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La fille aux grosses fesses

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Pierreanstea
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Résumé

On m'appelle Valentina, la fille aux grosses fesses. Pouvez-vous imaginer les actes que j'ai posés avec mes grosses fesses ? Oh, façon j'ai beaucoup péché contre les hommes. J'ai fait égarer plein d'âmes sous la mer. Je n'ai pas envie de beaucoup bavarder en résumé. Alors, lisez mon histoire pour savoir comment vous comporter dans la vie et partout où vous êtes, c'est important.

intimitéSexepossessifvampiremafiatragédieles contraires s'attirent

Qui suis-je ?

Je suis une belle jeune femme. Et quand on parle de belle jeune femme, vous savez déjà de quoi il veut s'agir ! Une belle jeune femme, c'est celle qui a un bon devant et un bon derrière. Pourquoi manquer de reconnaissance envers le Père, Créateur du ciel et de la terre lorsqu'il nous gave des bonnes choses ?! En tout cas moi, je suis reconnaissante pour ce qu'il a fait de moi. Il m'a donné une belle poitrine et de grosses fesses. À cause de mes fesses, tout le monde m'appelle “La fille aux grosses fesses”. Moi-même, j'en suis consciente car, quand on a quelque chose, on le sait. Ou qui d'entre vous peut me dire que lorsque le riche est riche, il ne le sait pas ? Il le sait ! Lorsque Dieu lui donne la chance d'acheter une grosse voiture, il est content parce qu'il sait jusqu'à quel point Dieu l'a comblé en lui donnant cette belle grâce.

Donc j'étais aussi heureuse de cette belle grâce que Dieu m'a offerte. Ah oui, il faut que je lui en sois reconnaissante. Il nous arrive parfois de rencontrer des gens de même sexe que nous et considérant la beauté de cette personne, on se dit tout bas : que cette personne est jolie !

C'est exactement cette beauté que Dieu m'a offerte. Quand je sors de la maison pour me promener, non, pour vadrouiller, je reconnais en moi combien je veux nourrir les yeux des hommes et des femmes. Oui, quand on est extrêmement beau ou belle, tout le monde nous regarde. On devient une personne imaginaire. Oui, c'est dans l'imagination que le peintre ou le dessinateur pourrait exagérer le charme d'une personne fictive.

Qui suis-je en réalité parce que jusque-là, je ne me suis pas encore présentée. J'ai bien envie de vous dire mon prénom mais cela importe peu. Le seul prénom par lequel tout le monde me désigne, c'est “La fille aux grosses fesses”. Même ma propre mère, c'est sous ce pseudonyme elle m'appelle. Bien que j'aie un prénom, tout le monde préfère m'appeler ainsi. Moi, j'ai un père. C'est un polygame, ce monsieur ; un polygame qui ne sait comment gérer deux femmes. Voilà l'une des raisons qui me fait dire que tous les hommes n'ont pas l'art d'avoir deux femmes. Pendant que d'aucuns gèrent correctement leur foyer de quatre voire cinq femmes, d'autres n'arrivent même pas à pouvoir gérer deux seulement. En tout cas, c'était le cas de mon père. Sinon je me demande comment un homme qui a deux femmes pourrait se laisser guider par une de ses femmes alors qu'il en a deux ?

Mon père a fuit de sa propre maison qu'il a construite avec son propre argent pour aller louer une chambre pour sa deuxième femme à cause de ma mère. Pourquoi cette réaction de sa part ? C'est tout simplement parce que ma mère, se prenant pour la première femme de mon père, s'est levée un jour pour dire à mon père qu'elle ne voulait plus voir la deuxième femme de mon père dans la cour de la maison sinon, qu'elle la tuerait. Comment une femme peut-elle oser dire un truc pareil à son mari si effectivement elle a perçu une bonne éducation auprès de ses parents. Ce n'est pas une manière de vouloir à ma mère mais si j'étais à la place de mon père, je n'obéirais pas. Savez-vous que mon père a obéi en faisant ce que ma mère lui a demandé ? Au lieu de renvoyer ma mère de la maison, mon père s'est donné du luxe plaisir à déménager la femme innocente qui était tout le temps calme. Voyez-vous jusqu'à quel point la jalousie entraîne nos pas ?

Mon père a obtempéré et bienvenue la souffrance. Quand il a fini de déménager sa deuxième femme de la grande maison qu'il a construite, il était venu chercher un soir sa grande valise. Depuis qu'il est parti, la misère a occupé sa place dans la maison. J'ai seulement deux sœurs. Je n'ai pas de frère. Je suis l'aînée de mon père et de ma mère. Je suis une grande fille. Je suis étudiante en droit, deuxième année. Mon père est tellement riche que pour partir à l'école le matin, je lui prends cinq mille francs pour mon déjeuner. Par semaine, je lui prends trente mille francs. Il me pourrit tellement d'argent que je ne sais même plus qu'il y a des gens qui, pour trouver même cinq cents francs, il leur faut beaucoup de travail. Mais c'est normal ! On suppose que vous êtes nés dans la richesse ; alliez-vous croire qu'il y a le contraire de la richesse qu'est la pauvreté ? Mais non ! Puisque vous allez trouver tout facile. Ah ouais ! Vous allez croire que la vie est faite de bonnes choses et jamais de mauvaises choses. En tout cas, c'était comme ça que je prenais la vie jusqu'au jour où ma mère a fait appel à la misère. Oui, c'est elle qui a appelé la misère à nous assister sinon, comment une femme pourrait se donner autant de courage à faire cette loi à son homme ? Ne trouvez-vous pas que toute parole n'est absolument pas parole ? Dans un foyer, n'est-ce pas l'homme qui décide ? Ou dans un foyer, n'est-ce pas seulement l'homme qui urine dans une bouteille ? La femme peut-elle le faire ? Dans quoi la femme peut chercher à uriner et l'homme, avec son tuyau, en serait incapable ?! Je ne vois pas encore. Voilà pourquoi la place de l'homme est indiscutable. Après tout, mon père était libre d'épouser le nombre de femmes que désire son cœur. La personne a de l'argent et sans sortir de chez lui tout un mois, nous ne manquerons de rien. Mais voilà, ma mère a compromis un beau jour la belle relation qui était entre papa et nous. Et ce qui aurait encore énervé mon père davantage dans la situation, c'est le fait que la deuxième femme de mon père était une femme très calme. Elle n'aime pas le bruit. Elle est toujours calée dans sa chambre. Moi je l'admire beaucoup car, étant la petite femme de mon père et en même temps ma petite mère, elle sait comment me chérir. Elle rit beaucoup avec nous et je ne sais pourquoi ma mère aurait préféré qu'elle quitte la maison. Mon père, voulant punir ma mère, ne savait pas qu'il nous faisait aussi du mal. Le premier jour où je lui ai téléphoné après son départ pour lui demander mon argent de poche, il m'a insultée par le téléphone. J'ai pour la première fois de ma vie méconnu mon père. Mon père qui ne m'a jamais traité d'imbécile m'a traitée d'impolie et m'a interdit de lui téléphoner prochainement. Voyez-vous déjà en quelque sorte combien les propos de quelqu'un pourraient facilement vous rendre la vie difficile ? Ah oui, toutes les paroles ne sont pas paroles. C'est d'ailleurs l'une des raisons pour lesquelles un adage africain dit : « avant de dire quoi que ce soit, il faut tourner mille fois sa langue car, une parole tombée de la bouche est irrécupérable ».

C'est vrai ! Avant d'injurier même son propre enfant, on doit faire très attention. On ne doit pas agir comme une mère qui s'est fait du mal en traitant son propre enfant de bâtard. Comment une mère bien consciente peut-elle oser injurier son propre enfant qu'elle a gardé dans son sein pendant neuf mois de ce terme. Quand elle disait cela à son enfant, elle ne savait pas que son beau-père était derrière la porte. Trois jours après seulement, une réunion a été convoquée. Ce jour-là, le beau-père a demandé à notre commère qui était le vrai père de son enfant qu'elle injuriait de bâtard. Cette femme n'a pas pu répondre. La conséquence ! Elle a été renvoyée de la maison. Tout le monde l'a prise comme une femme prostituée. Sinon, comment peut-elle oser traiter son propre enfant de ce terme malsain. Voilà ce que sa bouche lui a créé.

Ma mère a fait appel à la misère de sa sale bouche et manger était devenu chose difficile. Pour nous donner à manger, il faut qu'elle téléphone à ses frères et sœurs. Ces derniers, c'est tardivement qu'ils lui font de petits gestes. Elle avait cherché à se faire excuser auprès de papa mais mon père était quelqu'un qui faisait partie des personnes dont les décisions restaient irréversibles. Oui, quand mon père dit non, c'est sur le non qu'il s'arrête. Il ne dit jamais non pour un peu plus tard dire oui ; jamais ! Ma mère lui a plusieurs fois rendu visite pour qu'il revienne à la maison mais ce gars a refusé. Je me suis rendue moi aussi dans sa nouvelle maison. C'est la même chose qu'il m'a dite. Il m'a même ajouté que si nous voulons, nous pouvons vendre la maison pour nous gérer avec l'argent. Entendez-vous ce monsieur ? Et si nous vendons la maison, où allons-nous dormir ? Voyez-vous l'audace de ce monsieur ? Après tout il a raison. Mais ce n'était pas la peine de punir la fautive et à la fois, les innocents. Mais c'est souvent ce qui se passe dans la vie. Même dans les écoles, nous en vivons le cas. Il suffit qu'un élève malappris commette une erreur et toute une classe est punie.

Mon père, à voir sa réaction, on dirait qu'il s'attendait déjà à cet agissement. Il s'attendait qu'un jour, ma mère lui parlât sous ce ton pour qu'il finisse avec elle pour toujours.

Puisque mon père m'a déjà appris la belle vie, que dois-je faire tout le reste de ma vie ? C'est comment continuer à vivre cette vie meilleure qui sera ma vision. Mais voilà que tout a chamboulé en seconde au point où, pour me rendre sur le campus, même une pièce de cent francs, je n'en trouve pas. De cinq mille francs comme argent de poche à zéro franc, ne trouvez-vous pas ça trop méchant ?

C'est la seule chose qui m'a induite dans la prostitution. Qui pourrait imaginer une seconde que tous nos actes sont observés dans l'ombre par le démon ? Qui pourrait imaginer que de simple prostituée, je suis devenue servante du diable et que avec ma beauté, mes grosses fesses et mes gros seins, je nuirais à la vie de plein d'hommes.

Lisez mon histoire pour comprendre de quoi est capable la sorcellerie. Oui, la sorcellerie, elle est sans pitié. Elle est comme le sida qui n'a pitié de personne. Je sais que vous allez m'en vouloir mais ce n'est pas ça mon souci. Mon souci, c'est que vous fassiez très attention dans la vie car, tout ce qui brille n'est jamais de l'or. Je sais que vous aimez les histoires érotiques ; mon histoire en est une. Et loin de l'érotisme, elle parle aussi de beaucoup de pièges du monde des ténèbres.

Lisez mon histoire, elle pourra vous sauver des pièges du diable. Bonne lecture et Hasta la Vista.