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CHAPITRE 4

*******Irène Mayana*******

Le monsieur conduit tellement vite que ça me torrorise, je commence à paniquer...

- (criant) Mais monsieur vous conduisez tellement vite là !

- OK d'accord, je ne m'en suis même pas rendu compte. Répondit-il en diminuant la vitesse et je me sentai aussi à l'aise.

Nous roulons encore jusqu'à nous nous arrêtons devant un immeuble tellement géant que je n'arrive même pas à voir son faîte.

- (admirant le bâtiment) Wouah ! C'est ici que vous devez récupérer de l'argent ?

- Oui, c'est chez un ami à moi, il habite au sixième niveau.

- (paniquant) Wouah ! Au sixième ? Et comment nous allons arriver là ? (Comptant les étages) premier, deuxième, troisième, quatrième, cinquième, sixième. Wouah ! C'est super long !

- Nous devons y aller, nous allons prendre l'ascenseur qui va nous y emmener pafff ! Comme dans les films.

- (excitée) C'est vraiment comme dans un film, c'est extrêmement fantastique !

Le monsieur me prend par la main et nous nous dirigeons vers l'ascenseur.

- Tu fais comme moi, tu te poses là avec moi et l'engin va lui-même nous transporter jusqu'au sixième niveau.

- (curieuse) Ah bon ? C'est très cool !

J'ai l'impression d'être en train de rêver, ou dans un film comme l'a dit le monsieur.

Nous arrivons, nous quittons l'ascenseur et nous dirigeons vers un bureau ; on dirait la réception d'un hôpital ou un hôtel.

Le monsieur va discuter avec la dame assise portant des lunettes qui ne cesse pas de me regarder, tout ce que j'ai pu entendre c'est :"que personne ne m'interrompe, sois discrète".

Ça me paraît bizarre ! Pourquoi tant de mystères pour récupérer ladite somme d'argent par son ami ? Et d'ailleurs ou est-il ? Ah non, maman va être inquiète pour moi si je tarde ici, non ! Je dois partir d'ici.

******Jordan Kisenge******

- Catherine, j'ai été très clair dès le début, entre toi et moi il n'y a pas d'amour et il n'y en aura jamais. Aucune femme ne m'a jamais intéressé, elles sont toutes matérialistes et profiteuses.

- Jordan je sais que tu détestes les femmes, mais je ne te permets pas de te jouer de mes sentiments comme ça, c'est vrai qu'on s'était convenu qu'il n'y aurait pas d'histoire de sentiments entre nous mais c'est arrivé. Je suis tombée éperdument amoureuse de toi et je refuse que tu continues à me traiter comme ta catin Jordan.

- (avec un ton moqueur) Ça alors ! Madame est tombée amoureuse de monsieur, je peux savoir depuis combien de temps ça dure déjà ?

- Depuis toujours Jordan, je ne suis pas une prostituée tu m'entends ? Je suis bien élevée par mes parents, même si je n'ai pas eu la chance d'être riche comme toi.

- Oh dommage que tu aies accepté de coucher avec moi depuis tout ce temps pour de l'argent ! Ceci contredit ton argument d'être soi-disante bien élevée ma puce, (me mettant déjà en colère) alors écoute-moi bien Catherine, ne t'avise même pas de tomber amoureuse de moi, toi et moi ce qui nous unit c'est le sexe sinon je n'ai pas à faire avec toi et ça va rester ainsi, maintenant sors de mon bureau et va-t-en !

- Tu me vires de ton bureau Jordan ?

- (sur les nerfs) Prends ça comme tu l'entends, je me fiche complètement.

- Jordan, laisse-moi te dire que si tu joues avec toutes les femmes comme ça et bien moi tu te trompes sur toute la ligne mon beau.

Elle sort de mon bureau en claquant très fort la porte derrière elle ce qui me fait sursauter... Mais qu'est-ce qu'elle a bu aujourd'hui pour me parler d'amour ? Quel toupet !

Je ne tomberai jamais amoureux d'une femme, jamais !

Mon téléphone se mit aussitôt à sonner, c'est Léontine, une femme qui appelle.

Je regarde mon téléphone sonner et je finis par décrocher à la troisième sonnerie.

- Allô ! Léontine.

- Jordan ?

- Oui c'est moi. Répondis-je, il y a un souci ?

- Non, mais comment as-tu pu faire ça ? On n'avait rendez-vous cet avant-midi tu as oublié ?

- Oh ! Je n'ai pas oublié ma belle, j'étais justement sur le point de t'appeler pour que nous rencontrions.

- Ah bon ? J'ai déjà réservé une chambre, je t'envoie l'adresse dans le texto.

- D'accord, à tout à l'heure !

Quand je me fâche comme ça il me faut une bonne partie de jambes en l'air pour calmer mes nerfs sinon je risque de faire une folie ici. Cette Léontine m'appelle juste au bon moment, je dois lui rejoindre et me détendre un peu, le travail viendra après.

Je fais signe à mon secrétaire que je sortais, je rejoins ma voiture en bas, dans le parking et je me dirige vers l'hôtel indiqué par Léontine.

J'y arrive et stationne ma voiture, et ce que je vois m'immobilise... Mon Dieu ! Je rêve ou c'est la même marque de voiture ? Ce n'est pas la voiture de papa ça ? Avec qui il serait dans cet hôtel secret ? Ou serait-il dans un magasin en bas ? il faudrait mieux qu'il soit dans un autre étage, pas le sixième.

Et s'il était vraiment au sixième étage avec une jeune fille ? Ah non ! Je ne dois toujours pas penser mal de mon père. Mais ce que je ne comprends pas c'est pourquoi Léontine m'invite-t-elle dans cet hôtel ? Est-ce une simple coïncidence ou il se passe quelque chose que je ne sais pas encore ?

Je prends l'ascenseur qui me dépose au sixième, Léontine m'attendait là.

- (joviale) Jordana mon chouchou ! Allez, viens j'ai déjà réservé une chambre je te l'avais dit non ?

- (flatteur) Tu as toujours été prévisible, c'est pourquoi tu me plaît beaucoup.

Nous nous dirigeons vers l'entrée quand la réceptionniste fait tomber sa paire de lunettes qu'elle avait en mains et elle s'est cassée, Léontine me devance en me chuchotant à l'oreille :"rejoins-moi dans la salle numéro 72

Je fais oui de la tête tout en mettant tout mon attention à cette réceptionniste.

- (étonné) Madame, tout va bien ?

- (paniquant) Euh moi ? Oui tout va bien, tout va bien monsieur... Je n'avais pas fait attention à mes lunettes, oh elles se sont cassées. quelle merde !

- J'en suis vraiment désolé madame mais je dois te demander une chose, parce qu'il n'y en a qu'une que je ne comprends pas.

- Quoi ? Qu'est-ce que vous voulez monsieur ?

- Je veux savoir si mon père est ici.

- (bégayant) Vo...vo Votre père ? Je ne connais pas votre père monsieur.

- Ah arrête, OK ? Tu veux dire que tu ne me connais pas ? Tu ne connais pas non plus mon père ?

- Je vous le jure monsieur. Répondit-il en s'agitant.

Elle devint troublée, c'est sa bouche qui parle mais son regard lui contredit, je sentis aussitôt qu'elle me cache quelque chose, mais on ne me la fait pas, si mon père est ici je dois le savoir.

- Pourquoi tu essaies de me mentir ? (Devinant) je sais que mon père est ici avec une fille mineure et toi tu lui couvres, tu sais que ça peut coûter très cher à votre hôtel si je porte plainte contre vous ?

- (bégayant) Mais, mais... monsieur, je ne fais que mon travail. Monsieur Charles a dit que personne ne lui dérange, comprenez que ce n'est pas moi qui le décides, je ne fais que respecter sa consigne.

Quelle réceptionniste naïve ! Je peux sentir la peur à travers sa voix, je dois en profiter savoir avec mon père est avec dans cet hôtel...

Mon Dieu ! Qu'est-ce que je suis en train de faire ? Pourquoi je suis obligé d'agir ainsi alors qu'on a fait un marché mon père et moi, Seigneur ! qu'est-ce qui m'arrive ? j'ai un très mauvais pressentiment ; on dirait qu'une partie de moi est en feu, je suis désolé que ça soit moi qui dois empêcher mon père à faire sa folie de toujours, je peux plus me retenir

- Maintenant tu me dis le numéro de sa chambre, je dois l'arrêter de faire ça.

- Non c'est impossible, je ne peux pas vous le dire monsieur.

- Je sais qu'il vous paie bien pour ce genre de choses mais là je suis sérieux, je ne veux pas perdre de temps ici, je dois lui empêcher de faire ça.

- OK, calmez-vous monsieur, il est dans la chambre 96.

- Merci beaucoup !

Je fonce dans le couloir qui doit me mener à la nonante-sixième, je continue à marcher et j'arrive à retrouver le numéro 96.

Je pousse d'un pied fort la porte qui s'ouvrit...

Je tombe sur mon père qui était sur le point de monter sur la petite fille inconsciente allongée sur le lit.

- Arrête papa !!!!! Criai-je si fort qu'il sursaute comme un voleur pris la main dans le sac.

- (paniquant) Jordan ? Encore toi ?

- C'est encore moi papa, je ne te permettrai pas que tu continues à abuser des petites filles comme ça, qu'est-ce que tu l'as fait ? Pourquoi elle ne bouge pas ? Tu l'as tué ? Tu l'as tué papa ? Quelle horreur !

Je vais essayer de relever la jeune fille.....

- Irène ? Mon Dieu ! Qu'est-ce que tu lui as fait ?

Non non je n'en crois pas à mes yeux, mon père ne peut pas faire ça à cette fille, pas à elle, pas à la douce Irène.

Il a du sûrement donner un produit toxique ou un somnifère.

Je transporte Irène et je me mets à crier de toutes mes forces, j'ai envie de tuer mon père, je lui déteste, je déteste ce monstre de toute mon âme...

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