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Chapitre 4

Eme et Odabieri sortent de puiser de l'eau, elle sont entrain de causer en rentrant ayant chacune leurs bassines d'eau sur la tête. En même temps on montre une belle jeune fille au teint clair élégamment habillée dans son pagne Complet jusqu'au foulard. Elle tient en main une queue de cheval et est accompagnée de deux jeunes filles qui sont différentes d'elles. C'est la princesse du royaume Ibo avec ses deux servantes. Elles vont dans le sens opposé que Eme et sa copine donc à un niveau elles se croisent, Odabieri la salut.

Odabieri : bonjour chère princesse Amara ! Dit-elle en faisant une courbette.

La princesse ne répond pas, mais elle attends quand même que EME la Salut, sauf que celle-ci ne la gère même pas et passe sa route. La princesse Amara n'approuve pas ce comportement et s'arrête pour se retourner derrière puisque Eme l'a traversé.

Amara : hey ! Toi là !

Eme sait qu'elle s'adresse à elle mais ne s'arrête pas, pourtant Odabieri s'arrête.

Odabieri : Eme la princesse t'appelle.

Emeka : je ne l'ai pas entendu prononcer mon nom donc je ne vois pas pourquoi tu insinue qu'elle m'appelle.

Amara : quelle audace ! Donc non seulement tu oses passer sans me saluer moi la reine du royaume Ibo, mais en plus tu me manque du respect, je t'appelle et tu refuses de t'arrêter ?

Eme : stuippp! Pardon Oda viens on s'en va !

Amara devient furieuse, elle fait signe à ses deux servantes, les deux courent et poussent Eme, sa bassine quitte de sa tête et tombe. Elle devient furieuse.

Amara : c'est ainsi que je traite celles qui me méprisent, et c'est la toute dernière fois que tu passes sans me saluer alors que tu m'as vue, moi la princesse Amara ! Servantes on s'en va !

Elle fait des manières en se retournant, ses servantes marchent au même rythme qu'elle. Quant à Eme, on l'a connait tous, elle ne peut pas laisser passer cela, elle regarde Amara avec fureur, puis elle coure porter la bassine de Odabieri qui s'était déjà déchargé pour assister à ce que sa copine préparait.

Odabieri : hey !

Eme coure avec la bassine et une fois derrière la princesse et ses servantes elle s'arrête et les arrose avec toute cette eau

Amara : AHHHHHHHHH !!! Crie-t-elle.

Elle se retourne directement.

Amara : t'es folle ! Quelle bourge ! Servantes remettez-la à sa place !

Les deux servantes s'exécutent et courent vers Eme celle-ci range les manches de son abit, plit sa jupe et se met en position.

Eme : c'est finit pour vous !

Avant qu'elle ne bondissent sur Eme, elle fait le premier pas en les poussant toutes les deux, puis elle attrape une et la malaxe bien, l'autre intervient derrière elle mais elle la pousse.

Odabieri : oui ! C'est très bien Eme ! Tape les correctement tu...

Elle ne finit pas de phrase à cause du regard que la princesse lui lance. Eme de son côté bastonne bien les servantes au point où elle n'arrivent plus à se lever du sol. Puis elle se lève et regarde Amara la princesse, celle-ci prend peur et s'enfuit.

Eme : tu fais bien de fuire, n'importe quoi ! À cause d'elle on est obligé de retourner à la rivière, stuippp, Odabieri viens on va puiser notre eau.

Odabieri : mon amie tu sais que je te soutiens toujours non, tu as très bien bastonné ces servantes qui se prennent trop la tête, j'aurai aimé que tu en fasses de même avec cette princesse capricieuse.

Eme : ne t'inquiètes pas, j'aurai l'occasion un jour de la toucher correctement, jusque là elle est toujours sauvée, mais tous les jours n'est pas dimanche, allons-y puiser notre eau.

Odabieri : oui mais, c'est toi qui vas porter mon eau parce que c'est toi qui l'a versé.

Eme : tu veux que je t'engage ici et maintenant ?

Odabieri : nooo ! Dit-elle en remuant les épaules, allons-y !

Elles ramassent leurs récipients et retournent vers le source, lorsque Odabieri passe devant les servantes qui sont au sol elle leur sort la langue.

Odabieri : bien fait ! Dit-elle en pointant son pousse en l'air.

Amara la princesse arrive au palais en pleurant, elle croise son père dans la grande cours, celui-ci voyant l'état de sa fille s'approche d'elle étant inquiet.

Le roi : mais ma princesse, que t'est-il arrivé ? Tu es trempé de la tête aux pieds, et tu n'es plus accompagnée de tes servantes, où sont-elles ?

Amara : n'est-ce pas cette brutre de Eme qu'on nomme la barbare ? C'est une vraie Barbara celle-là, lorsqu'on passait la route elle m'a vu mais n'a pas dénié me saluer moi la princesse, et lorsque je lui ai reproché cela elle m'a versé à moi et mes servantes une bassine d'eau... En plus de ça elle s'est en prit à mes servantes en les massacrant toutes les deux comme des esclaves, papa cette sauvage a fait du tord à ta fille unique, ta princesse, une fille respectée que je suis, j'ai du me balader dans tout le village dans cet état embarrassant, cette fille m'a causé du tord et je veux sur tu la punisse pour ça, que sa sanction soit si lourde que plus jamais elle n'ose me regarder dans les yeux lorsqu'elle s'adresse à moi.

Le roi : encore cette Eme, ne t'inquiètes point ma fille, je vais l'infliger une sanction qui fera que plus jamais elle n'ose recommancer, vas te changer.

Amara s'en va énervée, le roi appelle son garde.

Le roi : fais venir le messager ici !

- bien mon roi !

De son côté, Ème arrive chez elle et dépose sa bassine d'eau, elle ne met pas long avant que le messager du roi arrive, il la trouve sur la véranda.

Le messager : bonjour Eme, une convocation pour toi !

Eme : encore ? Fait-elle métant la main sur la tête.

Elle prend la convocation, le messager veut déjà partir.

Eme : eux... Attends, s'il te plaît tu peux le lire pour moi ?

Le messager revient et lit.

Le messager : chère Eme, la barbare comme on t'appelle, tu es tout de suite conviée au palais par le roi, tu ferai mieux de venir aussitôt que tu reçois la conviction.

Eme : c'est tout ?

Le messager : c'est tout !

Eme : ok !

Elle reprend la convocation et le messager s'en va.

Eme : héeeee ! Moi encore au palais ? La dernière fois j'ai vécu la misère là-bas... Mais je devais m'y attendre, c'est quand même les servantes de la princesse que j'ai battu, ehh Eme tu es cuite... Rien que pour des mangues on m'a fait vivre un calvaire là-bas, maintenant que j'ai battu la princesse c'est sur que cette fois on va me trancher la tête...

Ifenachi : hein !

Eme se retourne en sursaut pour voir sa mère devant la porte.

Ifenachi : donc... Tu t'es bagarré avec les servantes de la princesse ?

Eme : non maman je les ai plus tôt battu.

Ifenachi : et elle s'en vente ! Dit-elle en tapant sur la tête de Eme.

Eme : aïe!

Ifenachi : rien qu'en une semaine tu as été convoqué au palais deux fois Eme, la fois dernière c'était pour des mangues, qu'est qui t'arrive même ?

Eme : je ne sais pas maman c'est comme si je suis possédée.

Ifenachi : depuis longtemps que tu l'es c'est maintenant que tu t'en rends compte ? Bien, tu vas devoir assumer les retombées de tes actes, vas donc au palais puisqu'on t'a convoqué.

Eme : hey maman tu ne veux plus me voir ou quoi ? Tu sais qu'on va m'étrangler au palais mais tu m'envoies quand même là-bas ?

Ifenachi : que veux-tu que je te dise ? Vas juste assumer les conséquences de tes actes, peut-être avec ça tu comprendra qu'il faut parfois se retenir face à certaines situations, allez vas-y !

Eme a vraiment peur... Elle décide d'aller chez sa copine, lorsqu'elle arrive elle la trouve entrain de préparer.

Eme : uhmmmm ! J'espère que j'arrive à l'heure, ce n'est pas encore prêt ?

Odabieri : tu es venu profiter de ma nourriture hein, non ce n'est pas encore prêt ! Dit-elle en attisant le feu.

Eme : Humm ! Fait que ça cuisse vite , peut-être ça sera la dernière nourriture que je vais manger chez toi.

Odabieri : comment ça ? Tu as décidé de ne plus manger chez moi ?

Eme : toi aussi ! Tu sais que même si je décide ça je viendrai toujours ici manger... C'est plutôt à cause de ma convocation au Palais.

Odabieri : hein ! Encore ? Et pourquoi ?

Eme : tu ignore ce qui s'est passé tout à l'heure ? N'oublie pas que j'ai tabassé les servantes de la reine après les avoir versé de l'eau, c'est sûr que cette fois on va me tuer comme un agneau au palais.

Odabieri : ohhh ! Ah ! Ehhh ! Tu es cuite ohhh ! C'est sûr que si tu pars là-bas on va te tuer, il s'agit quand même de cette mauvaise princesse, elle va faire en sorte qu'on te tue.

Eme : j'aime ma vie ohh ! Je ne peux pas mourir aujourd'hui Oda, tu connais mes projets, je dois épouser un homme de la ville, je dois aller en ville, je ne peux encore mourir ohh !

Odabieri : alors n'y va pas.

Eme : hein ?

Odabieri : oui tu n'es pas obligé d'aller à cette convocation, est-ce-qu'il vont venir te chercher ?

Eme : oui je pense, ils viendront me chercher à la maison C'est sûr.

Odabieri : il faut donc te cacher ! Oui tu peux rester chez moi, ils iront te chercher chez toi et ne te verront pas, il vont se fatiguer de faire des tours chez toi et vont laisser tomber.

Eme : tu es sûr de ce que tu dis ?

Odabieri : bien-sûr tu peux me faire confiance, tu retourneras chez toi à la tombée de la nuit, ce qui est sûr ils ne viendront pas chez toi la nuit.

Eme suit le conseil de son amie et reste avec elle toute la journée.

Entre-temps chez elle, deux gardes arrivent et trouvent Ifenachi sur la véranda, celle-ci se lève en les voyant, elle devient inquiète se demandant ce qu'ils font là.

Ifenachi : euh... Bonjour messieurs !

Garde 1 : bonjour madame, nous sommes venu chercher Ème la barbare.

Ifenachi : euille ! Comment ça ?

Garde 1 : le roi l'a convoqué au palais mais elle n'est jamais arrivé.

Ifenachi : ah-ah ! Elle n'est pas arrivé comment ? Elle a quitté la maison depuis le matin mais n'est pas revenu, je pensais qu'elle était allé au palais.

Garde 2 : non ! Elle ne s'est pas présenté suite à la convocation du roi.

Ifenachi : héeeee ! Fait-elle en mettant les mains sur la tête, Eme n'est pas allé à la convocation du roi ? Où est-elle donc allé ?

Garde 2 : vous voulez nous faire croire qu'elle n'est pas là ?

Ifenachi : elle n'est pas à la maison ohh !

Garde 1 : je sais que vous mentez, vous voulez la couvrir, on sait qu'elle est là.

Ifenachi : je vous dis que ma fille n'est pas là ehhh !

Garde 2 : on va vérifier ça.

Ifenachi : ah-ah ! S'exclame-t-elle.

Les deux gardes entrent à l'intérieur et fouillent la maison, étant donné qu'ils ne la trouvent pas ils ressortent.

Garde 1 : si elle n'est pas cachée ici elle doit être cachée ailleurs, vous de devez immédiatement nous conduire à sa cachettes sinon c'est vous qu'on amène au palais.

Ifenachi : ah ! Je vous dis que j'ignore où elle se trouve, je pensais qu'elle s'était rendu au palais croyez-moi ?

Les deux gardent se regardent puis l'autre fait un geste, directement le garde 1 porte la mère de Eme sur son épaule droite, celle-ci se met à balancer ses pieds.

Ifenachi : ah ! Lâchez moi, je vous dis que j'ignore où ma fille se trouve...

Garde 2 : on vous amène, comme ça quand elle saura que vous avez été amenée au palais elle viendra d'elle même.

Ifenachi : ehhh ! Emeka ! Tu me fais quoi là ? Orhhhh !

À la tombée de la nuit EME arrive chez elle, son frère la voit et coure vers elle.

Obina : toi avec ta courte taille là tu penses que si tu ne nous crée pas les problème on ne va pas savoir que tu fait partir de notre famille parce que tu ne nous ressemble pas ?

Eme : quelle est cette manière de me parler Obina, tu me cherche les problèmes ?

Obina : on a pas besoin de te chercher pour avoir des problèmes, tu fais toujours comme si c'était de notre faute si Dieu a prit une courte pâte pour te bâtir avec, tu ne comprends pas que la pâte était déjà finir il t'a fait avec ce qu'il restait ?

Eme : hoo ! Tu me cherches ?

Obina : ça fait longtemps que je t'ai trouvé, est-ce-qu'on peut te chercher ? Même si tu es courte difficile de ne pas te voir

Eme s'énerve et pousse son frère.

Obina : hey arrête ça ! Je veux simplement te dire qu'à cause de toi maman a été amené au palais.

Eme : quoi ?

Obina : quoi quoi ? N'est-ce-pas on t'a convoqué au palais tu as refusé de partir et les gardes sont venus amener maman ? Quand je suis rentré on m'a dit ça lorsque je cherchais maman, elle n'a même pas eu le temps de refermer la porte qu'on l'a amené.

Eme : mince ! Je vais la chercher.

Elle se retourne et sort de la maison en courant.

Obina : c'est sûr qu'en te frabriquant Dieu venait de boire un bidon de vin de palm... Ah oui c'est sûr ! Pourvu qu'on libère ma mère hein !

EME arrive au palais alors que la nuit est tombée, les gardes la voyant l'arrêtent directement.

Eme : je veux voir ma mère !

Garde : on va t'y conduire.

Ils la conduisent dans la salle du chef où elle était là dernière fois avec son amie, elle trouve sa mère assise sur une chaise, le trône du roi est vide car il n'y est pas, elle coure vers sa mère.

Eme : maman !

Elle la prend dans ses bras.

Ifenachi : où étais-tu ?

Eme : c'est une longue histoire, je vais te raconter plus tard... Si je sors d'ici vivant bien-sûr.

Elle se lève et regarde les gardes.

Eme : demandez au roi de libérer la mère, je suis là maintenant.

Un garde va chercher le roi et revient avec lui un moment après.

Le roi : tu te présente enfin !

Eme : mon roi libérez ma mère, je suis là maintenant.

Le roi : ok elle peut partir, gardes conduisez la hors du palais.

Ifenachi : avant ça, s'il vous plaît dites moi ce que vous comptez faire de ma fille s'il vous plaît.

Le roi : elle sera enfermée dans une cage du royaume pendant tout un moi et elle recevra chaque matin comme déjeuné des coups de fouets ainsi elle saura qu'on ne s'en prend pas à la fille du roi.

Eme sort les yeux et met les mains sur la tête.

Eme : ehhh cette fois-ci c'est finit pour moi ohh ! Je suis cuite !

Ifenachi : s'il vous plaît mon roi, je reconnais que ma fille mérite une sanction, mais je vous implore d'alléger sa peine.

Le roi : la tuer ?

Eme : hein ? Fait-elle sortant les yeux.

Ifenachi : non non ! Je veux dire donnez lui une punition plus légère, s'il vous plaît n'oubliez pas que mon mari de son vivant vous a beaucoup servi, juste en guise de reconnaissance changez sa punition.

Le roi réfléchit.

Le roi : bien, désormais Eme tu vas travailler dans le palais comme servante... Tu ne seras pas payée pour ça et ça sera à vie, donc durant toute ta vie tu va servir au palais.

Eme : quoi ?

Ifenachi : merci ! Mon roi ! Dit-elle en faisant une courbette.

Eme : mais maman...

Ifenachi : c'est bon, c'est encore mieux !

Le roi : bien dès demain tu commences, donc je te veux ici avant le chant du coq, si tu ose désobéir je n'aurai pas pitié cette fois, vous pouvez partir maintenant.

Ifenachi : merci encore mon roi.

Elle tire la main de sa fille qui n'est pas du tout d'accord avec cette sanction.

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