Deux jours seulement et mon beau-frère veut me caresser
La nuit avait été longue pour moi parce que toute la nuit durant, je n'ai pas arrêté de penser à la tragédie qui a visité mes parents et moi. De vingt heures, je suis restée en éveil jusqu'à quatre heures du matin. Je ne sais quand le sommeil m'a enfin emportée. Je dormais encore lorsque ma mère m'a réveillée.
– Lève-toi, il est déjà jour, me dit-elle.
Je clignai les yeux avant de m'asseoir sur mes deux fesses. Effectivement, il était jour. Les coqs retardataires continuaient de chanter encore dans la cour.
– Va t'apprêter parce que ta sœur sera matinale, me semble-t-il, me susurra ma mère.
C'est alors qu'avant de la quitter sur la natte, je lui murmurai un petit bonjour.
– Oui bonjour ma chérie.
Je me levai et allai balayer la cour. En moins de quelques minutes, je me glissai sous la douche et me lavai. J'étais dans la chambre à coucher en train de me maquiller lorsque j'entendis ma grand-mère et ma mère en train de souhaiter la bienvenue à une nouvelle arrivée. Concentrée sur ma craie, je barbouillais mon visage lorsqu'entra ma mère dans la petite chambre à coucher.
– Ta sœur est là, me chuchota-t-elle.
Ma mère était très contente de mon départ en fait. Elle me désirait de bonnes choses si bien qu'elle était prête à tout pour moi.
– Je vais la rejoindre tout à l'heure, lui dis-je.
– Oui, fais vite, elle t'attend.
Ma mère s'éclipsa et s'en fut. Cinq minutes ; six, sept et enfin huit, j'ai réussi à ranger mes habits dans ma petite mallette et me dirigeai au salon avec.
– Bonne arrivée grande sœur.
– Merci, Fidélia ; comment ça va ?
– Je vais très bien, grande sœur, merci.
Ma mémé et ma mère lui parlaient et elle aussi, elle leur répondait. Au fond de moi, j'étais trop pressée que ma sœur se levât pour qu'ensemble, nous partîmes. Ma grand-mère et ma mère n'arrêtaient de trouver des sujets inutiles pour retenir ma sœur.
– Maman, finis-je par dire ; et si vous nous laissiez partir, ne serait-il pas beaucoup mieux ?
Ma mère pouffa un rire.
– Tu es pressée d'aller vivre auprès de ta sœur ! s'exclama-t-elle.
Et moi, presque fâchée, je ne lui répondis mot.
Plusieurs minutes étaient passées avant que ma sœur ne demanda le chemin. Je les devançai avec ma mallette. Lorsque j'arrivai sur le portail, une grande surprise m'accueillit. Si, il y avait une belle voiture et pas de simple voiture ; une décapotable.
Ma sœur était tombée sur de bonne proie ; une proie qui lui avait offert un cabriolet. C'est trop difficile à croire.
– C'est à toi cette belle voiture ? s'écria ma mère.
– Si ! C'est la première voiture que mon mari m'a offerte et il est en train de faire le programme d'une deuxième pour moi, expliqua ma sœur, tout sourire.
Ma mère s'approcha de la voiture et la toucha. Elle était surprise de ce que lui montraient ses sens. J'en étais aussi surprise. Maman et mémé souhaitèrent le bon retour à ma sœur. Celle-ci lui répondit et appuya sur un petit appareil et celui-ci m'ouvrit automatiquement la portière côté non chauffeur.
– Monte et assieds-toi, me lança-t-elle.
Après les dernières formules de salutation, Idelphonsia monta à bord et démarra le moteur.
« Sois sage, Fidélia, me lança une voix ».
Sans chercher qui était-ce, je savais que c'était ma mère. Elle n'arrête jamais de me demander d'être sage.
Je hochai la tête en guise d'un oui et ma sœur lui fit la main avant de mettre la vitesse.
***
La maison qu'habitait ma sœur était trop grande. Papa était riche disais-je mais sa richesse était le un quart de celle du mari de ma sœur.
La première fois que je suis descendue du bolide de ma sœur et ai regardé dans la cour et tout mon entourage, j'ai compris qu'il y a des gens qui vivent le paradis sur terre avant d'aller vivre celui éternel auprès de Dieu.
Oui, la maison du mari de ma sœur était un paradis. Tout était au calme on dirait la maison d'un président français. En observant la cour et les belles fleurs qui étaient plantées le long des murs, moins-un la bave allait me couler.
– Allons dans la chambre, me murmura ma sœur.
Suivant ses pas, nous arrivant dans un grand salon tout frais. À gauche de l'entrée, il y avait une télévision écran écran plasma. Le toit était staffé et tout le mur était carrelé. C'étaient des carreaux en miroir ; des carreaux que je n'avais jamais vus de toute ma vie. Sur une moquette, s'amusaient un monsieur et un petit garçon d'environ deux ans. Le petit était métis pendant que l'homme avait la peau toute blanche et bien fraîche.
Depuis que ma sœur s'est mise ensemble avec cet homme, c'était la première fois que je le voyais de toute ma vie. J'étais hébétée de croire que ma sœur s'était mariée avec un blanc. C'était vraiment incroyable et surplace, je me demandais par quel miracle leur chemin s'était croisé.
– Ken, appela ma sœur à l'adresse des deux gens, je suis de retour.
L'homme, de sa place, offrit un joli sourire à ma sœur avant de lui souhaiter “bonne arrivée”.
– Merci chéri, répondit ma sœur.
Le petit garçon se leva sur ses pieds et s'accourut à notre adresse. Elle enroula les deux pieds de sa mère de ses deux mains.
– Ryan, appela ma sœur, tu jouais avec papa ?
– Oui, maman, répondit le petit.
– C'est bien ! Allez, toi, va saluer mon mari, me dit Idelphonsia.
J'abandonnai ma mallette et me dirigeai vers le monsieur assis à même une maquette, manipulant une grosse tablette.
– Bonjour tonton, dis-je en m'inclinant vers le bas.
L'homme abandonna sa tablette et me sourit avant de me souhaiter la bienvenue.
– Merci tonton.
– Que tu es belle et très ravissante !
– Merci tonton.
– Je t'en prie et à tout à l'heure.
Je l'abandonnai et allai chez ma sœur.
– Attrape ta valise et viens je vais te montrer ta chambre.
– D'accord, grande sœur.
J'attrapai mon sac de voyage et la roulant sur ses petits pneus, je suivis ma sœur jusqu'à la hauteur d'une porte. Elle inséra une clé dans la serrure de la porte et la tourna. Ensemble avec son petit garçon, nous pénétrâmes dans la chambre. Elle appuya sur un interrupteur et une grosse ampoule s'alluma et illumina toute la pièce.
La chambre, elle était trop belle et très sublime.
– Voici ta chambre, me dit-elle. Le brasseur d'air fonctionne bien et tu es libre de l'utiliser comme tu veux. Et là, c'est ton lit. La domestique est là pour faire les travaux de la maison. Mais cela ne t'empêchera pas de l'aider à des moments donnés. Mon mari, c'est quelqu'un de très simple. Il aime beaucoup taquiner. Pour ce faire, ne prends pas en mal ses taquineries qui te blesseraient. Moi, je ne reste pas souvent à la maison. J'ai deux grandes boutiques que je gère. Mes marchandises sont souvent exportées de l'Italie. Je vais en Italie deux fois le mois. C'est-à-dire que chaque deux semaines, je prends le vol pour l'Italie. Maintenant que tu es là, tu prendras bien soin de mon enfant. Je te fais confiance, Fidélia.
– Je ne te décevrai pas, grande sœur.
– Ça me fera plaisir. N'hésite pas de me dire tout ce de quoi tu auras besoin.
– D'accord, grande sœur.
– Et une chose : si je te fais quelque chose qui va à l'encontre de tes principes, n'hésite pas de me le dire afin que je me corrige.
– C'est entendu, grande sœur.
– Et pour finir, quiconque qui te provoquera dans la maison ; que ce soit mon époux ou la domestique, ne revendique rien et attends mon retour pour m'en parler.
– D'accord, c'est entendu.
– Bien, range la chambre et viens au salon nous allons manger.
Ma sœur me quitta et s'en fut avec son petit garçon.
***
Il était huit heures et dormant paisiblement encore dans mon lit, je reçus la visite de ma sœur.
– Fidélia, appela-t-elle, je suis en train de sortir. Dès que tu te seras levée, prends une douche et va prendre ton petit déjeuner.
– D'accord, grande sœur, bonjour ! Et Ryan ?
– Ryan est dans sa chambre. Il sera au salon dès qu'il se sera réveillé.
– D'accord, à tout à l'heure.
Et ma sœur se retira. Toujours couchée dans mon lit, le sommeil me reprenait de nouveau au bout de quelques minutes plus tard quand j'ai entendu quelqu'un toussoter. Le sommeil me relâcha et j'entrouvris les yeux. Devant moi, c'était Ken, le mari de ma sœur.
Tout doucement, il vint s'asseoir tout près de moi avec un large sourire calé autour des lèvres.
– Bonjour tonton !
– Oui bonjour Fidélia, comment ça va ?
– Je vais bien.
Puisque je me considérais dans ma chambre, je m'étais couchée nue ; sans soutif et sans slip. Un simple drap était le linge qui cachait les composants de mon souple corps.
Ken, sans honte sans pudeur, longea la main et m'attrapa le sein gauche. Il le palpa tout sourire et murmura : tu as de très jolis seins.
Hum ?