Résumé
Elle n'avait que dix-sept ans, ce qui aurait été un bel âge... mais pour le bien de sa famille, elle s’est déshabillée devant une autre personne en subissant une humiliation indicible, et elle est devenue une mère porteuse. Le monde est imprévisible, et au moment où elle a rencontré son prince charmant, elle a plissé les yeux et a demandé : « Monsieur, je crois vous connaître. Nous sommes-nous déjà vus ? »
Chapitre 1 : Elle est vierge
— Déshabillez-vous, allongez-vous sur le lit et écartez les jambes ! demande un médecin en blouse blanche.
Sur le drap de lit chirurgical bleu, une belle fille mince ferme les yeux avec humiliation. La tristesse et l’amertume remplissent sa poitrine.
Vanessa Lazard qui a dix-sept ans n’a pas d’autre choix que d’obéir au médecin. Elle se déshabille d’un air désespéré et s’allonge sur le drap de lit chirurgical pour attendre l’examen du médecin.
Elle a l’impression de sentir le regard ironique de la femme médecin d’âge mûr. Cette dernière devrait penser qu’elle est une fille vaniteuse.
C’est la première fois que Vanessa se déshabille complètement devant quelqu’un d’autre.
Le soleil est si fort que ses rayons pénètrent les rideaux de la salle d’examen. Il est si brillant que les gens ont du mal à ouvrir les yeux. Mais il fait tout sombre dans le cœur de la fille, parce qu’elle a accepté un travail qui est méprisé par cette société : la mère porteuse.
Elle n’a que dix-sept ans.
Le médecin examine la partie intime en bas de son corps. Ensuite, Vanessa l’entend dire froidement :
— C’est bon. Habillez-vous !
Vanessa commence à s’habiller et pousse un long soupir. Elle réussit finalement à cette étape. Après cela, elle pourra obtenir la moitié de la somme d’argent.
Elle a un visage blanc. Ses cheveux blonds tombent en arrière. Un T-shirt ample couvre ses épaules minces. Son air peureux donne l’impression qu’elle est si faible et si impuissante.
Il y a un homme en costume qui attend à côté de la porte. Après avoir vu que le médecin accompagne Vanessa en sortant, il jette un coup d'œil à la fille et demande à voix basse :
— Dr. Leavitt, quel est le résultat d’examen ?
— Ne vous inquiétez pas, M. Poullain. Elle est vierge et n’a aucune maladie gynécologique, répond directement Dr. Leavitt.
Vanessa rougit tout de suite. Elle n’ose pas regarder l’homme devant elle. Tout ce qu’elle sait, c’est qu’il est le représentant de la personne qui lui demande d’être la mère porteuse. Elle n’a aucune idée sur à quoi ressemble cette personne. Qu’il soit grand ou petit, gros ou maigre, elle ne connaît rien du tout. Elle ne sait que cette personne a payé cinq cent mille euros pour chercher une mère porteuse. Evidemment, c’est quelqu’un de mystérieux.
— Mlle Lazard, on y va.
Après avoir parlé à Dr. Leavitt, Bruno Poullain emmène Vanessa dans une voiture. Puis la voiture entre dans une villa située à flanc de montagne.
— Mlle Lazard, à partir d’aujourd’hui, jusqu’au moment où vous tomberez enceinte, pour assurer la pureté de l’enfant, l’employeur vous demande de ne pas quitter la villa. Après la grossesse, il va vous payer une grosse somme. Ne vous inquiétez pas sur la maladie de votre petit frère. Une somme d’argent arrivera aujourd’hui sur votre compte.
Vanessa soupire.
— Je… si je ne sors pas, puis-je appeler des gens ?
— Bien sûr, répond Bruno doucement. Mlle Lazard, nous ne voulons pas restreindre votre liberté. Mais l’employeur a payé une si grosse somme. Vous devriez être responsable envers lui, n’est-ce pas ?
— Oui.
Vanessa serre les mains avec inquiétude.
— Il y a des vêtements et tout le nécessaire quotidien dans la chambre à l’étage, et je vous apporterai tous les jours de la nourriture. Mlle Lazard, l’avocat a terminé toutes les formalités. Il suffit que vous signiez.
— D’accord.
Vanessa est stupéfaite tout d’un coup. Pour son petit frère, elle devrait signer.
Quand l’écriture tombe sur la feuille, le cœur de la fille devient bouleversé. Elle ne sait pas où se trouve son avenir. Le fait qu’elle signe le papier signifie qu’elle ruine toute sa vie. Mais elle n’a pas d’autres moyens ! Son petit frère attend le frais d’opération. Elle finit la signature avec des larmes et puis passe la feuille à Bruno.
— M. Poullain, donc… il viendra… il viendra ce soir ?
— Oui, il viendra ce soir.
— Mlle Lazard, je vous laisse. Voici le contrat, prenez votre exemplaire.
A ces mots, Bruno quitte la villa.
Il ne reste que Vanessa dans la grande villa. Elle attend la nuit avec appréhension. Elle va bientôt se vendre. Non, elle s’est déjà vendue.
Elle devient un peu stressée tout d’un coup et se demande quel genre de personne sera l’employeur.
Elle ouvre la porte de la chambre au premier étage et devient stupéfaite par la disposition à l’intérieur. La conception simple et la décoration noire et blanche montrent le grandiose et la solennité. Même le drap du lit est en blanc, ce qui rend coupables les gens. Vanessa se demande si la personne souffre de mysophobie.
L’ensemble des meubles blancs féminins ont l’air d’être préparés pour elle. Il y a un grand lit double avec des chevets. Elle ouvre le placard et voit qu’il n’y a que des vêtements tout neufs. Ce sont tous des vêtements qu’elle n’a jamais vus, mais ça se voit que c’est de marque.
Elle n’est pas intéressée par cela. Tout ce qu’elle veut, c’est de finir rapidement ce contrat et de retourner vite à l’école pour continuer ses études. Elle prend une douche et se change pour attendre l’employeur.
A vingt-deux heures, une Bentley noire sans plaque d’immatriculation apparaît dans la cour de la villa.
Le cœur de Vanessa bat immédiatement vite avec inquiétude. Il arrive, la personne arrive !
Elle prend une respiration profonde et se tient à côté de la porte dans la salle en bas. Le bruit que l’homme fait quand il marche sur le sol en marbre avec des chaussures en cuir devient de plus en plus proche. Puis le bruit des pas s’arrête pendant un moment à côté de la porte. Ensuite, il s’approche d’elle petit à petit. La fille a presque le cœur au bord des lèvres.
Soudain, la porte s’ouvre et elle voit une grande silhouette avec des chaussures en cuir brillantes et un pantalon droit. En levant les yeux, elle voit qu’il est élancé, que son corps est bien proportionné et qu’il ne prend pas d’embonpoint. Mais il porte un masque de renard que l’on voit souvent en soirée déguisée.
Le cœur de Vanessa palpite. Elle a même du mal à se tenir debout avec l’étourdissement.
Le regard perçant de l’homme se pose sur le petit visage stressé de la fille, et il demande :
— Tu t’appelles Vanessa Lazard ?