul mec qui me mangeait le cul. Et depuis que j'ai fait sa connaissance, je me suis retirée de l'autre imbécile qui se faisait fortune de mon vagin.

Les jeunes gars du quartier, lorsqu'ils ont senti que j'ai fini par donner mon amitié, ont profité pour commencer à me faire la drague. Je sais qu'aucun homme n'est d'accord avoir de rival et moi-même, je savais déjà que c'était la seule chose qui pouvait gâcher la relation qui m'unissait à Michel. Pour éviter le pire, je ne me fatiguais pas à dire à ces mecs que la relation ne pouvait aboutir. Ceux qui allaient comprendre, comprenaient. Par contre, il y a toujours des têtus ! Bien que je refusais, il y avait quelques imbéciles qui faisaient de grandes promesses. Ne pouvant garder pour moi-même ces secrets, j'ai enfin décidé d'en parler à Mélodie pour avoir de ses conseils.

– Et qu'est-ce qui t'empêche de leur dire oui ? me demanda-t-elle, sérieuse.

– Euh…j'ai peur de Michel.

– Michel est ton père ?

– Je sais qu'il n'est pas mon père mais…

– Alors est-il ta mère ?

– Je…

– Ma chère, tu es une jeune fille très belle ! Ce Michel dont tu parles, si ce n'était pas que ses parents ont du pognon, crois-tu qu'il te mérite ? Ou bien tu ne te mires pas ? Les femmes de ton genre sont celles qui sortent avec les personnes de grandes valeur. Lui, il est qui pour t'empêcher de sortir avec d'autres hommes ? Après tout, n'oublie pas que tu es une jeune fille qui doit bien célébrer ta jeunesse avant d'aller t'installer un jour sous le toit d'un homme. Moi que tu vois ici, j'ai plein de gars. Il y a quelqu'un qui est spécialement chargé pour mes unités d'appel et quand je l'appelle, peu importe ce qu'il fait, il l'abandonne pour aller m'acheter les unités-là d'abord.

– Et il ne te demande pas ce que tu veux en faire ?

– Il va me faire quoi ? C'est le jour qu'il va me le demander que je vais couper le fil qui l'unit à moi.

Ah ouais ! Il est des femmes courageuses.

– Parmi mes mecs, il en a qui est spécialement chargé du renouvellement de ma pommade et de ma coiffure. Quelqu'un d'autre est là, c'est pour le shopping.

– Et ne savent-ils pas qu'ils ont des rivaux ?

– Mais, quand tu me regardes, me ressemblé-je à une idiote ? Il faut être idiote pour se faire découvrir ! D'ailleurs, aucun parmi eux ne touche à mon téléphone. Je ne suis pas le genre de femme qu'un homme se permettra à fouiller le téléphone. Peu importe l'autorité de cet homme, il doit attendre que je vienne sous son toit d'abord avant de mettre à l'épreuve son autorité.

J'écoutais ma camarade qui me parlait avec toutes les sincérités de son âme.

– Et que me conseilles-tu ? m'enquis-je, triste.

– Si de tout ce que j'ai raconté tu n'as pas la réponse à ton inquiétude, c'est que tu ne l'auras plus jamais.

– D'accord, je dois commencer à accepter les avances n'est-ce pas ?

– Tu as enfin compris.

– D'accord, merci ! L'acceptation ne posera aucun problème. Le problème, c'est lorsque Michel découvrira mon plan d'infidélité.

– S'il l'apprend, va-t-il te tuer ?

– Non.

– Et pourquoi t'en fais-tu ? S'il va partir, qu'il s'en aille sinon où est le problème ? Pourra-t-il répondre à tous tes besoins ?

– Euh…il essaie.

– Ce n'est pas le fait qu'il essaie qui compte. Peux-tu avoir besoin de vingt mille et le lui dire et il va t'en donner ?

– Où, jamais !

– Et tu dis quoi ? Moi que tu vois, mes mecs sont prêts à tout pour moi parce qu'ils savent chacun que je ne suis pas l'aide pour manquer de mari. Ou quand tu me regardes, suis-je laide ?

– Tout sauf ça !

– Et pourquoi ne pas vivre heureuse à la faveur de ma beauté ?! Quand la femme est belle, peu importe le rang social de ses parents, elle ne manque jamais de quoi subvenir à ses besoins.

Mélodie me parlait et je perdais la tête. C'est alors que j'ai compris que dans la vie, nos seules idées ne peuvent jamais nous conduire à la perfection.

Je poussai un long soupir et acceptai tout de ma copine. Considérant tout ce qu'elle m'a dit, je lui accordai mon avis.

– Pas de souci, je mettrai tes conseils en pratique.

– Tant mieux, répondit-elle.

– À présent, il faut que je rentre ; je repasserai te voir dans la soirée.

– Il n'y a pas de souci, ma chérie. Je compte même aller chez ma coiffeuse dans deux heures ; je passerai te chercher peut-être à la maison.

– Ça marche ; je me serais déjà réveillée de ma sieste, lui répondis-je.

– D'accord, on garde le contact.

Et je me levai pour me diriger vers la cour. Arrivée dans les rues, je somnolais tellement que je marchais les pas pressés pour vite rentrer à la maison. Lorsque j'arrivai sur le portail et franchis la cour, je me dépêchai vers le salon et enfin sur la porte de ma chambre. Lorsque j'entrouvris la porte, j'aperçus un gros boa sur mon lit. Je voulus m'écrier mais j'entendis : « Valentina, n'ose pas crier sinon tu mourras sur-le-champ ».

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