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La Joie d'Aimer.

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Satingo
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8.0
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Résumé

On voit une jeune fille courte de taille, au teint clair avec les formes telle une guitare. Elle est vêtue d'un t-shirt et un pagne attaché sur les reins qui se limite au niveau de ses genoux. Elle a un demi tissus attaché aux cheveux, Une sandale presque coupée au pied elle marche jusqu'à la rivière. Lorsqu'elle arrive, toutes celles qui sont à la rivière la regardent et certaines se mettent à murmurer.

bonne filleamour triangulairepossessiffemme leadermère célibatairecontrat de mariageles contraires s'attirentBG

Chapitre 1

Elle entre dans l'eau et puise sa bassine d'eau, elle pose son cousin sur la tête et se charge toute seule. Elle reprend son chemin et les autres filles parlent toujours de son nom derrière.

- regardez-moi celle-là ! Elle bouge ses fesses par ci, bouge ses fesses par là tout ça pour se faire remarquer.

- elle pense que parce que la plus part des hommes de ce village là convoitent elle est là plus belle.

- tout ça c'est parce qu'ils savent que c'est une fille facile.

Quand elle entend ce mot elle s'arrête directement, se retourne et se décharge. Elle regarde froidement celle qui a dit qu'elle est une fille facile.

- tu appelles qui fille facile ? Ehh... Chioma, c'est finit pour toi !

Aussitôt elle coure bondir sur cette fille la poussant ainsi dans l'eau, elle commence à la gifler de part et d'autres, aucunes de ses copines ne vient défendre la pauvre, on l'a bastonne très bien malgré ses pleures.

- ose encore m'insulter, ça ce n'était que le bisous de l'abeille ! Stuippp !

- je vais te trahir à mon père ! Lance Chioma en pleures.

- va même voir le chef du village, il arrive ici je règle son compte ! Je vous ai déjà dit qu'on ne provoque pas EME, j'espère que tu as compris la leçon cette fois, la prochaine fois je te noie dans cette eau et tu deviens ancêtre, espèce de brindille tordue !

Elle crache sur elle avant de sortir de l'eau, elle lance un regard noir aux autres filles qui la regardent avant d'aller porter sa bassine et poursuit sa route.

Elle marche en sifflotant comme une innocente, lorsqu'une fille vient vers elle courant.

- EME ! EME ! Crie-t-elle.

Eme : oui il y'a quoi Odabieri ?

Odabieri : c'est ton frère Obina ! Il est actuellement dans le champ que ton père t'a donné entrain de le défricher !

Eme : quoi ? Crie-t-elle en laissant tomber sa casserole, tu es sur de ce que tu me dis ?

Odabieri : puisque je te le dis ! Je passais lorsque je l'ai vu, je suis allé te chercher à la maison on m'a dit que tu étais à la rivière alors j'ai courri vite t'en informer.

Eme : cet espèce de Obina n'aime pas la tranquillité, il a osé toucher à mon champ ! Ehhh ! Le champ que j'ai hérité de mon feu père ! Obina tu as touché au champ de ta sœur ! C'est finit pour toi !

Directeur elle prend son coussin le déplie et l'enroule à ses reins, elle enlève ses sandales qu'elle tient en main et met le marathon, elle coure tellement que sa copine n'arrive pas à la suivre. Je précise qu'elle est arquée donc vous pouvez imaginer da course.

Elle débarque où se trouve le dit champ, elle voit un jeune homme entrain de défricher.

Eme : Obina ! Lui crie-t-elle !

Elle part jusqu'à lui et se place où il découpait les herbes, ce qui le force à s'arrêter.

Obina : dégage de là sinon je vais te couper avec ma Machete Emeka !

Eme : je ne dégage pas Obina ! Qui t'a permit de nettoyer mon champ petit ?

Obina : tu appelles qui Petit ? Non seulement tu es courte mais en plus je suis ton grand frère !

Eme : je suis sorti avant toi du ventre, si je voulais à mon passage je bloquais la porte tu callais dans le ventre là, c'est même ce que j'aurais dû faire, si je savais que tu viendrais me tenir tête.

Obina : c'est moi le grand frère je te dis !

Eme : je suis la grande sœur mais ce n'est pas ça qui m'amène, quitte de mon champ avec tes brindilles que tu appelles pieds regarde comment il porte mal ses chaussures !

Obina : mes chaussures ont quel rapport maintenant ? Ce champ c'est pas le tien, papa n'a rien dit à propos et comme je suis son unique fils il me revient de droit.

Eme : comme tu es bête ! C'est moi l'aîné donc c'est à moi que revient cette terre.

Obina : je te dépasse en taille donc c'est moi le grand frère !

Eme : ok ! Tout de suite là on va voir qui mérite ce champ.

D'un coup elle arrache la machette de ses mains qu'elle jette de l'autre côté puis elle le pousse brusquement il tombe au sol, elle se met à le botter avec ses pieds.

Eme : hein ! Tu te mesures à qui ? Tu vas encore oser ? Hein ?

Obina : Ahhh ! gemit-il, S'il te plaît arrête !

Eme : j'arrêterai lorsque tu m'auras répondu ! Vas-tu encore me défier ?

Au même moment Odabieri arrive.

Odabieri : voilà ! C'est bien ça ! Tape le bien comme ça il va te respecter désormais ! Tape-le !

Obina : Ahhhh ! Oda tu es méchant ! Ahhh ! C'est donc toi qui l'a fait venir ! Ahhhh ! Arrête Ème !

Eme : bon ! Continue de causer comme tu n'as pas mal ! Dit-elle en continuant de le doser avec ses pieds, puisque tu ne t'intéresse pas à ce que je dis depuis ! Continue !

Obina : ok ok ! Je te promets d'arrêter de te désobéir c'est bon ahh ! tu vas me tuer ?

Elle s'arrête cette fois et il se lève.

Eme : c'est bien !

Obina : espèce de barbare bancale ! Lance-t-il avant de se mettre à courir.

Eme : ehh Obi c'est finit pour toi !

Elle ramasse la machette et se met à le poursuivre, Obina glisse à un niveau et dose ses fesses au sol mais il se relève aussitôt et coure de peur qu'elle le rattrape, Odabieri les suit juste pour se moquer, elle est morte de rire au point où elle n'arrive plus à courir.

Odabieri : ces jumeaux ne cesseront jamais de me faire rire, en tout cas c'est bon pour Obina , bien fait ! Fait-elle en lançant sa langue.

De l'autre côté on montre une maison juste crépis et pas peint, Obina coure en flèche et entre à l'intérieur, il part ressortir par la porte de derrière où se trouve la cuisine là où sa mère est entrain de piler dans un mortier, celle-ci s'arrête lorsqu'elle voit son fils, il part se cacher derrière elle et Eme arrive.

Ifenachi : ah-ah ! Qu'est qui se passe ?

Obina : ce n'est pas ta sorcière de fille qui veut me tuer !

Eme : tu appelle qui sorcière Obina ? Je suis ton homonyme ?

Obina éclate de rire

Obina : en plus elle est bête ehh ! Homonyme vient encore chercher quoi là dedans ?

Eme : tu te moques de qui ? Parce que tu as fait l'école et moi non ? On verras si tu auras encore ta grosse bouche là quand je vais la découper avec cette machette !

Elle veut aller derrière lui mais il crie.

Obina : maman protège moi elle va me tuer !

Directement Ifenachi sort son pilon qu'elle pointe à sa fille.

Ifenachi : n'ose pas toucher mon fils !

Eme : il faut toujours le protéger comme ça il devient un voyou !

Ifenachi : tu n'es pas obligé d'employer la force, dépose ta Machete !

Eme : non maman je vais l'étrangler !

Ifenachi : Emeka j'ai dis dépose ta Machete tout de suite !

Elle boude avant de déposer.

Ifenachi : maintenant asseyez-vous et expliquer moi ce qui se passe !

Obina : maman si elle s'assoit tu ne vas plus là voir ohh tu sais comment elle est courte non !

Eme : obina je vais finir avec toi !

Ifenachi : Obina ferme ta bouche tu aimes trop les problème, un autre mot comme ça je t'envoie mon pilon dans la boucle, allez asseyez-vous chacun et dites moi ce qui ne va pas.

Obina s'assoit.

Eme : je préfère rester debout.

Obina : sage décision !

D'un coup Ifenachi l'assomme derrière la tête avec sa main, Eme éclate de rire.

Ifenachi : maintenant tu vas la fermer ?

Obina boude.

Ifenachi : dites-moi maintenant ce qu'il ya !

Eme : maman ce n'est pas ton fils qui est allé défricher le champ que papa m'a donné là !

Ifenachi : quel champ encore ?

Obina : uhum ! Elle veut mentir ! Ce champ qui est au bord de la route que j'aime hérité de papa comme je suis son unique fils !

Ifenachi : ce champ ne t'appartient ni à toi ni à ta sœur, ce champ c'est pour la famille, j'espère que c'est bien clair ! Et ce genre de discute entre vous je ne veux plus voir ça, vous êtes des frères, jumeaux en plus, et plus important vous êtes les aînés de vos petites sœurs ! Vous devez leur montrer le bon exemple ! Je ne veux plus de querelles entre vous est-ce que c'est clair ?

Ils ne répondent pas donc Ifenachi donne un coup à Obina derrière la nuc.

Obina : aïe ! Et Eme alors ? Elle n'a pas répondu.

Ifenachi : c'est parce quelle est trop loin de moi.

Obina : n'est-ce je suis toujours le cobaye !

Ifenachi : bref j'espère que vous m'avez comprise, et Eme ! Où est l'eau que je t'ai envoyé me chercher à la source ?

Eme met les mains sur la tête, elle avait oublier ce détail.

Eme : j'ai oublié maman ? En fait quand Oda est venu m'informer que Obina était dans mon champ j'ai laissé tomber la cuvette d'eau...

Ifenachi : tu as fait quoi ? Eme je vais te tuer ! Fait-elle en se levant avec son pilon, Eme met le marathon, Obina éclate de rire.

Ifenachi : malheur à toi si tu as cassé ma cassine que j'ai paye chère au marché ! S'adresse-t-elle à Eme qui est partit depuis, et cette Odabieri avec sa grande bouche donc si elle est venu jusqu'ici me demander sa copine c'était pour lui dire que tu étais au champ, cette fille qu'elle mette encore ses pieds ici je vais couper ça en demi demi et faire ma cuisine avec.

Obina s'écarte quand elle dit ça.

Obina : en tout cas, moi je vais continuer à défricher mon champ pour semer mes ignames que je vais vendre pour récolter l'argent et aller en ville.

Ifenachi : tout ce que tu viens de dire là j'espère que c'est au conditionnel Obina ! D'abord tu n'iras plus dans ce champ tant qu'on ne l'aura pas encore partagé entre toi et ta sœur pour éviter les problème, en plus tu vas prendre la semence des ignames où ?

Obina : dans ton champ non !

Ifenachi : ne compte même pas ! Ce n'est pas toi qui m'a donné de l'argent pour acheter des semences, en plus c'est quoi cette histoire d'aller en ville ?

Obina : eh bien je vais y aller pour réaliser mon rêve de musicien...

Ifenachi : arrête moi ça ! Le coupe-t-elle, Je ne veux pas la sorcellerie dans ma maison ! Je t'ai déjà dit de ne plus prononcer ce mot dans cette maison, musique musique ! C'est seulement dans tes rêves que tu vas devenir musicien, maintenant vas me fendre du bois.

Obina : ahh ! Maman je n'ai pas de force.

Ifenachi : dis encore ça et je te perce le cerveau avec mon pilon !

Il boude en allant faire ce que sa mère a dit.

Plus tard ils sont tous entrain de manger à mains nues de l'igname pilé avec une bonne sauce, Eme, sa mère, son frère jumeau et leurs deux petites sœurs.

Obina : uhmmmm ! Trop bon ! Le goût reste sur mes doigts je ne vais pas laver mes mains aujourd'hui, je vais aspirer ça toute la nuit.

Eme : et tu vas donner à manger aux souris avec ton doigt cette nuit.

Les deux petites filles éclatent de rire avec leur mère.

Ifenachi : l'école s'est bien passé Amanda ?

Amanda : oui maman le maître est venu dire de payer la pension.

Quand elle dit ça Obina s'arrête de manger, ifenachi est Surprise.

Ifenachi : quelle pension encore ? Dit-elle en regardant Obina, tu n'as pas payé leur pension la semaine dernière comme je t'ai envoyé Obina ?

Eme : ehh maman ! Tu demandes encore ? Si on leur a demandé la pension c'est que Obina n'a pas payé.

Obina : est-ce-que c'est à eux qu'on a demandé la pension ?

Efe : à ma classe le maître a lit mon nom ! Après il a dit de payer la pension !

Obina s'écarte déjà, sa mère lui jette un mauvais regard, Emeka le calcule, directement quand il se lève pour fuire Emeka coure l'attraper par derrière, elle l'arrête par les reins et le serre au point où il n'arrive pas à se détacher de ses mains.

Eme : tu ne vas pas fuire cette fois ! Maman viens le taper !

Obina : lache moi hein Eme je vais te faire très mal !

Eme : essaie on verra !

Ifenachi se lève et va se placer devant Obina que Eme tient toujours fermement, d'un coup elle lui applique une bonne bafle sur la joue qui rougit directement.

Ifenachi : tu as fait quoi de cet argent que je t'ai donné pour payer la pension de tes frères ?

Eme : répond ! Dit-elle en le coudant de son genoux.

Obina : aïe ! Maman je suis allé jouer avec, je pensais que j'allais pouvoir multiplier et te donner le reste, mais on m'a tout froiré maman pardon ? Dit-il en croisant ses doigts.

Ifenachi : tu as fait quoi ? Dit-elle Furieuse, combien de fois je t'ai demandé de ne plus jouer à ces jeu de rues fait pour les voyous ? Combien de fois Obi ? Mince ! Eme je te donne la permission de bien le bastonner !

Eme ne se fait pas prier, elle lache une main et se met à le taper dessus avec en même temps qu'elle lui donne des points.

Eme : ummm ! Umm ! Tu vas... Arrêter... Avec... Ta têtutesse ! Umm ! Fait-elle en le frappant.

Obina : pardon ! Pardon ! Pardon !

Ses petites sœurs sont mortes de rire.

Ifenachi : dès demain tu iras au chantier de ton oncle, tu vas travailler et rembourser cet argent, tu as intérêt, laisse-le maintenant Ème.

Eme : non maman il n'a pas encore bien compris la leçon, tiens ça, il faut que ça rentre bien dans sa petite tête là !

Elle continue de le frapper sa mère est obligé d'intervenir pour qu'elle le laisse.

Ifenachi : c'est bon, ah-ah ! Fait-elle.

Lendemain leur mère tient à ce qu'ils cessent de se discuter pour ce champ qui a toujours cré un conflit entre les jumeaux. Tous les trois vont à ce champ avec un géomètre expert, celui-ci mesure et divise le terrain en deux.

Ifenachi : voilà ! Cette parcelle là sera pour toi Eme et l'autre pour toi Obina.

Obina : ehhh ! Pourqu'il c'est moi qui ai la plus petite parcelle de terrain ?

Eme : comme tu es bête après tu vas jouer a l'intelligent, tu n'as pas vu ce vieux monsieur mesurer le champ ?

Le géomètre : qui tu traites de vieux ? Tu ne sais pas que je peux t'epouser ?

Eme : épouser qui ? Abomination !

Ifenachi : ferme ta bouche Emeka ! Monsieur merci pour votre travail vous pouvez vous en aller maintenant.

Il secoue juste la tête avant de partir.

Obina : maman je n'aime pas la discrimination, pourquoi c'est Eme qui a la partie la plus belle du terrain, il y'a même pas trop d'herbe en plus c'est là où j'avais commencé à tailler les herbes hier, non je veux cette parcelle là !

Ifenachi : humm ! Ok prends celle-là...

Eme : quoi ? S'il ne veut pas celle que tu lui as donné au début qu'il laisse tout tu ne vas pas répondre à toutes ses caprices.

Obina : non je refuse ! Je veux celle-là.

Eme : en plus tu aurais dû lui donner une petite parcelle de terrain tu sais comment il est paresseux, il ne finira même pas la moitié.

Obina : non c'est à elle que tu aurais dû donner une courte parceque puisque sa rime avec sa taille ! Dit-il rigolant.

Eme le regarde avec fureur.

Eme : c'est finit pour toi Obina !

Il se met à courir, Ème enlève sa chaussure et se met à le poursuivre. Ifenachi secoue juste la tête.