Bibliothèque
Français

l'amour et réalité

42.0K · En cours
Les histoires de Clark
26
Chapitres
24
Vues
9.0
Notes

Résumé

**Dans une maison à louer** *Sarah et Mathieu sont dans le salon, prêts à se dire au revoir.* **Sarah :** Mathieu, tu t'en vas déjà ? **Mathieu :** Oui ma chérie, j'ai des clients qui m'attendent de l'autre côté de la voie. **Sarah :** Ok compris. Mais et l'argent de popote ? **Mathieu :** Ahh oui, j'ai laissé 3000 FCFA sur la table au salon. J'espère que ça suffira. **Sarah :** Mathieu !!!!!!! Et tu n'as même pas honte de dire ça, hein ? Qu'est-ce que 3000 FCFA peut acheter aujourd'hui ? Avec tout ce que disent les vendeuses, tu te donnes le vilain luxe de laisser ces maudits billets. **Mathieu :** Ahh mais c'est tout ce que j'ai, mon amour. S'il te plaît, je vais compléter à mon retour. Prie pour moi seulement. **Sarah :** Je l'espère vraiment pour toi. Pense à notre fils, il a besoin de fournitures pour l'école. *Mathieu embrasse Sarah rapidement.* **Mathieu :** Je te promets que tout ira bien. À tout à l'heure ! *Mathieu sort de la maison et monte dans son taxi. Il démarre et part à la recherche de clients.* --- *Entre-temps, à l'école, le fils de Sarah et Mathieu, David, est dans la cour et discute avec ses amis.* **David :** (soupirant) Je ne comprends pas comment on peut m'exclure, même si je suis le meilleur de ma classe. **Ami 1 :** Mais tu as dit que tes parents n'ont pas payé la contribution pour le trimestre, non ? **David :** Oui, mais cela ne devrait pas impacter mes résultats scolaires ! C'est injuste. *Une enseignante s'approche de David.* **Enseignante :** David, je suis désolée, mais tu ne peux pas rester ici si nous n'avons pas reçu la contribution. **David :** Mais je travaille dur ! Mes notes sont excellentes ! **Enseignante :** Je comprends, mais les règles sont les règles. Parle à tes parents et fait en sorte qu'ils règlent cela. *David baisse la tête et sort de l'école, triste.* --- *De retour à la maison, Sarah se demande où est Mathieu. Elle va jusqu'à la table et remarque les 3000 FCFA. Elle soupire, préoccupée par la situation.* **Sarah :** (murmurant) Que vais-je faire avec si peu ? *Elle décide de sortir pour aller chercher un peu de nourriture. Juste à ce moment-là, David rentre à la maison.* **David :** Maman, on a un problème... je suis renvoyé de l'école. **Sarah :** Quoi ? Mais pourquoi ? **David :** Ils n'ont pas reçu la contribution. Même si j’ai les meilleures notes, ils ne veulent pas me garder. **Sarah :** (s'effondrant sur le canapé) Oh non... mais c’est injuste ! Les autres élèves peuvent-ils payer et toi non ? **David :** Oui, c'est ça... je suis le meilleur, mais ça ne compte pas. *À ce moment, Mathieu rentre à la maison, essoufflé et souriant.* **Mathieu :** Je suis de retour ! J'ai eu une bonne journée. Alors, comment ça va chez vous ? *Sarah et David échangent un regard à peine inquiet.* **Sarah :** Mathieu... on a un sérieux problème. **David :** (visage baissé) Je me suis fait renvoyer de l'école. **Mathieu :** Quoi ? Pourquoi ? **Sarah :** À cause de la contribution, ils n'ont pas été payés. Et nous n'avons que 3000 FCFA pour tenir la semaine. **Mathieu :** (inquiet) Je suis désolé... je vais tout faire pour régler ça. Je vais travailler encore plus. **David :** Mais tu es déjà épuisé ! **Sarah :** Non, David. On doit trouver une solution ensemble. Peut-être qu'on peut parler aux enseignants, expliquer la situation. **Mathieu :** Oui, Sarah a raison. On doit essayer. On va te défendre. On ne laissera pas ces problèmes nous abattre. **David :** D'accord... merci, je ne veux pas être le seul à porter ça. *La famille se serre les coudes dans l'adversité, espérant que des jours meilleurs arriveront bientôt . C'est ça qu'on appelle une famille. Dit le petit David en souriant. Mathieu se leva ce jour-là avec une lourdeur dans le cœur. Il savait qu'il devait se rendre à l'école de son fils David pour discuter de la contribution scolaire, mais il appréhendait déjà la confrontation. Il repassait dans son esprit tous les sacrifices qu'il avait faits pour offrir à son fils une éducation de qualité. Au fond de lui, il espérait qu'il pourrait trouver un moyen d'arranger les choses, peut-être même de convaincre le directeur de faire preuve de compassion. En arrivant à l'établissement, une boule dans la gorge, il salua le personnel avec un faible sourire. Mais lorsqu'il entra dans le bureau du directeur, l'atmosphère se chargea soudainement d'une gravité palpable. Le directeur, un homme imposant aux lunettes rigides et au regard froid, ne laissa pas de place à la négociation. "Monsieur Mathieu", commença-t-il d’un ton formel, "les règles sont claires. La contribution est due, et nous ne pouvons pas faire d’exception." Mathieu se sentit sombrer dans un abîme de désespoir à chaque mot prononcé par le directeur. Il soupira profondément, cherchant à rassembler ses pensées. "Écoutez, je comprendrais si vous aviez un peu de flexibilité. Je suis dans une situation difficile. J’ai tout donné pour mon fils, mais les temps sont durs", se défendit-il, mais ses mots semblaient se heurter à un mur. "Je suis désolé, mais la politique de l'école est la suivante. Sans le paiement, nous ne pourrons pas permettre à votre fils de poursuivre ses études ici", répondit le directeur, ne laissant entrevoir aucune possibilité de discussion. C'était comme si un poids énorme s'était abattu sur son cœur. À cet instant, Mathieu réalisa qu'il n'était plus cet homme riche et puissant qu'il avait été autrefois, mais un père déboussolé, dont les efforts semblaient vains. Les larmes commencèrent à couler sur ses joues alors qu'il se tenait là, inconsolable. "Je suis un vaut rien. Juste parce que je n'arrive pas à payer la contribution pour mon fils", pensa-t-il, désespéré. Il se remémora les jours où il pouvait offrir tout ce qui était nécessaire et plus encore. Il sortit de l'école en trébuchant, le cœur lourd comme un plomb. Les enfants jouant dans la cour lui rappelaient son fils qui, lui, était en train d'attendre qu'il rentre à la maison. La peine qu'il ressentait était insupportable. Il se rendit compte qu'il avait perdu plus que de l'argent ; il avait perdu son identité, son rôle en tant que père et protecteur. Dans un dernier élan de désespoir, il s'effondra sur le chemin, pleurant à chaudes larmes, inconscient des regards curieux des passants. Pendant ce temps, à quelques rues de là, Sarah, la femme de Mathieu, faisait des courses au marché. Les étals étaient remplis de produits frais et colorés. Elle flânait parmi les différents vendeurs, mais son esprit était embrouillé par les pensées de son mari. Elle savait qu'il traversait des moments difficiles, mais elle espérait qu’il garderait le moral pour le bien de leur fils. Alors qu'elle s'approchait d'une vendeuse qui lui avait souvent vendu des fruits, elle se souvint d'une conversation précédente sur le soutien que certaines familles du quartier apportaient aux plus démunis. Elle se dit qu'il pourrait être utile de se renseigner sur ces initiatives, au cas où cela pourrait aider Mathieu. "Bonjour, madame", commença Sarah avec un sourire, "comment vont les affaires aujourd'hui ?" La vendeuse, une femme âgée avec des mains ridées, lui retourna son sourire. "Oh, Sarah, ça va bien, mais je vois que tu as l'air préoccupée. Quelque chose ne va pas ?" Sarah hésita un moment, puis se laissa aller à la franchise. "C'est Mathieu… il lutte avec la situation financière en ce moment, et je crains que cela n'affecte David. L'école demande une contribution que nous ne pouvons pas payer." La vendeuse l'écouta avec compassion. "Je comprends, ma chère. Beaucoup de familles dans le quartier sont dans le même bateau. Il existe un fonds d'aide pour les étudiants qui ont besoin de soutien. Tu devrais en parler au directeur de l'école, ou encore mieux, contacter les assistantes sociales." Les yeux de Sarah s'illuminèrent d'un nouvel espoir. Cela était peut-être la solution qu'ils cherchaient à trouver. "Merci beaucoup ! Je vais m'informer à ce sujet. J'espère que cela pourra aider Mathieu et David." Tout en continuant ses courses, elle se mit à réfléchir à la manière dont elle pourrait soutenir son mari, à encourager sa force et sa détermination, pour qu'il se relève de cette épreuve. Leurs défis étaient grandioses, mais leur amour pour leur fils était incommensurable. Alors que Sarah rentrait chez elle, elle était ravie à l'idée de faire face à la situation avec Mathieu, de le soutenir et de l'épauler dans cette tempête. Dans son esprit, elle avait déjà commencé à esquisser une sorte de plan pour aborder la situation avec lui. La vie n'était pas facile, mais ils n'étaient pas seuls. Au fond, leur bonheur résidait dans leur capacité à s'entraider, à surmonter les obstacles ensemble et à se rappeler qu'ils étaient une famille, unie par l'amour et la résilience, même face à l'adversité. David : (inquiet) Papa, pourquoi tu es si triste ? Qu’est-ce qui s’est passé avec le directeur ? Mathieu : (en tremblant, les larmes aux yeux) Je... Je n’ai pas réussi à le convaincre. J’avais tellement préparé mes paroles pour le convaincre, mais... David : (l’embrassant doucement) Ce n'est pas grave, papa. Ça arrive à tout le monde de ne pas réussir du premier coup. Il n'est pas DIEU. On trouvera une solution j'en suis convaincu. Mathieu : (soupirant) Mais je voulais tellement qu'il m'accorde un peu de temps pour trouver l'argent. David : (avec assurance) Tu sais, ce n'est pas la fin du monde. Regarde tout ce que tu as accompli jusqu'à maintenant. Tu es fort et intelligent. Ils oublient très vite mais c'est la vie on y peut rien. Mathieu : (essuyant ses larmes) Je... je me sens juste si déçu. David : (souriant) Parfois, la vie ne va pas comme on le souhaite. Mais il y aura d'autres occasions, d'autres opportunités. Tu n'as pas besoin de perdre espoir. Mathieu : (regardant son fils) Tu as raison, mon grand. Mais c'est difficile de voir ça maintenant. Aujourd'hui moi Mathieu l'homme bienveillant je peine à trouver de quoi manger et surtout de quoi supporter ma famille et la scolarisation de mon fils . Désolé fiston mais ton père a connu un échec qui ne dit pas son nom. David : (prenant la main de son père) Écoute, même les plus grands ont des échecs. Ce qui compte, c'est comment on se relève. Tu sais ce qu'on dit : "un échec n'est qu'une opportunité de recommencer de manière plus intelligente". Mathieu : (soupirant mais souriant légèrement) Parfois, je me demande d'où tu tires toute ta sagesse. David : (avec un clin d'œil) Je suis le fils du meilleur père du monde ! Maintenant, viens, on va préparer un bon repas ensemble. Ça va toujours te réconforter un peu. Mathieu : (légèrement souriant) Oui, tu as raison. Une bonne assiette pourrait faire toute la différence. David : (sautillant vers la cuisine) Alors allons-y ! Et qui sait, peut-être qu’un jour, tu seras le directeur de cette école ! Mathieu : (riant) Oh là là, ne mettons pas la charrue avant les bœufs ! Mais j'aime ton enthousiasme. David : (en souriant) C'est ce que l'on fait, n'est-ce pas ? On avance ensemble, main dans la main. Mathieu : (avec gratitude) Oui, partenaire. Merci dêtre là pour moi champion. David : Toujours, papa. Toujours. (Leur dialogue résonne dans la maison, rendant l’atmosphère un peu plus légère et pleine d’espoir.)

relation douteusevrai amourles contraires s'attirentromantiqueindépendantmature

1

**Dans une maison à louer**

*Sarah et Mathieu sont dans le salon, prêts à se dire au revoir.*

**Sarah :** Mathieu, tu t'en vas déjà ?

**Mathieu :** Oui ma chérie, j'ai des clients qui m'attendent de l'autre côté de la voie.

**Sarah :** Ok compris. Mais et l'argent de popote ?

**Mathieu :** Ahh oui, j'ai laissé 3000 FCFA sur la table au salon. J'espère que ça suffira.

**Sarah :** Mathieu !!!!!!! Et tu n'as même pas honte de dire ça, hein ? Qu'est-ce que 3000 FCFA peut acheter aujourd'hui ? Avec tout ce que disent les vendeuses, tu te donnes le vilain luxe de laisser ces maudits billets.

**Mathieu :** Ahh mais c'est tout ce que j'ai, mon amour. S'il te plaît, je vais compléter à mon retour. Prie pour moi seulement.

**Sarah :** Je l'espère vraiment pour toi. Pense à notre fils, il a besoin de fournitures pour l'école.

*Mathieu embrasse Sarah rapidement.*

**Mathieu :** Je te promets que tout ira bien. À tout à l'heure !

*Mathieu sort de la maison et monte dans son taxi. Il démarre et part à la recherche de clients.*

---

*Entre-temps, à l'école, le fils de Sarah et Mathieu, David, est dans la cour et discute avec ses amis.*

**David :** (soupirant) Je ne comprends pas comment on peut m'exclure, même si je suis le meilleur de ma classe.

**Ami 1 :** Mais tu as dit que tes parents n'ont pas payé la contribution pour le trimestre, non ?

**David :** Oui, mais cela ne devrait pas impacter mes résultats scolaires ! C'est injuste.

*Une enseignante s'approche de David.*

**Enseignante :** David, je suis désolée, mais tu ne peux pas rester ici si nous n'avons pas reçu la contribution.

**David :** Mais je travaille dur ! Mes notes sont excellentes !

**Enseignante :** Je comprends, mais les règles sont les règles. Parle à tes parents et fait en sorte qu'ils règlent cela.

*David baisse la tête et sort de l'école, triste.*

---

*De retour à la maison, Sarah se demande où est Mathieu. Elle va jusqu'à la table et remarque les 3000 FCFA. Elle soupire, préoccupée par la situation.*

**Sarah :** (murmurant) Que vais-je faire avec si peu ?

*Elle décide de sortir pour aller chercher un peu de nourriture. Juste à ce moment-là, David rentre à la maison.*

**David :** Maman, on a un problème... je suis renvoyé de l'école.

**Sarah :** Quoi ? Mais pourquoi ?

**David :** Ils n'ont pas reçu la contribution. Même si j’ai les meilleures notes, ils ne veulent pas me garder.

**Sarah :** (s'effondrant sur le canapé) Oh non... mais c’est injuste ! Les autres élèves peuvent-ils payer et toi non ?

**David :** Oui, c'est ça... je suis le meilleur, mais ça ne compte pas.

*À ce moment, Mathieu rentre à la maison, essoufflé et souriant.*

**Mathieu :** Je suis de retour ! J'ai eu une bonne journée. Alors, comment ça va chez vous ?

*Sarah et David échangent un regard à peine inquiet.*

**Sarah :** Mathieu... on a un sérieux problème.

**David :** (visage baissé) Je me suis fait renvoyer de l'école.

**Mathieu :** Quoi ? Pourquoi ?

**Sarah :** À cause de la contribution, ils n'ont pas été payés. Et nous n'avons que 3000 FCFA pour tenir la semaine.

**Mathieu :** (inquiet) Je suis désolé... je vais tout faire pour régler ça. Je vais travailler encore plus.

**David :** Mais tu es déjà épuisé !

**Sarah :** Non, David. On doit trouver une solution ensemble. Peut-être qu'on peut parler aux enseignants, expliquer la situation.

**Mathieu :** Oui, Sarah a raison. On doit essayer. On va te défendre. On ne laissera pas ces problèmes nous abattre.

**David :** D'accord... merci, je ne veux pas être le seul à porter ça.

*La famille se serre les coudes dans l'adversité, espérant que des jours meilleurs arriveront bientôt . C'est ça qu'on appelle une famille. Dit le petit David en souriant.

Mathieu se leva ce jour-là avec une lourdeur dans le cœur. Il savait qu'il devait se rendre à l'école de son fils David pour discuter de la contribution scolaire, mais il appréhendait déjà la confrontation. Il repassait dans son esprit tous les sacrifices qu'il avait faits pour offrir à son fils une éducation de qualité. Au fond de lui, il espérait qu'il pourrait trouver un moyen d'arranger les choses, peut-être même de convaincre le directeur de faire preuve de compassion.

En arrivant à l'établissement, une boule dans la gorge, il salua le personnel avec un faible sourire. Mais lorsqu'il entra dans le bureau du directeur, l'atmosphère se chargea soudainement d'une gravité palpable. Le directeur, un homme imposant aux lunettes rigides et au regard froid, ne laissa pas de place à la négociation. "Monsieur Mathieu", commença-t-il d’un ton formel, "les règles sont claires. La contribution est due, et nous ne pouvons pas faire d’exception."

Mathieu se sentit sombrer dans un abîme de désespoir à chaque mot prononcé par le directeur. Il soupira profondément, cherchant à rassembler ses pensées. "Écoutez, je comprendrais si vous aviez un peu de flexibilité. Je suis dans une situation difficile. J’ai tout donné pour mon fils, mais les temps sont durs", se défendit-il, mais ses mots semblaient se heurter à un mur.

"Je suis désolé, mais la politique de l'école est la suivante. Sans le paiement, nous ne pourrons pas permettre à votre fils de poursuivre ses études ici", répondit le directeur, ne laissant entrevoir aucune possibilité de discussion.

C'était comme si un poids énorme s'était abattu sur son cœur. À cet instant, Mathieu réalisa qu'il n'était plus cet homme riche et puissant qu'il avait été autrefois, mais un père déboussolé, dont les efforts semblaient vains. Les larmes commencèrent à couler sur ses joues alors qu'il se tenait là, inconsolable. "Je suis un vaut rien. Juste parce que je n'arrive pas à payer la contribution pour mon fils", pensa-t-il, désespéré. Il se remémora les jours où il pouvait offrir tout ce qui était nécessaire et plus encore.

Il sortit de l'école en trébuchant, le cœur lourd comme un plomb. Les enfants jouant dans la cour lui rappelaient son fils qui, lui, était en train d'attendre qu'il rentre à la maison. La peine qu'il ressentait était insupportable. Il se rendit compte qu'il avait perdu plus que de l'argent ; il avait perdu son identité, son rôle en tant que père et protecteur. Dans un dernier élan de désespoir, il s'effondra sur le chemin, pleurant à chaudes larmes, inconscient des regards curieux des passants.

Pendant ce temps, à quelques rues de là, Sarah, la femme de Mathieu, faisait des courses au marché. Les étals étaient remplis de produits frais et colorés. Elle flânait parmi les différents vendeurs, mais son esprit était embrouillé par les pensées de son mari. Elle savait qu'il traversait des moments difficiles, mais elle espérait qu’il garderait le moral pour le bien de leur fils.

Alors qu'elle s'approchait d'une vendeuse qui lui avait souvent vendu des fruits, elle se souvint d'une conversation précédente sur le soutien que certaines familles du quartier apportaient aux plus démunis. Elle se dit qu'il pourrait être utile de se renseigner sur ces initiatives, au cas où cela pourrait aider Mathieu. "Bonjour, madame", commença Sarah avec un sourire, "comment vont les affaires aujourd'hui ?"

La vendeuse, une femme âgée avec des mains ridées, lui retourna son sourire. "Oh, Sarah, ça va bien, mais je vois que tu as l'air préoccupée. Quelque chose ne va pas ?"

Sarah hésita un moment, puis se laissa aller à la franchise. "C'est Mathieu… il lutte avec la situation financière en ce moment, et je crains que cela n'affecte David. L'école demande une contribution que nous ne pouvons pas payer."

La vendeuse l'écouta avec compassion. "Je comprends, ma chère. Beaucoup de familles dans le quartier sont dans le même bateau. Il existe un fonds d'aide pour les étudiants qui ont besoin de soutien. Tu devrais en parler au directeur de l'école, ou encore mieux, contacter les assistantes sociales."

Les yeux de Sarah s'illuminèrent d'un nouvel espoir. Cela était peut-être la solution qu'ils cherchaient à trouver. "Merci beaucoup ! Je vais m'informer à ce sujet. J'espère que cela pourra aider Mathieu et David."

Tout en continuant ses courses, elle se mit à réfléchir à la manière dont elle pourrait soutenir son mari, à encourager sa force et sa détermination, pour qu'il se relève de cette épreuve. Leurs défis étaient grandioses, mais leur amour pour leur fils était incommensurable.

Alors que Sarah rentrait chez elle, elle était ravie à l'idée de faire face à la situation avec Mathieu, de le soutenir et de l'épauler dans cette tempête. Dans son esprit, elle avait déjà commencé à esquisser une sorte de plan pour aborder la situation avec lui.

La vie n'était pas facile, mais ils n'étaient pas seuls. Au fond, leur bonheur résidait dans leur capacité à s'entraider, à surmonter les obstacles ensemble et à se rappeler qu'ils étaient une famille, unie par l'amour et la résilience, même face à l'adversité.

David : (inquiet) Papa, pourquoi tu es si triste ? Qu’est-ce qui s’est passé avec le directeur ?

Mathieu : (en tremblant, les larmes aux yeux) Je... Je n’ai pas réussi à le convaincre. J’avais tellement préparé mes paroles pour le convaincre, mais...

David : (l’embrassant doucement) Ce n'est pas grave, papa. Ça arrive à tout le monde de ne pas réussir du premier coup.

Il n'est pas DIEU.

On trouvera une solution j'en suis convaincu.

Mathieu : (soupirant) Mais je voulais tellement qu'il m'accorde un peu de temps pour trouver l'argent.

David : (avec assurance) Tu sais, ce n'est pas la fin du monde. Regarde tout ce que tu as accompli jusqu'à maintenant. Tu es fort et intelligent.

Ils oublient très vite mais c'est la vie on y peut rien.

Mathieu : (essuyant ses larmes) Je... je me sens juste si déçu.

David : (souriant) Parfois, la vie ne va pas comme on le souhaite. Mais il y aura d'autres occasions, d'autres opportunités. Tu n'as pas besoin de perdre espoir.

Mathieu : (regardant son fils) Tu as raison, mon grand. Mais c'est difficile de voir ça maintenant.

Aujourd'hui moi Mathieu l'homme bienveillant je peine à trouver de quoi manger et surtout de quoi supporter ma famille et la scolarisation de mon fils .

Désolé fiston mais ton père a connu un échec qui ne dit pas son nom.

David : (prenant la main de son père) Écoute, même les plus grands ont des échecs. Ce qui compte, c'est comment on se relève. Tu sais ce qu'on dit : "un échec n'est qu'une opportunité de recommencer de manière plus intelligente".

Mathieu : (soupirant mais souriant légèrement) Parfois, je me demande d'où tu tires toute ta sagesse.

David : (avec un clin d'œil) Je suis le fils du meilleur père du monde ! Maintenant, viens, on va préparer un bon repas ensemble. Ça va toujours te réconforter un peu.

Mathieu : (légèrement souriant) Oui, tu as raison. Une bonne assiette pourrait faire toute la différence.

David : (sautillant vers la cuisine) Alors allons-y ! Et qui sait, peut-être qu’un jour, tu seras le directeur de cette école !

Mathieu : (riant) Oh là là, ne mettons pas la charrue avant les bœufs ! Mais j'aime ton enthousiasme.

David : (en souriant) C'est ce que l'on fait, n'est-ce pas ? On avance ensemble, main dans la main.

Mathieu : (avec gratitude) Oui, partenaire. Merci dêtre là pour moi champion.

David : Toujours, papa. Toujours.

(Leur dialogue résonne dans la maison, rendant l’atmosphère un peu plus légère et pleine d’espoir.)