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Mathieu : *Soupirant profondément* Je me souviens de l’époque où tout semblait possible. Les soirées animées, les projets qui s’enchaînaient... Quel est cet enchantement qui a disparu ? Comment ai-je pu laisser tout cela s’effondrer autour de moi ?
Il se leva et commença à faire les cent pas dans la pièce sombre. Les murs échos de ses pensées, une mélodie lugubre jouée par les souvenirs.
Mathieu : *Se parlant à lui-même* J’avais des rêves, des ambitions. Chaque choix que j’ai fait, chaque opportunité que j’ai laissée passer... Et là, dans cette obscurité, la solitude pèse comme une pierre. Qu’est-ce qui m’a mené à ce gouffre ?
Avec un regard perdu dans le vide, il se remémore ses échecs, ses promesses non tenues, et cette voix intérieure qui ne cessait de le rabrouer.
Mathieu : Peut-être que j’ai cru que le succès viendrait tout seul, comme un ami fidèle. Mais la vie, elle, ne fait pas de cadeaux. Elle m’a appris à la dure que rien n’est acquis. *Il s’arrête un moment, la voix éteinte* Et pourtant, quelque part, il doit encore rester une lueur d’espoir.
Il s’accroupit, ses mains couvrant son visage pentu, se laissant emporter par une marée d’émotions contradictoires.
Mathieu : *Chuchotant* Que dois-je faire pour me relever ? Pour retrouver ce que j’ai perdu ? Chaque jour qui passe me semble une éternité. Mais je ne peux pas abandonner... Pas maintenant.
Puis, levant les yeux vers le plafond comme pour chercher des réponses dans l’obscurité, il se mit à rêver. Rêver d’un nouveau départ, d’une renaissance possible, d’un Mathieu capable de transformer sa douleur en force.
Mathieu : Ce n’est pas la fin. Ce n’est pas le dernier chapitre de mon histoire. Je vais me battre. Je vais chercher la lumière, même si elle semble distante. Parce qu’après la nuit, vient toujours l’aube.
Au petit matin il se rendit chez son ami Alex .
De l'autre côté Silvia la sœur de Sarah lui rendit visite.
Silvia ; comment vas tu ma sœur
Sarah : je tiens le coup.
Silvia : quelque chose s'est passé encore ??
Sarah ; non non
Silvia ; qu'est ce que tu me caches ??
Sarah : rien du tout.
Silvia : ok si tu le dis. Bon qu'avez-vous préparé aujourd'hui ??
David : mum je m'en vais recopier les cours chez Bertrand.
Silvia : hum que fais tu ici alors que tes amis sont sûrement au cours ???
Et pourquoi veux tu aller recopier les cours chez un ami ??
N'as tu pas suivi les cours ??
David : non j'ai été renvoyé de l'école pour non paiement de scolarité.
Silvia : Quoi ????
Et que dire ton père ??
Sarah : Mathieu a promis faire le nécessaire.
Silvia : il a intérêt oui . Un incapable comme ça.
Sarah : Silvia !!!!
Silvia : Quoi ????
Sin fils a le droit de le savoir non .
Ton père est un incapable,un pauvre qui ne sait pas prendre soin de ta mère. Ta mère qui est le joyau de notre famille.
Silvia : Écoute, je suis désolée, mais il faut vraiment que tu prennes soin de ta mère. Elle est déjà assez affectée par tout ça. Vous devez vous unir pour traverser cette tempête.
Sarah : Mais Silvia, tu ne comprends pas ! Mathieux fait de son mieux, même si ce n'est pas parfait. Nous ne savons pas ce qu'il traverse.
Silvia : Peut-être, mais ça ne justifie pas son attitude. Je n'aime pas le voir énervé tout le temps et complètement irresponsable.
Sarah : Et moi, je ne supporte pas que tu le dénigres comme ça ! C’est mon mari et, malgré ses défauts, il essaie de nous protéger.
Silvia : Je comprends, mais je suis inquiète pour toi. Toi et ton enfant, vous méritez mieux. Désolé si je suis trop franche.
Sarah : Tu pourrais essayer d’être un peu plus compatissante. Nous avons besoin de soutien, pas de critiques.
Silvia : Tu as raison, je vais essayer. Mais je suis juste fatiguée de voir votre situation se détériorer.
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De l'autre côté, chez Alex, Mathieu est déjà nerveux. Il sait qu'il doit convaincre son ami de l'aider.
Mathieu : Alex, merci de me recevoir. J'espère que ça ne te dérange pas trop.
Alex : Non, non, pas du tout. Qu'est-ce qui se passe ?
Mathieu : Écoute, je suis dans une situation très difficile en ce moment. J'ai perdu mon emploi et ma famille compte sur moi pour subvenir à leurs besoins.
Alex : Je comprends, mais tu sais, tout le monde a ses propres problèmes.
Mathieu : Je sais, mais je te demande juste une petite faveur. Est-ce que tu pourrais me donner un travail, même temporaire ? Je suis prêt à faire n'importe quoi, je suis désespéré.
Alex : Je voudrais vraiment t'aider, mais ma société a beaucoup de restrictions. En ce moment, ils ne cherchent personne et je ne peux pas te garantir d'embauche.
Mathieu : Je comprends, mais une petite opportunité, même à temps partiel, me serait vraiment utile. Je ferai de mon mieux.
Alex : Je suis désolé, Mathieu. Si cela tenait qu'à moi, je t'aiderais sans hésitation. Peut-être que tu devrais chercher d'autres opportunités ou revenir vers moi dans quelques mois si la situation change.
Mathieu : D’accord… Je comprends. Merci de m'avoir écouté tout de même.
Alex : Tiens le coup, Mathieu. Je suis certain que quelque chose se présentera à toi bientôt.
Mathieu sort de chez Alex, un sentiment lourd dans le cœur, conscient que la situation reste critique pour sa famille.
De l'autre côté
Sarah et Silvia continuent de discuter.
Sarah : Je vais parler à maman. Elle doit être informée. On ne peut pas rester dans le silence.
Silvia : Fais attention, Sarah. Évite les disputes. Peut-être que vous pourrez trouver une solution ensemble.
Sarah : On a besoin de trouver un moyen de se serrer les coudes. C’est ce qu’on doit faire, non ?
Silvia : Oui, bien sûr. J'espère que tout s'arrangera peut-être.
Sarah : Avec un peu de courage et de détermination, c'est possible.
Silvia : je suis d'accord mais sans l'intervention de maman.
Sarah : ehh pourquoi cela ??
Silvia ; tu me refuses de me dénigrer mais tu veux demander de l'aide à maman ??
Tu veux qu'elle insulte ton mari d'irresponsable ???
Sarah : tu as raison mais sur dois-je faire ???
Silvia : tiens ça. c'est 100 mille francs CFA. Tu l'utiliseras pour payer la contribution de David ensuite le reste tu gardes ça pour toi .
Sarah ; merci beaucoup ma grande sœur
Silvia : de rien. Sache juste que tôt où tard Mathieu et toi vous allez vous séparer .
Sarah : Pourquoi dis-tu ça ? Vous pensez vraiment que ça va arriver ?
Silvia : Je ne veux pas être pessimiste, mais j'ai remarqué que les signes sont là. Parfois, les relations ne sont pas aussi solides qu'on le pense.
Sarah : Je préférerais croire que notre amour peut surmonter les obstacles.
Silvia : Je comprends, et je te souhaite le meilleur. Gardes juste en tête que tu dois aussi penser à toi-même et à ton avenir, peu importe ce qui arrive.
Sarah : Je vais essayer de garder ça en tête. Merci pour ton soutien, ça compte beaucoup pour moi.
Silvia : Toujours là pour toi, petite sœur. N’hésite pas à me parler si tu as besoin de conseils.
Sarah : c'est compris.
Une petite rue animée dans un quartier populaire de la ville, il y a quelques mois. Mathieu, un jeune homme est assis sur un banc, visiblement préoccupé. Il regarde autour de lui, son esprit perdu dans des souvenirs.
**[Flashback – Une journée pluvieuse, plusieurs mois plus tôt.]**
**[Mathieu se trouve devant un café. Il porte un vieux manteau et tient une tasse de café fumante. Il observe la pluie tomber, se remémorant le moment où il a rencontré Alex.]**
À l'intérieur du café, Mathieu, avec son café, observe les gens autour de lui. Il remarque un jeune homme assis seul à une table, l'air triste et perdu. C'est Alex, 24 ans, avec un regard qui trahit une souffrance intérieure.]**
**Mathieu :** (pensant) Il a l'air dans le besoin. Peut-être que je devrais aller lui parler.
**[Mathieu se lève et s'approche de la table d'Alex.]**
**Mathieu :** (souriant timidement) Salut. Tu es un peu seul ici, ça va ?
**Alex :** (levant les yeux, surpris) Euh, oui, ça va. Juste… un peu fatigué, je suppose.
**Mathieu :** (s'asseyant en face de lui) Je comprends. Ça arrive à tout le monde. Tu veux en parler ?
**[Alex hésite un moment, puis se laisse aller. Il commence à raconter son histoire, ses difficultés financières, la perte d'un emploi, et la pression de ses études.]**
**Alex :** (soupirant) J’ai toujours été le genre de gars qui s'en sort tout seul. Mais là, je ne sais pas comment faire. Je n’ai pas de soutien.
**Mathieu :** (l'écoutant attentivement) Je suis désolé d’entendre ça. Je sais ce que c’est de se sentir submergé. Je peux t’aider si tu veux.
**[Alex regarde Mathieu avec gratitude, surpris par sa gentillesse.]**
**Alex :** Tu ferais ça pour moi ? Je ne veux pas déranger.
**Mathieu :** (souriant) Pas du tout. Tout le monde a besoin d’un coup de main de temps en temps. On peut en parler, ou même simplement sortir un peu. Ça pourrait te changer les idées.
**[À partir de ce moment, une amitié commence à se former. Les semaines passent, et les deux jeunes hommes se soutiennent mutuellement. Mathieu aide Alex à trouver un emploi temporaire, tandis qu'Alex encourage Mathieu dans ses études.]**
Jusqu'à ce qu' aujourd'hui chacun doit dans ses activités.
**[Retour au présent – Mathieu est toujours assis sur le banc, les souvenirs d’Alex le hantent.]**
**Mathieu :** (parlant à voix haute) Je t'ai aidé quand tu en avais besoin, Alex. Maintenant, c'est mon tour de demander de l'aide, et tu n'es pas là.
**[Il se lève et commence à marcher, perdu dans ses pensées.]**
**Mathieu : mais bon c'est ainsi la vie.
