Bibliothèque
Français

LE MARI DE MA SŒUR

35.0K · Terminé
Pierreanstea
22
Chapitres
4.0K
Vues
8.0
Notes

Résumé

LE MARI DE MA SŒUR, oui, il s'agit bien sûr du mari de ma sœur. Mon histoire, elle est 100% érotique mais très digne d'intérêt. En effet, je me suis déjà présentée au cours des intrigues sinon, on m'appelle Fidélia. J'avais douze ans quand papa est mort. Mon père, c'était un homme bien et très riche. À cause de sa fortune, les méchants lui ont rendu la vie invivable. Ma mère et moi avons été renvoyées de la propriété privée de mon père. N'ayant où aller, nous avons rejoint ma mère. Mon unique sœur, ne voulant pas me voir souffrir, était venue me chercher auprès de ma mère pour m'emmener avec elle. Deux jours seulement et son mari, Ken, français que soit-il, a commencé par me baiser. Pour bien profiter de mon vagin, il me promit un voyage sur Paris ; un voyage que ma sœur me déconseilla et par désobéissance, j'en effectuai. Pouvez-vous imaginer une seconde combien Ken et ses amis français pourraient me baiser à trois et à quatre ? Oh, comme ces imbéciles m'ont eue ! Ils m'ont vraiment eue dans leur piège. Ils m'ont tellement baisée que moins-un, j'allais mourir. Lisez mon histoire et je vous promets que vous ne regretterez rien, absolument rien.

les contraires s'attirentintimitétragédieSexeamour tristeadultèreromantiqueCEOmilliardairemauvais garçon

La mort de mon père

Il était cinq heures du matin quand maman est venue me réveiller de mon sommeil.

– Maman, pourquoi tu pleures et tu ne dors pas ?

– C'est ton père, me répondit-elle, il ne se remet pas.

Abattue, je baissai la tête et de mon œil gauche, roula une larme. Maman et moi, ce beau matin-là, nous mîmes à pleurer.

En effet, papa est malade il y a longtemps. Bientôt deux ans qu'il est en train de garder le lit. Parfois, notre richesse nous attire la mort. Papa est une personne bien. De ses trente-cinq ans, il est le plus riche de sa contrée. Pourtant, il y a des riches dans la famille mais sa richesse est au plus haut degré. Laissez-moi vous dire, nous avons beaucoup souffert. Je ne suis pas née dans sa fortune. Avec mon père et ma mère, j'ai connu ce qu'on appelle la pauvreté et la misère. Oui, il arrive des moments où nous ne partagions qu'une seule boule d'akassa pour rompre notre faim, papa et maman et moi. Parfois, c'est à quinze heures que nous prenons notre premier repas de la journée. Pendant ce temps, je n'avais que huit ans. J'avais huit ans et suivais la classe de CE¹, Cours Élémentaire première année. J'étais trop intelligente à l'école à cette époque-là. J'étais toujours première de ma classe et mon directeur m'appréciait beaucoup. On me citait en exemple aux paresseux de mon école.

Papa avait souffert et cette souffrance s'était penchée sur nous aussi. Oui, papa était la tête de la maison, ce qui avait fait que tout ce qui lui arrivait nous était réciproque. Mais Dieu a fini par exaucer ses prières. Tous les jours, il se battait pour notre vie heureuse. Il allait de gauche à droite pour nous donner du sourire aux lèvres mais puisqu'il n'était pas encore sonnée son heure de gloire, on avait souffert pendant des années. Un jour seulement il était à la maison quand son téléphone a sonné. Après son entretien avec le correspondant, il a demandé la permission à ma mère et était parti. Quelques heures après, il était revenu à la maison avec un gros sachet rempli de viande. Ce jour-là, c'était de la fête. Nous qui mangeons difficilement à notre faim, on était heureux. Eh oui, c'est comme ça que Dieu ouvre les portes du bonheur sur ses bien-aimés. À partir de ce jour, notre vie a changé parce que papa avait trouvé du travail. Il travaillais et bénéficiait beaucoup d'argent. Et puisque papa est quelqu'un qui ne s'intéresse pas à la vie de luxe, il ne se rend jamais dans des boîtes de nuit parce qu'il a été conscient de ce qu'il a enduré avant d'arriver à sa gloire.

Doucement, il a renouvelé notre chambre. On vivait dans une case au village, dans la maison familiale. Étant conscient de ce que c'est que vivre en famille, il a acheté une parcelle très loin du village et a construit une belle maison là-dessus. Nous avons quitté la maison familiale et pas plus que quelques mois, il a acheté une belle voiture. Avec cette voiture, nous nous rendons régulièrement à l'église tous les dimanches pour aller louer le Seigneur des Seigneurs. Papa et maman sont de l'église catholique or, étant dans cette église, il se faut de la protection. Je ne dirai pas beaucoup.

Papa est donc devenu riche en peu de temps. La richesse, c'est la meilleure des choses de la vie. Quand on est riche, la vie nous semble très facile. Cette richesse est parfois la seule et unique chose qui nous attire la mort car, beaucoup sont nés pauvres et fiers de leur paresse, ils ne veulent rien faire pour être aussi comptés parmi les hommes riches. Et ne voulant pas devenir riches, ils n'aiment pas que les autres qui sont à côté d'eux soient aussi riches. Oui, c'est ce que l'on vit en Afrique.

La richesse de papa lui a apporté du malheur. Un matin seulement, il s'est réveillé avec la paralysie.

Chers lecteurs, ayez peur de l'homme car, c'est l'homme qui est la mort. Quand vous vous souvenez de la mort, dites-vous que c'est votre proche qui est cette mort. La véritable mort, c'est celle qui nous arrive dans la vieillesse. Mais celle de la jeunesse, dites-vous qu'il y a quelque chose qui se cache derrière. Sinon, Dieu n'a envoyé personne sur terre pour mourir très jeune. À cette phrase, je dirai non et encore non.

La preuve : quand vous êtes pauvre et que vous n'avez rien, vous vivez aussi longtemps. Mais quand vous êtes riche, les méchants ont leur regard sur vous et partout où vous allez, ils vous suivent. Vous pouvez les nourrir matin midi et soir, ils vous rendront la vie difficile parce qu'ils ne veulent pas vous voir jouir de votre gloire.

Revenons à l'histoire de mon père parce que c'est elle qui est à l'origine de mon histoire propre à moi.

Donc papa s'est réveillé avec les deux bras paralysés. On croyait que c'était de l'amusement et maman, très vite, l'a conduit à l'hôpital. En moins de quelques heures, maman a dépensé sur lui deux millions de francs CFA. Il y avait abondamment d'argent sur le compte bancaire de papa. Et comme vous le savez, on ne peut pas stocker de l'argent en banque et se laisser emporter par la mort. Il est des gens qui le font ; des inconscients bien sûr.

On parlait des bras paralysés de papa et en moins de trois jours, les deux pieds s'en sont suivis. Les méchants s'étaient déterminés à leur mission ; celle de finir avec papa. La religion qu'on suivait n'avait pas notre temps. Oui, elle n'est pas comme les églises évangéliques où, quand un fidèle tombe malade, on lui rend visite pour prier pour lui.

Voilà comment la maladie de papa a commencé petit à petit. Des bras aux pieds et un jour seulement, papa a perdu la vision.

Voyez-vous jusqu'à quel point l'homme noir est méchant ?

L'homme noir détient la force et la puissance de rendre la vie difficile à son prochain mais en est incapable d'améliorer sa propre condition de vie. Ne trouvez-vous pas ça d'inconscient ? C'est de l'inconscience bien sûr ; inconscience totale.

Ils ont tué mon père en vie. Oui, un aveugle est déjà à moitié mort ! Chaque jour, on dépense sur mon père et au lieu qu'il recouvre la santé, la maladie s'aggrave au contraire. L'ennemi voulait lui reprendre toute la fortune dont Dieu lui a fait grâce.

Facilement comme ça, papa a gardé le lit pendant deux ans.

Revenons maintenant dans le présent. Je vous parlais de ma mère qui est venue me réveiller en larmes. Après m'avoir rappelé la santé de mon père qui ne s'améliorait pas, nous avons tous commencé à pleurer. Oui, on n'avait personne. Tout ce que papa avait en banque était parti en feu. Sa grosse voiture, on l'a mise en vente. Tout l'argent a été dépensé sur lui. Il avait acheté deux autres parcelles ; l'une pour moi et l'autre pour ma mère. Toutes les deux parcelles ont été mises en vente. Tout l'argent a été dépensé sur lui. Maman faisait tout de son possible pour lui racheter la vie parce que dès qu'il se rétablira, tout ce qui a été perdu pourrait être racheté. Maman faisait tout mais rien ne s'améliorait. Ayant épuisé toutes les économies, papa est revenu à la maison. En un mot, disons que les hôpitaux ont avalé toutes les fortunes de mon père et n'ayant plus rien, on est revenu à la maison, les mains impuissantes. Papa, dans sa profonde douleur, invoquait la mort sur sa vie. Oui, il souffrait atrocement. Il fallait être dans sa peau pour vivre ce qu'il vivait.

Il pleurait à longueur de journée. Ma mère pleurait elle aussi. Moi, je pleurais que tout le monde. Pendant ce temps, aucun membre de la famille de papa n'était venu. Au contraire, ils appelaient ma mère au téléphone et la menaçaient. Ils lui disaient qu'ils allaient lui enlever la tête si jamais elle osait que mon père mourait.

De véritable merde.

Tout ceci donnait de l'insomnie à maman car, elle ne savait où mettre la tête. Pour échapper le malheur, maman s'était endettée pour donner la vie sauve et saine à papa.

En effet, maman, après avoir longuement pleuré avec moi, s'était retirée de ma chambre et s'était retournée dans la chambre où était couché mon père. D'une feedback, je pensais à notre passé ; ce passé où on avait beaucoup souffert où le manger était très difficile. Après cela, m'était arrivé la période où tout était devenu rose. C'est après ces deux souvenirs que me sont revenus la nouvelle vie que nous vivons ; une vie sans secours ; une vie plus merdique que notre passé. À ceci, mes larmes s'étaient multipliées. Je pleurais avec une grande vivacité. Pour la première fois, j'ai douté de l'existence de Dieu parce que s'il existait vraiment, mon père ne serait pas contraint à toutes ces souffrances. Je pleurais et pleurais encore lorsque tout à coup, j'entendis le cri de ma mère. Je m'accourus à son adresse et, couchée sur mon père, elle le secouait dans tous les sens avec des larmes chaudes sur tout le visage. Apeurée, je m'abstins de l'approcher parce qu'une voix me disait que papa était mort. Effectivement, c'était ça ; il était mort parce que ma maman criait : « tu ne peux pas mourir…tu ne peux pas mourir ».

Et voilà comment je suis devenue orpheline de père à onze ans.