Chapitre 5
Eme est en compagnie d'un homme riche, beau et charismatique. Ils sont tous les deux devant sa grosse voiture.
Eme : qu'est que tu es beau ! Tu es le plus bel homme sur cette terre Mike.
Il lui lance un sourire angélique.
Mike : merci ! Mais toi tu es encore plus sublime, je vais t'epouser, c'est toi qui m'a retenu dans ce village, je vais t'amener en ville.
Eme : ahhh ! Fait-elle ébahie, Vraiment ?
Mike : tu peux me croire, après notre mariage on va aller s'installer dans notre grande maison.
Eme : notre maison ?
Mike : oui my love, à partir d'aujourd'hui tout ce qui m'appartiens t'appartient.
Eme : ohhhh donc cette voiture aussi puisque ça t'appartient, ça veut dire que ça m'appartient aussi ?
Mike : tu vois ? Tu es intelligente, ce n'est pas pour rien que mon coeur t'a choisit, embrasse moi alors.
Eme sourit puis ferme les yeux, elle longe ses lèvres comme pour lui faire un bisous et d'un coup elle entend seulement...
PIAAFFFF !!!!
Sa joue chauffe, elle ouvre les yeux et voit son frère devant elle.
Eme : c'est quoi ça ? Où est Mike ?
Obina : Mike c'est qui ?
Eme : ah-ah !
Elle frotte ses yeux et quand elle les réouvre elle constate qu'elle est dans sa chambre, sur son lit.... Elle plie le visage.
Eme : mince ! C'était un rêve ! Mais...
Elle touche sa joue et ça lui fait mal puis elle regarde son frère.
Eme : c'est toi qui m'a giflé ?
Obina : tout est de ta faute, je suis venu te réveiller comme maman m'a envoyé le faire mais je t'appellais de toutes mes forces, j'ai même crié au point de réveiller les voisins mais toi tu étais toujours endormit, donc je me suis approché pour te secouer c'est là que tu a longé tes grosses lèvres là j'ai cru que tu voulais m'avaler la tête donc je t'ai giflé.
Eme : imbécile ! Avec sa tête comme le pilon de maman ! Oses encore venir me réveiller un jour, j'étais pourtant dans un beau rêve et toi tu es venu tout gâcher juste à un moment important...
Obina : je suppose que dans ton rêve tu voulais embrasser le prince charmant et comme il a vu tes grosses lèvres il a prit peur tout comme moi et t'a giflé.
Eme : tu parles à qui comme ça ?
Elle prend sa babouche et la vise, il esquive.
Obina : hah ! C'est quoi ton problème ? Je suis juste venu te réveiller comme maman m'a envoyé.
Eme : me réveiller pourquoi ? C'est toi le seul qui travaille dans cette maison pour te lever tôt.
Obina : aussi court que ton corps l'est, ta mémoire l'est aussi.
Eme : à qui tu parles ainsi ?
Elle ramasse sa deuxième père de babouche toujours assise sur son lit et la vise, il esquive encore.
Obina : tu n'aimes pas qu'on te dise la vérité, tu oublie que désormais tu as une fonction au palais ? Je parle même de fonction pourtant on ne te paye pas pour ça.
Il rit.
Eme : toi on te paye parce que tu travailles au chantier de tonton Agbo, sauf que cet argent tu n'aura même pas une miette dedans puisque tu travailles et c'est maman qui récupère pour compenser l'argent de pension des enfants que tu as volé.
Obina : rectification, que j'ai pris dans le but de multiplier, mais les choses ont mal tourné en fait rien ne marche dans ma vie à cause de toi, il paraît que les courtes filles apportent la poisse alors qu'elles sont elles même chanceuses, pauvres de nous leur compagnie, les courtes filles sont trop compliquées je l'ai toujours dit.
Eme : hein Obina ! C'est finit pour toi !
Avant même que Eme n'ai quitté le lit obina a déjà disparu de sa chambre, elle le poursuit pieds nus jusqu'à l'extérieur et le laisse quand il est déjà loin.
Eme : tu as ta chance que je suis de bonne humeur le matin, jumeau maléfique !
Elle retourne à l'intérieur et recroise sa mère qu'elle a d'abord vu au salon en passant mais ne l'a pas salué parce qu'elle poursuivait son frère.
Eme : bonjour maman !
Sa mère la regarde de la tête aux pieds.
Ifenachi : si le matin tu commences comme ça tu vas t'en sortir ? Vous avez quel problème vous les jumeaux là ?
Eme : maman ce n'est pas ton fils là qui ne cesse de me provoquer ? Un jour je l'aurais en pleine nuque !
Ifenachi : toujours à vous comporter comme des gamins, bref apprête toi vite tu t'en va au palais.
Eme plie la face.
Eme : moi je ne veux pas y aller maman !
Sa mère la regarde mal.
Ifenachi : ne m'énerve pas le matin, n'est-ce pas toi qu'on a prévenu de ne pas arriver avant le chant du coq ? Vas vite te changer et ne me fais pas me répéter !
Eme boude en allant se changer. Elle va dans sa chambre se change et reviens.
Eme : maman puis-je manger d'abord avant de partir ?
Sa mère qui avait la tête baissée la lève et la regarde de la tête aux pieds.
Ifenachi : et tu compte y aller comme ça ?
Eme est vêtu d'un haut simple et une jupe jean très courte.
Eme : qu'est qu'il y'a à mon habillement ?
Ifenachi : tu pars te faire voir ou tu pars travailler ?
Eme : bien-sûr que je vais travailler maman !
Ifenachi : alors c'est quoi cet habillage avec lequel tu ne peux même pas te courber, allez vas-y me changer ça et porte quelque chose qui te couvre tout le corps !
Eme : c'est toujours comme ça avec toi maman à cause de toi je ne vais pas me marier, quel homme va m'épouser avec tes bêtes habits là ? Humm !
Eme boude avant de s'exécuter, elle va se changer, prend son petit déjeuné et met l'autre dans le bol, lorsqu'elle sort sa met voit qu'elle tient un plastique.
Ifenachi : qu'est que c'est ?
Eme : c'est ce que je vais manger au palais.
Ifenachi : donc... Tu pars au palais travailler comme servante et tu apportes de la nourriture ?
Eme : mais... Oui !
Ifenachi : tu ignore que il y'a beaucoup de nourriture au palais ?
Eme : ah bon !
Ifenachi : bien-sûr ! La fille de mon amie qui travaille là-bas rentre tous les soirs avec de la nourriture chez elle parce qu'il y'en a en quantité là-bas, ils font plusieurs menus mais ne mangent que peu.
Eme : waouh ! Je ne savais pas ça, je sens que je vais aimer travailler au palais.
Ifenachi : c'est ça ! Quand on parle de nourriture tu es toujours partante.
Eme sourit et va remettre son bol de nourriture, elle revient, dit au-revoir à sa mère et se rend au palais.
Arrivé au palais ce sont les gardes qui l'amènent vers la reine.
Garde : mes salutations votre Altesse, voici pour vous la nouvelle servante, le roi nous l'a confié de vous le remettre en mains, ainsi vous lui voterez les tâches qu'elle aura à faire.
La reine : qui est-ce ?
Garde : elle c'est Eme !
La reine : Eme... Celle-là qui a osé verser de l'eau à ma fille ?
Garde : elle même ma reine !
Quand il dit ça la reine se lève et va vers Eme qui la regarde seulement sans rien dire.
La reine : c'est donc toi qui a osé porter main sur les servantes du palais après avoir mouillée ma fille, princesse de ce village ! ?
Elle ne répond pas.
La reine : Bien ! Tu vas devoir payer pour tout cela, je vais donc t'envoyer nettoyer les déchets des animaux dans leurs enclos, et je dois déjà te faire savoir que le palais contient des variétés d'animaux chacun dans leur habitation, juste aujourd'hui je veux que tu les termine tous !
Eme : mais... Ma reine...
La reine : je ne t'ai pas donné la permission de parler ! Gardes, amenez là et après lui avoir donné les outils nécessaires veillez à ce qu'elle fasse le travail correctement, sans repos je précise, si elle ose jouer à la paresseuse je vous donne le plein droit ou même l'obligation de la tabasser.
Eme avale sa salive, elle ne savait pas que c'est ça qui l'attendait. Avant qu'elle n'a le temps de réagir les gardes la saisissent par les bras et l'amènent.
Ils l'amènent dans un endroit un peu éloigné du palais, c'est une grande parcelle où se passe l'élevage des poules, des porcs, des chèvres, des canards et bien d'autres.
Eme sort les yeux en voyant ça.
Eme : c'est moi qui vais nettoyer tous ces enclos ?
Garde 1 : non, c'est nous qui allons le faire, parcequ'on a prit pitié de toi on t'aidera.
Eme : ah bon ? Dit-elle espérant.
Garde 1 : tu rêves ! Allez prends ces outils et mets toi immédiatement au travail !
Eme : pas la peine de me parler sur ce ton ! Déjà que je suis nerveuse il ne faut pas me provoquer Humm !
Elle prend d'abord le costume qui protège tout le corps.
Eme : fermez vos yeux je veux me changer.
Garde 2 : les seuls qui donnent des ordres ici, c'est nous !
Eme : Humm ! Ok ! Je vais aller me changer derrière, je préfère encore que les animaux me voient nues.
Les gardent secouent leur têtes, Eme se change et revient après un moment.
Garde 1 : juste pour te changer tu mets autant de temps ? Que faisais tu ?
Eme : je faisais l'amour avec le porc ! Stuippp ! Lui Lance-t-elle avec mépris.
Garde 1 : hey contrôle ton langage face à moi ! Dit-il nerveux en voulant lever sa lance qui lui sert d'arme.
Garde 2 : hey calme toi !
Eme : que Peut-il faire de toutes les façons ? Il faut le laisser je vais me charger de lui, ce n'est pas parce que tu as ce petit truc en main que tu penses m'influencer, n'oublie pas qui je suis Eme, la seule et l'unique, tu m'énerve je te mets à tabat.
Garde 2 : là ! C'est bon ! Prends les matériaux et mets toi au travail !
Eme est obligé d'obéir sinon elle connait ce qui l'attend. Elle prend les peles et un seau, elle entre dans le poulailler et se met à nettoyer étant nerveuse au point où elle s'en prend même au poules.
Eme : toi là je vais te casser la tête avec cette pèle ! Je nettoie et toi tu chi encore ? Tu crois être dans tes toilette ici ? Et toi qui me sort les yeux là tu me regarde pourquoi ? Nous sommes de la même famille ? Vous mangez et vous vous mettez à l'aise et c'est à moi de venir nettoyer comme si en mangeant vous avez donné ma part où alors j'ai épousé un homme de chez vous, stuippp.
Elle continue dans la même lancée ce qui amuse gardes.
Eme : toi là reste à ta place hein ! Je vois tes plans ou tu guette le mari de ta sœur là, on te pousse tu reviens on te pousse tu reviens en plus voir un homme qui n'est pas ton mari, va chercher ta part là-bas, stuippp !
Garde 1 : cette fille elle n'est pas folle par hasard ! Murmure-t-il aux éclats.
Garde 2 : tu sais c'est le genre de fille qui ne sait rester la bouche fermer et comme aujourd'hui elle n'a que des animaux comme amis elle est obligée de faire avec, dans tous les cas profitons de la scène.
Eme : yishhhhh!!!!! Qui a fait ça ? Qui s'est mit à a alaise sur ma chaussure ? Répondez vite sinon je vais vous battre ici ! Vous ne repondez pas ? Donc vous pensez que je blague quand je dis que je vais vous battre ! Humm, sachez que c'est finit pour vous !
Elle lève sa pèle pour frapper un mouton mais le garde intervient directement.
Garde 1 : hey ! Ne tente pas de tuer les animaux du palais, ne jette pas ta frustration sur ces animaux.
Eme : stuippp! De toutes façon je suis fatiguée, je vais me reposer.
Garde 1 : oublie tu les paroles de la reine ? Aucun repos pour toi ! Sinon on a le droit de...
Elle n'écoute même pas ce que le garde dit et sort de la bergerie.
Garde 1 : hey ! C'est pas à toi que je cause ?
Eme : fous moi la paix ! Fait-elle lançant la main.
Garde 1 : tu parles comme ça à qui ? Je vais te casser la gueule avec cette lance.
Eme : bien-sûr tu me fais la bouche parce que tu as une arme d'attaque, mais laisse un peu ça on y va de main.
Garde 2 : tu es vraiment idiote si tu pense qu'il ne peut pas t'avoir sans son arme, nous sommes formées je te rappelle, mon pot, dépose ta lance et montre lui que tu la fracasse même sans ça.
Garde 1 : pourquoi je dois déposer mon arme pour l'affronter ? C'est mon arme je ne peux pas dépose ça, je la fouette avec.
Eme : et sans ça ?
Garde 2 : tu le prends pour qui même ? Mec dépose ta lance et montre lui que tu n'as pas besoin de ça pour la mettre à terre.
Garde 1 : tu vas la fermer toi ! Dit-il énervé à son ami, pourquoi tu me demandes de déposer mon arme pour affronter cette sauvageonne là ?
Garde 2 : mais...
Garde 1 : mais mais mais... Mais quoi mec ? Si toi tu veux déposer ton arme pour l'affronter il faut le faire... Moi je ne dépose pas ça, on m'a offert ça, on m'a dit de toujours avoir ça sur moi en tant que garde, donc non je ne dépose pas, si ça se perd je perds mon titre de garde royale.
Garde 2 : ok donne le moi je le garde pour toi pour éviter qu'il se perd ! Dit-il en voulant prendre mais son collègue recule directement.
Garde 1 : c'est quoi ton problème ? Ma lance t'a demandé quelque chose ? Laisse ça !
Garde 2 : mais mon frère, qu'est qui te prends ? Attends... Ne me dis pas que tu as peur de cette courte fille là !
Garde 1 : courte fille hein ! Courte fille tu dis ! Connais-tu son histoire ? Non dis moi, connais-tu l'histoire de cette courte fille ? Sais-tu pourquoi on l'appelle Ème la barbare ? Barbare ne te dit rien ? Ne la voit pas comme ça, cette fille tape même des hommes robustes ! Je te le dis mon frère, et tu me demandes de déposer la lance, pour rentrer chez moi ce soir avec un œil et demi, si toi tu n'as pas pitié de toi même dépose ta lance et vas l'affronter !
Le garde 2 regarde Eme avant de regarder son collègue.
Garde 2 : pourquoi je dois l'affronter ? C'est toi qui voulais l'affronter pas moi, moi je n'ai pas de problème avec elle.
Garde 1 : ouais c'est ça ! Dis plutôt que tu as peur d'elle ! Dit-il en éclatant de rire.
Eme décide de profiter de cette occasion, elle s'assoit sur un tronc d'arbre et les regarde.
Eme : on va faire un marcher... Je vous épargne si vous faites en sorte qu'on me change de tâche.
Les deux gardent se regardent l'air sérieux, d'un coup ils éclatent de rire.
Garde 2 : regardez-moi celle-là, une courte villageoise qui nous menace, tu as vraiment cru à ce qui vient de se passer ? On a pas du tout peur de toi.
Eme : ok ! Il faut le prouver, dépose ta lance et viens m'affronter ! Dit-elle en se levant.
Le garde 2 regarde son collègue, celui-ci lui secoue la tête donc le garde 2 dépose sa lance et aussitôt qu'il le fait Eme coure le prendre et le tend vers le garde deux, elle regarde l'autre.
Garde 1 : profiteuse !
Eme : j'accepte ! Mais avec une arme je suis plus dangereuse, vas tout de suite dire à la reine de me changer de tâche sinon je tue ton collègue.
Garde 2 : pardon vas-y ! Je ne veux pas encore mourir, je ne suis pas encore marié, je n'ai pas encore fondé de famille, je ne veux pas mourir ohh ! Vas-y mon ami !
Eme : et si tu essaie d'approcher j'enfonce ça dans son ventre.
Garde 1 : ok ok ! J'y vais !
Le garde 1 coure aussitôt, Eme relâche la lance et sourit au garde 2.
Eme : très sage décision, mais relaxe, je voulais juste te faire peur, sinon je suis incapable de tuer, dans le cas contraire plus de la moitié des habitants du village Ibo seront morts aujourd'hui parce qu'il y'a des gens quand je vois leur tête je veux les tuer tellement ils énervent, comme par exemple cette Reine aigri, c'est du genre que si on l'a place devant moi on me demande de la fouetter 50 coups moi j'en donne 100 et toi tu en donne combien ?
Garde 2 : moi j'en donne 10 milles, cette reine là elle se prend trop la tête, toujours à donner des ordres comme si elle était une déesse.
Eme : et il faut voir sa façon de s'habiller, ok dirait une sorcière toujours en noir.
Garde : avec ses lèvres comme les fesses du singe.
Eme éclate de rire et c'est comme ça qu'ils continuent à discuter comme deux amis de longue date. Le garde 1 vient les trouver.
Garde 1 : la reine a accepté de te changer de tâche, tu iras maintenant balayer la coure.
Garde 2 : comment l'as-tu convaincu ?
Garde 1 : je lui est simplement dit que si on la laissait encore avec les animaux elle les tuerait tous à cause de sa brutalité car elle est reconnue pour être barbare d'où son pseudo.
Eme sourit et très contente qu'on l'ai assigné à une tâche plus légère. Les gardes la conduisent jusqu'à la coure où elle se met à balayer après s'être changé bien-sûr, elle porte désormais la tenu destinée aux servantes du palais... Cette coure est si grande que Eme se fatigue alors qu'elle n'est encore qu'au milieu.
Et alors qu'elle est concentrée à balayer, un homme assez bien habillée dans son costume fraîchement conçu sur mesure et qui lui va comme un gant, sort et aperçoit Eme de dos entrain de balayer. Ses formes sont parfaitement dessinées dans sa jupe et c'est ça que cet homme admire, il a une main derrière le dos et l'autre tenant une queue de cheval royal. Il avance par derrière vers Eme marchant tout doucement au point de l'atteindre. Une fois derrière elle, il se place sans plus bouger.
Eme qui est entrain de balayer remarque une hombre étrangère au sol, elle remarque vite que c'est la silhouette d'un homme mais elle n'arrive pas à deviner qui c'est, mais puisque la personne ne bouge pas elle pense tout de suite que c'est une personne mal intentionnée.
Donc elle se retourne avec son balais et frappe au visage de l'homme.
Eme : tu regarde quoi ? Dit-elle le frappant.
- ahhh ! Crie-t-il de douleur.
Eme rentre derrière et voit son visage une fois qu'il a enlevé sa main, elle prend peur.
Eme : mon.... Mon prince ?
Celui-ci la regarde avec les yeux tous rouges, Eme tremble déjà et ne sait 9as quoi dire.
Eme : je... Je voulais tuer les mouche ! Hihihi ? ! Dit-elle en grattant sa tête toute gênée.