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Chapitre 3

Eme et sa copine Odabieri sont entrain de se promener dans le village en causant.

Odabieri : je ne te dis même pas ma copine, est-ce-que tu as entendu les nouvelles ?

Eme : quelles nouvelles ? Demande-t-elle s'arrêtant.

Odabieri : Humm ! Tu me demandes comme si tu ne faisais pas partir de ce village.

Eme : tu vas me dire la nouvelle ou tu vas marmonner ?

Odabieri : suis-je obligé de te le dire ?

Eme : ok ! Ne me le dit pas !

Eme continue de marcher connaissant sa copine.

Odabieri : Humm ! Je te le dirai quand même, pas parce que j'aime parler, c'est juste parce que il faut que tu le saches, en fait le prince, futur roi du royaume Ibo arrive bientôt sur sa terre natale, C'est à dire ici au village.

Eme : Humm ! Que me dis-tu là ? Tu m'informe qu'un prince qui n'a jamais quitté le village revient au village ? Franchement quand tu n'as souvent rien à raconter tu ferai mieux de la fermer !

Odabieri : qu'est que tu es ignorante ! Tu ne sais pas que le premier fils du Roi viendra donc ici !

Eme : ce que je sais est que, le premier fils du roi qui est également son dernier n'a jamais quitté le village ! Depuis quand le roi a-t-il deux fils ? On sait tous que l'unique fils du roi qui sera aussi son héritier au trône est Samson !

Odabieri éclate de rire.

Eme : ah-ah ! Qu'est qu'il ya de drôle à ce que j'ai dis ?

Odabieri : vraiment tu n'es pas citoyenne de ce village ! Tu ignore complètement tout... Il est dit que le Roi avant d'avoir le prince Samson a trompé la reine avec une servante, celle-ci lui a donné un garçon, et c'est quelques mois après que le prince est né... Puis, lorsque la reine a découvert pour le fils illégitime du roi, elle l'a chassé du village avec sa mère, celui-ci est allé en ville où il a étudié et est devenu un grand homme aujourd'hui, il viendra bientôt.

Eme : d'où tiens-tu de telles informations ?

Odabieri : tu sais que je suis la personne la plus éclairée de ce village, aucune information ne me résiste, dès que quelque chose se passe je suis tout de suite avisée peu importe les voix et moyen qu'une information peut empreinte elle passe toujours par moi, je suis Oda Oda la radio du village, la bouche qui dit tout, les oreilles qui entendent tout le cerveau qui reçoit tout...

Eme : pourquoi pas le né qui aspire tout ! Ok j'ai compris pas la peine de me citer toutes les parties de ton corps.

Puis elle s'arrête en voyant une jeune fille passer.

Eme : ehhh ! N'est-ce pas Adaobi qui passe là ? Hey ! Adaobi ! L'appelle-t-elle, Adaobi !

Odabieri : Adaobi ! Adaobi ! Ada... Elle est parti... Elle ne nous écoutait pas ou quoi ?

Eme : bien-sûr qu'elle nous écoutait, elle n'était pas si loin de nous quand même, n'est-ce-pas parce-qu'elle a fait un tour en ville qu'elle a oublié ses meilleurs amies, mais dis donc, quand est-elle rentrée au village ?

Odabieri : tu ne le sais pas ? Pourtant vous êtes voisines, elle est rentrée hier nuit.

Eme : hier nuit ? Et nous ne sommes que le matin, mais toi tu es déjà au courant pourtant vous n'êtes pas du même can, comment sais-tu ?

Odabieri : tu oublies qui je suis ? Je suis Oda Oda, aucune information ne me résiste !

Eme se met à rire vu l'air que sa copine prend, les deux continuent de papoter en marchant puis à un niveau Ème s'arrête comme alertée par quelque chose.

Odabieri : qu'est qu'il y'a ?

Eme : regarde le manguier de Monsieur Ediké, regarde ces jolies mangues dessus, ça te dirait qu'on y fasse un tour ?

Odabieri : je suis partante comme toujours, mais c'est toi qui grimpe, tu sais que moi j'ai des vertiges.

Eme : toujours des excuses, ok c'est bon je vais cueillir et tu vas les ramasser.

Eme malgré sa courte taille parvient à grimper sur l'arbre, elle se met à cueillir, au début elle les suce directement, sa copine se plaint.

Odabieri : tu vas finir ces manges sans m'en donner.

Eme : ah-ah ! N'exagère pas aussi toutes ces mangues ? J'étais juste entrain de goûter.

Odabieri : oui oui ! Lorsque tu te mets à goûter tu goûtes jusqu'à la dernière, c'est toujours comme ça avec toi, envoie ma part ici !

Eme : ne me fais pas la bouche, tu peux juste parler mais à part ça tu n'as aucun don comme moi, j'en ai plein, le don de grimper aux arbres, de corriger les gens...

Odabieri : ok j'ai compris donne...

- QUI EST SUR MON ARBRE ! Crie le vielle homme en venant.

Eme guette sur la route et voit monsieur Ediké arriver en courant avec sa machette, elle saute directement de l'arbre et atterrit courbée, lorsqu'elle se lève elle met directement le marathon.... C'est là que Odabieri décidé de courir aussi mais malheureusement pour elle monsieur Ediké l'arrête.

Monsieur Ediké : tu ne bouges pas d'ici ! Où est ton ami ?

Odabieri : pardon monsieur Ediké je n'étais même pas sur l'arbre !

Monsieur Ediké : celui qui accompagne le bandit est aussi bandit, je vous ai interdit de toucher à mes mangues mais comme vous êtes des filles têtues comme le cri du cheval vous allez m'entendre, je vais te conduire au palais dans l'immédiat.

Elle le supplie fatigué mais monsieur Ediké ne l'écoute pas et la tire par sa jupe jusqu'au palais. De son côté Eme coure pendant longtemps jusqu'à arriver à un niveau où elle est fatiguée, elle s'arrête reprenant son souffle.

Eme : ouff ! On l'a semé hein Oda !

Elle est surprise que personne ne répond donc elle regarde derrière elle mais ne voit pas son amie.

Eme : mince ! Fait-elle en mettant la main sur la tête, il a eu mon amie, je fais comment je vais la sauver ? Non je ne peux pas quand même me bagarrer avec un vielle homme, que faire que faire ?

Elle décide de retourner guetter et elle arrive à un niveau où elle voit monsieur Ediké tirer la jupe de son amie en l'amenant.

Monsieur Ediké : je t'amène au palais !

Eme : mince !

Elle se remet à courir et va jusqu'à sa maison, dans la coure où elle arrive fatiguée, sa mère y est assise.... Eme reprend son souffle.

Ifenachi : Emeka ! Il y'a quoi ? Qu'est qui te fait courir comme ça ? J'espère que tu n'es pas encore allé provoquer quelqu'un hein !

Eme : non maman, je... Comme tu m'as dit de fuire les problèmes c'est ça je fuyais ! Dit-elle en regardant derrière et en se grattant la tête.

Ifenachi : Humm ! C'est encore mieux !

Eme va a l'intérieur dans sa chambre, elle fait les cents pas !

Eme : je suis morte, s'il part au palais Odabieri va citer mon nom et on va venir me chercher, on va couper nos têtes ! Aïe ! Qu'est qui nous a même pris de grimper sur l'arbre de Monsieur Ediké alors qu'on connait comment il est ? Nous sommes mortes !

Au palais, monsieur Ediké est arrivé avec Odabieri dans la salle du siège royal, il ne la lâche pas.

Le roi : Monsieur Ediké, qu'est qui vous amène ?

Monsieur Ediké : je suis venu me plaindre de cette fille et son ami, elles sont entrés dans mon champ, après avoir piété toutes mes ignames elles sont grimpées à mon arbre et ont cueillis toutes les mangues qui s'y trouvaient.

Odabieri : ehh monsieur Ediké, on a cueillis que quelques mangues.

Le roi : on, toi et qui ?

Odabieri ferme la bouche.

Monsieur Ediké : elle et son amie bien-sûr, comme elle s'appelle encore ? Cette courte fille avec les pieds bancales là, elle aime beaucoup les problèmes...

- Emeka ! Lance un garde.

Monsieur Ediké : voilà ! Eme la barbare, c'est elle et son ami, lorsqu'elle m'a entendu venir elle s'est enfuie mais j'ai pu attraper celle-ci, je veux qu'elle soit correctement fouettée, de même que celle qui s'est enfui ! Qu'on la fasse venir ici pour la corriger correctement.

Le roi : nous ferons les choses dans les normes, d'abord il faudra que l'autre se présente ici donc on va l'envoyer une convocation au palais.

Monsieur Ediké : une convocation pourquoi ? Vous devez amener vos gardes l'attrape pour la conduire ici.

Le roi : ce n'est pas comme ça que je procède monsieur Ediké et vous êtes sans l'ignorer !

Plus tard Eme n'est toujours pas tranquille en restant chez elle, elle se demande si son amie a été libéré, elle décide d'aller regarder si Odabieri est déjà rentrée chez elle même si elle sait que si Odabieri avait été libéré elle viendrait d'abord voir son amie pour raconter comment ça S'est passé. Elle y va quand même. Mais lorsqu'elle arrive chez elle sa soeur lui dit qu'elle n'est pas là.

Entre-temps à l'absence de Eme chez elle, un messager du roi arrive avec un papier qu'il donne à Ifenachi.

Le messager : c'est une convocation pour votre fille.

Ifenachi : elle est absente.

Le messager : à son retour vous lui direz de la lire.

Il s'en va, quelques temps après Elle arrive.

Ifenachi : une convocation pour toi, venant du messager du roi, tu as encore fait quoi Eme ?

Eme ne répond pas elle prend juste la lettre et essaie de lire.

Eme : che... Che... Maman tu m'aides à lire ?

Ifenachi : tu sais que je ne sais pas lire, sinon je l'aurai déjà fait pour ne pas avoir à te demander pourquoi le roi te convoque.

Eme : comment tu sais que c'est le roi qui m'a convoqué ?

Ifenachi : parceque c'est le massager du roi qui m'a remit cette lettre.

Eme : ok ! À son retour je donnerai à Obina pour qu'il m'aide à lire.

Ifenachi : tu vois ? Les conséquences d'avoir refusé de finir tes études primaires, la lecture te dépasse maintenant !

Eme : tu sais que j'ai refusé de continuer pour qu'on puisse payer la pension de mon frère.

Ifenachi : bien-sûr ! C'est ce que tu veux nous faire croire, ok attends ton frère, tu l'attendra peut-être toute ta vie.

Elle se lève du banc duquel elle était assise, placé juste à droite de la porte d'entrée, et s'en va à l'intérieur. Eme prend place sur le même banc tenant sa convocation en main, elle sait déjà que cela a rapport avec les mangues de Monsieur Ediké.

Plus tard Obina est de retour, il salut sa sœur qui est à l'entrée de la porte et quand il veut passer Eme le retient avec sa convocation.

Eme : s'il te plaît lis ça pour moi et à voix basse, il ne faut pas que maman entende.

Obina : une lettre ?

Eme : c'est une convocation du palais.

Obina : uhum ! Tu as encore fait quoi ?

Eme lui raconte tout, Puis Il prend la convocation et lit d'abord intérieurement.

Obina : bien je lis ! Chère Eme ! Cette lettre t'es adressée de la part du roi qui te convoque pour avoir volé les mangues de Monsieur Ediké, pour ce fâcheux crime sache que tu as été condamnée à mort...

Elle sort les yeux.

Obina : aïe ! Ta tête te sera tranché et on donnera le reste aux chiens royaux.

Eme met les mains sur la tête.

Obina : en bref tu ne pourras plus vivre, donc dès maintenant fais ton testament avant de venir au palais, si tu as des frères partage leur ton héritage, si tu as un jumeau donne lui tes biens les plus chers, par exemple commence par le leguer ta chambre.

Eme le regarde bizarrement.

Obina : ne me regarde pas comme ça je lis juste, alors il est écrit, le champ que vous avez divisé en deux remet lui tout car un mort n'a aucun bien, cède lui ta belle chaussure blanche que tu as dernièrement acheté, et permets le de te gifler pour une dernière fois car le sommeil éternel t'attends, fin... Non attends il y'a d'abord, donne tout ton argent à ton frère sans oublier une miette, fin !

Eme lui sort les yeux.

Eme : tu te moques de qui ?

Directement elle se lève et le gifle derrière le coup puisqu'elle n'a pas assez de taille pour atteindre sa tête.

Obina : aïe ! C'est moi qui dois te gifler et non le contraire, tu n'as pas bien entendu ou quoi ?

Eme : c'est toi qui as mal lu, tu as intérêt à recommencer la lecture correctement sinon c'est toi qui va devoir me donner ton héritage, allez ! Fait-elle en le tapant encore.

Obina : aïe ! C'est bon ! On dit... chère Eme cette lettre t'est destinée de la part du roi, tu dois te rendre au palais aussitôt que tu reçois la lettre, ne crains rien ! Fin ! Finit-t-il boudant.

Eme : voilà ! Fait-elle en reprenant la lettre, tu peux être gentil si tu le veux.

Obina : stuippp ! Je vais tout raconter à maman pour les mangues que tu as volé.

Eme : à toi de voir, si tu veux écrire ton testament aujourd'hui où si tu aimes ta vie.

Il entre à l'intérieur boudant, Eme se rend au palais où elle trouve Odabieri assise au sol.

- elle est là ! Lance l'un des gardes.

Odabieri se lève et coure embrasser sa copine.

Eme : ils t'ont battus ? Demande-t-elle inquiète.

Le roi : battre n'est pas la solution, Venez vous asseoir j'ai plutôt des conseils à vous prodiguer.

Eme et son amie sourient en le rejoignant elle demande à son amie.

Eme : et monsieur Ediké, où est-il ?

Odabieri : le roi l'a convaincue de s'en aller qu'il se chargera de nous... Mais on ne m'a rien fait j'étais juste assise à t'attendre.

Elle vont s'asseoir devant le roi et celui-ci fait signe à l'un de ses gardes qui sort de la pièce. Eme et Odabieri sourient.

Odabieri : j'ai eu peur qu'on allait nous faire quelque chose mais finalement on dirait qu'on a de la chance.

Puis le garde qui est sortit revient avec deux énormes manuscrits.

Le roi : bien, voilà les livre des lois ibo, vous allez les lires lire jusqu'à ce qu'ils finisse et tant qu'ils ne sont pas finis vous ne sortirez pas d'ici.

Eme et Odabieri se regardent la bouche ouverte, on leur donne à chacune un livre, elles ont même du mal à le tenir tellement c'est lourd. Le pire c'est que l'écriture est en petit caractère et ça compte plus de 100 milles pages, elles ont même déjà les larmes aux yeux.

Le roi : vous allez le lire à haute voix et vite, je n'ai pas trop de temps à perdre ! Désormais vous réfléchissez avant de voler les mangues d'un vielle homme ! Dit-il confortable assit dans son siège royal.

Eme : si seulement la première fois que Obina a lut la convocation c'était vrai, ça aurait été mieux, ceci est pire, en plus je ne sais même pas lire... ehh dieux de nos terres, tout ça juste pour quelques mangues ! Dit-elle la tête levée.

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