Chapitre 3 : As-tu le droit de refuser ?
Vanessa a mal. Elle tremble de douleur. Mais il a déjà pénétré tous les obstacles et l’a baisée. Il la transforme instantanément en une femme, une femme à lui !
Elle doit être enceinte de lui pour gagner les frais médicaux de son petit frère. Elle n’a plus d’autres choix depuis longtemps.
Après la baise, il règne un silence dans la chambre. L’homme va prendre une douche et Vanessa est allongée sur le lit comme une marionnette. Des larmes coulent sur ses joues…
Le portable sonne en ce moment, ce qui casse le silence dans la chambre.
L’homme sort vite de la douche et décroche. Il dit très doucement :
— Florence, pourquoi tu ne dors pas encore ?
Il parle d’un ton très doux, comme s’il disait des mots d’amour avec son amante. Vanessa rit amèrement. L’homme sait très bien frimer. A ce moment, il console une autre femme avec une telle affection alors qu’il vient de la baiser follement deux fois il n’y a pas longtemps.
— D’accord, je rentre tout de suite. Ne m’attends pas. Couche-toi tôt, sois sage !
L’homme raccroche et commence à essuyer des gouttes d’eau sur son corps. Et le masque de renard reste toujours sur son visage pour le cacher. Au lieu de le regarder, Vanessa fixe le plafond. L’homme s’habille et jette un coup d'œil sur les traces de sang sur le drap de lit. Il a l’air d’être touché par quelque chose dans son cœur et dit froidement :
— Lève-toi et prends une douche. Change le drap de lit demain. Ne me laisse pas voir d’autres choses sur le drap !
Il vient de baiser une fille de dix-sept ans. Elle est si pure que son cœur tremble, cela le rend également fou.
Vanessa ne bouge pas et pleure plus fort. Cet homme souffre vraiment de mysophobie.
Il est habillé et se tient devant elle. Il la regarde avec condescendance.
— Tu n’es qu’une mère porteuse. Je vais bien te payer si tu fais bien ton travail !
— Merci pour votre argent, répond Vanessa avec hébétement, vous pouvez partir !
En ce moment, le portable de Vanessa sonne également. Elle descend très vite du lit malgré qu’elle soit toute nue et qu’il soit devant elle. Parce que la seule personne qui l’appelle, c’est Jean-Noël Lazard, son petit frère, sa seule famille.
Une trace de colère traverse les yeux de l’homme quand il la voit se dépêcher pour répondre au téléphone. Il veut partir mais il s’arrête.
— Allô, est-ce Jean-Noël ? Où as-tu mal ? demande Vanessa avec inquiétude.
Mais elle entend une voix inconnue.
— Mlle Lazard, je suis le médecin traitant de Jean-Noël. Je suis désolé mais votre petit frère a décédé ! Cet après-midi, il était très inquiet parce qu’il n’arrivait pas à vous trouver, et à cause de ça, il ne s’est jamais réveillé. Mlle Lazard, vous savez que les cardiaques ne supportent pas les stimulations. Nous sommes vraiment désolés !
— Que disiez-vous ?
Vanessa met ses cinq doigts dans la bouche et fond en larmes.
— Non… ce n’est pas possible, Jean-Noël ne mourra pas, non…