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chapitre 7

- Maman polliiiine !!! maman Polliiiine réponds-moi !! stp ne fais pas ça oooh pardon ! veneeez veneeeeez !! mon Dieu maman Polliiiine redresse-toi je t’en supplie… weeeeeeh Loraire… tata Rosiiiine… tata Claudiaaaaaaa

Elle s’était complètement lâchée au sol ; les autres étaient arrivées y compris tous les enfants qui étaient présent en ce moment-là…

Tout le monde s’était jeté sur elle et pleurait sans se rendre compte qu’en faisant cela, elle s’étouffait…

J’étais sortie pieds nus en courant voir un pharmacien avec qui j’avais fait connaissance ; et devant lui je m’étais jetée à terre en me roulant…

- Davy… Davy ooooh ma vie est fichue !! si tu me laisse comme ça je serai finie ! wo wo wo wo ! la seule personne qui me donnait encore la force de vivre ! ma seule maman ooooh ! mon oxygène oooh weeee maman Polline na nga ooooh !!!

- Yeeeeuuu Sarah ! Sarah qu’est-ce qui se passe ?

- Davy ! Dady oooh il faut m’aider ! il faut m’aider ooooh heeeehaaaa je suis finie ! je suis finie ooooh ! moi Sarah oooh je suis finie ! si je ne me suicide pas alors je vais vagabonder Davy

- Mais jusque-là tu ne me dis rien Sarah ; comment veux-tu que je t’aide… calme toi et dis moi… En quoi puis-je t’aider ?

- Davy c’est ma maman oooh c’est maman polline heeehaaa, ce que je viens de voir je ne sais pas… je ne sais pas oooh ; Davy viens on y va stp vieeeeens pardooooon

Je l’avais pris la main et je le tirai…

- Attends que je prenne le nécessaire quand même voyons…

Je courrais devant lui et il me suivait en marchant à grand pas ; arrivé à la maison, les enfants continuaient de pleurer dans la cour

« mamaan Polliiine maman Poliiine mamaaaaan mamaaaan »

j’étais entrée dans la chambre et les autres étaient là et essayaient de lui masser les pieds, tirer les doigts et en me voyant …

- Ekieee Sarah où étais-tu passé ? nous avions eu peur einh… (m’avait demandé Claudia)

- Comment va-t-elle ? j’étais allé appeler Davy mon ami le pharmacien… il est derrière moi il arrive ; et alors ? toujours pareil ?

Davy aussi avait fait son entrée…

- Ecartez-vous ... ne l’étouffez pas mon Dieu ! il faut l’amener à l’hôpital et vite ! elle est entrain de faire un AVC … je vais essayer de faire quelque chose mais il faut vraiment la conduire à l’hôpital…

Il avait pris l’épicrânien et avait piqué les bouts des tous les doigts de maman Polline afin de laisser couler quelques gouttes de sang ensuite il avait dépêché Sarah chercher une moto et c’était vite fait.

On avait réuni nos forces pour la soulever car elle était trop grosse et nous on était toutes des maigrichonnes sauf Davy …

Rosine voulait que je reste mais impossible ! je ne pouvais pas supporter alors je les avais suivi en prenant une autre moto jusqu’à l’hôpital ; vite les brancardiers étaient là et on avait conduit maman Polline aux urgences… elle était inconsciente mais avec les yeux grandement ouverts… je l’appelais

- Maman polliiine… maman Polline stp reviens-nous… ne me fais pas ça je t’en supplie, qu’est-ce que je vais devenir moi Sarah , mon appuis oooh tu es la seule qui me remets sur le droit chemin , heeeeehaaaa

- Sarah arrête de pleurer comme si elle était morte ! au lieu de prier toi tu pleures ? gardons espoir elle va se remettre… c’est une bonne personne et Dieu va se souvenir d’elle (me disait Rosine en me prenant dans ses bras.

- Bon Sarah! tu vas nous dire ce qui s’est passé maintenant qu’elle est entre des bonnes mains, puisque c’est toi qui étais entré avec elle dans la chambre … enfin ; on doit avoir une explication à donner à ce Leo einh… d’ailleurs n’allons-nous pas l’appeler ? disait Loraine en sortant le téléphone dans sa trousse.

- Loraine ; je ne sais vraiment ce qui s’est passé… elle a eu un appel de la ville et c’était Orvel qui l’avait appelé… je crois qu’il lui disait que Joël était très malade… et juste après, il s’est passé ce qui s’est passé càd, cette crise…

- Loraiiiine !!! tu as un téléphone ? et comment as-tu fait ? Claudia qui était presque scandalisée

- Hahaha hahah ekie Claudia ; tu parles du téléphone ? et que feras-tu si je te disais que j’ai même un amant ? écoutez-moi bien ! moi je ne suis pas comme vous einh… c’est vrai que j’écarte aussi devant votre salop de mari puisque je n’ai pas le choix mais, j’ai ma vraie vie est dehors… et lorsque Leo mourra, je n’aurai pas à me tracasser car un vrai type m’attend ooooh ! qui est bête !!

On avait toutes des grands yeux et les oreilles bien tendues pour écouter Loraine… mais cette fille était quand même bizarre ; je me demandais toujours pourquoi restait-elle là alors qu’elle avait la possibilité de s’enfuir ; tout ce qu’elle nous disait prouvait qu’elle pouvait à n’importe quel moment disparaitre de la cour de papa Leo ; mais pourquoi restait-elle toujours là ?

On était là et parlait en attendant que le docteur sorte de la salle où ils avait conduit maman Polline et Davy aussi était encore là car il voyait la façon dont j’étais embarrassée et ne voulait pas me laisser seule… on avait toute décidé de ne pas appeler le chef Leo , enfin on voulait être sûres de ce qu’avait maman Polline avant de l’ appeler.

Loraine animait en nous racontant ses projets et Rosine avec une voix basse pleine de rage avait dit:

- Il mourra ça c’est sûr… Leo mourra ! il paiera pour tout ce qu’il a fait !

Cette phrase nous avait laissé silencieuses pendant quelques secondes surtout venant d’elle, même Davy aussi l’avait entendu ; juste après

- Est-ce que ça va Rosine ? tu es sûre que tout va bien ? lui avait demandé Claudia

- Claudia j’ai dit que Leo mourra !

- C’est vous attendez même encore… moi Loraine je suis prête einh c’est quand vous voulez et où vous voulez …

- Mais vous parlez bien de tuer Leo ??? Loraine… Rosine… c’est de ça qu’on parle là ? et comment comptez-vous vous y prendre ? avez-vous pensé aux conséquences ? ce salop peut vous hanter toute votre vie jusqu’à vous tuer vous aussi ; c’est quand même Leo einh pas n’importe qui ; nous parlons bien de celui-là dont même les chefs coutumiers ont peur… et comment ça va se passer ? disait Claudia

Le silence était total ; personne ne disait plus rien ; tuer papa était le désir et le souhait de tout le monde mais qui allait faire le premier pas et comment ?

face à tout ce qui se disait j’étais un peu absente car mes pensées étaient plutôt plongées sur la santé de maman Polline qui était tout pour moi dans ce village, de Joel que peut être j’aimais aussi et qui était gravement malade en ville et comme j’avais si bien entendu, sa jambe gauche serait en train de pourrir et que les médecins n’en pouvaient plus rien… et enfin de ma grossesse que je cachais car moi-même savais ce que j’allais en faire, j’étais complétement désorientée j’étais perdue et je n’avais que mes yeux pour pleurer ; mon intérieure était complètement déchiqueté, j’essayais déjà de tracer mon avenir sans maman Polline dans ma tête mais tout était sombre… je ne voyais pas d’issue surtout si Joel aussi devait mourir… alors j’avais encore recommencé à pleurer… comme si une mouche m’avait piqué au grand étonnement des autres

- Noooon noooon cela ne peut pas arriver à maman Plloine, noooon elle doit s’en sortiiiir… maman Polliiiine … maman Polliiiine je t’en supplie réveille-toi… je ne m’en sortirai jamais sans toi ! ooh Dieu écoute ma prière pardon… weeee moi Sarah eeeh, ma sœur ainée est même où en ce moment oooh mes petites sœurs oooh ! je suis foutue ! ma vie est finie là là là même ; maman Polline pardon ne me fait pas ça heeeeeehaaaa

Les autres essayaient de me calmer mais c’était plus fort que moi, elles ne pouvaient pas savoir où étaient allé mes pensées ni ce que je vivais à l’intérieure de moi… et juste au moment où Davy m’aidait à me relever pour aller prendre de l’air à l’extérieur, le docteur était sorti.

- Qui sont là pour la vieille ? avait demandé le docteur…

On s’était toutes jetées sur le docteur qui pensait que nous étions les filles de maman Polline…

- C’est qui l’ainée ? j’aimerais m’entretenir avec elle pour votre mère…

- Yeuuush docteur… on se ressemble ? haha hahaha que oooh sa fille ainée onong… comme tu nous voit là, nous sommes toutes épouses d’un seul homme docteur même la petite fille que tu vois là, elle partage le même homme avec celle qui est couchée là-bas ; donc tu peux nous parler oooh !( Loraine qui ne manquait pas à dire… )

- --- --- le docteur manquait de mot…

- Docteur comment va-t-elle ? on peut la voir ? j’avais hâte de voir maman Polline…

- Bon écoutez… sa situation est très délicate ! votre…. Enfin la vieille qui est là-bas a eu un grand choc ; on a pu la sauver parce que vous êtes arrivés à temps en plus la personne qui a eu l’idée de piquer les bouts de ses doigts a vraiment sauvé la situation (on avait toutes regardé Davy et le docteur avait poursuivi) mais… la seule chose que je crains est qu’à son réveille, elle ait une paralysie…

- Non non non docteur non non svp… ne dites pas ça je vous en supplie ; maman Polline doit pas être paralysée docteur…

- Sarah calme-toi et laisse un peu le docteur nous en dire plus… (m’avait arrêté Claudia en poursuivant…) alors qu’elles sont les chances qu’elle a docteur … y-a-t-il quelque chose qu’on puisse faite pour qu’il n’y ait pas de séquelles ? notre mari n’est pas sur place mais si il y a quelque chose qu’on peut faire n’hésitez pas docteur…

- Bon, je ne pense pas … peut être régler la facture à la caisse et le reste on attend … mais priez si vous savez le faire ; elle en a besoin…

A moitié soulagées, à moitié déçues…nous étions là ne sachant quoi faire…Davy s’était approché de moi pour me persuader…

- Sarah je pense que le docteur à tout dit, il n’y a plus rien à faire, on doit attendre… alors rentre à la maison te reposer un peu et prendre ta douche ; regarde comment tu es couverte de sable tu pourras revenir un peu plus tard… mais il faut quand même appeler son mari ; il doit être au courant de ce qui arrive à sa femme

- Peut-être les autres mais pas moi… je ne peux jamais appeler ce salop jamais ! et je ne peux pas rentrer à la maison… en tout cas pas maintenant je veux d’abord que maman Polline se réveille Davy… tu ne sais pas ce que représente cette femme pour moi…Davy je suis vide à l’intérieure c’est comme si c’était moi qui étais couchée sur ce lit là…

- Je sais mais tu dois rentrer … elle ne se réveillera pas maintenant crois-moi… je suis du domaine alors il faut m’écouter…

- D’accord mais ça voulait dire quoi tout ce que le docteur venait de dire ? sérieusement je n’avais rien compris, maman Polline va rester paralysée ?

- Ok… donc le docteur a dit qu’elle s’en est déjà sortie mais il faut juste attendre qu’elle se réveille avant de prononcer quoi que ce soit…

- Mais toi Davy tu en penses quoi ?

- Sarah je ne peux rien te dire en ce moment… il faut attendre…

Rosine avait réglé la facture et pendant qu’on sortait Loraine avait commencé avec ses taquineries.

- Sarah tu ne nous présentes pas ? je vois que ce type se fait beaucoup de soucis pour toi einh ? voilà un garçon de ton âge… mais toi tu adores seulement Leo… hahah hahah

Je ne voulais pas la suivre ; on était sorti et avait pris la route de la maison… arrivé à la maison, tous les enfants avaient couru vers nous avec joie croyant que nous étions revenues avec maman Polline mais ils étaient déçus en nous voyant seules.

chaque enfant allait demander à sa mère pourquoi nous n’étions pas rentrées avec manman Polline…

On était renté presque le soir et les plus grandes des filles avaient pris soin des autres, elles avaient fait à manger et tout était ok… (c’était normal car elles étaient des futures mariées donc elles étaient bien formées) .

Le téléphone de maman Polline était resté dans ma chambre ; j’avais sauté sur ça et j’étais tombée sur beaucoup d’appels manqué des numéros inconnus ; certainement la ville… j’avais peur de relancer les appels alors j’étais sortie avec le téléphone et j’avais remis à Rosine…

- Non Sarah garde le… maman Polline va s’en sortir et elle en aura certainement besoin pour rappeler Orvel…

- Je sais tata Tata Rosine mais, je pense que l’unes de nous doit appeler papa Leo, on aura certainement besoin d’argent pour maman Polline

Personne ne voulait composer le numéro de ce sal vieux pervers alors Loraine avait arraché le téléphone entre mes mains et avait lancé l’appel en activant main libre…

Le téléphone avait longtemps sonné et avec une voix arrogante le vieux Leo avait décroché…

- Quoi Polline quoi !! je ne peux pas prendre de l’air ? à peine deux jours et déjà des appels ? apprenez à vous prendre en charge une fois… il y a quoi ? c’est ma chaleur ou ma présence qui vous manque autant ?

- Papa Leo… tu ne manques à personne ici et tu peux rester autant de temps que tu veux en ville même des années mais dis-nous juste où on peut prendre l’argent pour payer les soins de maman Polline…

- C’est qui au téléphone ? et elle a quoi Polline ?

- Elle est à l’hôpital et on a besoin d’argent… elle avait fait une crise…

- Une crise de quoi ? de jalousie ? elle ne veut pas arrêter avec ses caprices cette vieille carcasse ? elle va mourir et moi je vais continuer ma vie einh…regardez dans sa maison elle a certainement de l’argent caché quelque part ; moi je ne peux rien faire ; vous êtes nombreuses là-bas pourquoi ? seulement pour manger ? c’est moi qui suis seul ici mais qui dois encore me départager ?

Pendant l’appel, on était tous rassemblé avec les enfants pour écouter le roi de Zamunda et on était tous hébétés et surtout très en colère en écoutant sa réponse…

Loraine voulait raccrocher mais à notre grande surprise on avait entendu une voix à coté, j’avais reconnu la voix de ma mère qui disait…

- Eh Leo j’espère que ce n’est pas ma fille qui est malade einh ? je te donne mon corps pour qu’en retour toi tu prennes soin de ma fille einh ; et c’est comme ça que tu parles à tes femmes ? n’oses surtout avec ma fille Leo je te préviens heha ! toute l’énergie que je dépense ici pour toi si seulement tu maltraites ma fille au village , tu verras le ciel tomber sur ta tête Leo…

- Oooh Erica, soit calme… ta fille dort sur le lait chez moi d’ailleurs, je ne la touche même plus… je prends déjà tout chez toi mais tu sais que toi tu ne me donneras pas d’enfants Erica… moi j’ai besoin d’élargir ma…

Il parlait ainsi et s’était rendu compte qu’il n’avait pas raccroché le téléphone ; il l’avait vite fait en criant

« « Erica je n’avais pas raccroché mon Dieu ! Espérons que ces idiotes n’ont rien entendu » »

J’étais bouleversée ; j’avais récupéré le téléphone des mains de Loraine et m’étais enfermée dans la chambre…

«donc c’était vrai lorsque papa Leo me traitait de prostituée comme ma mère ? donc ma mère se prostitue ? et elle pense qu’en faisant cela ce salop me laisse la vie sauve ici ? Mon Dieu ! Dans quelle famille je suis moi Sarah ? que vais-je faire maintenant ? c’est quel degré de honte ça ? »

Je ne savais pas quoi faire… les autres cognaient à ma porte en disant

« Sarah que cela ne t’étonne pas de Leo… c’est vrai que ta mère t’a déçu mais elle reste ta mère » …

« « Sarah ouvre la porte stp, on va trouver une solution pour ce salop de Leo »

C’était tata Rosine et tata Claudia qui parlaient ainsi ; mais j’entendais Loraine dire à son tour :

« yeeeuuush !!! Donc comme ça Leo écarte et la mère et la fille ? Mon Dieu ! il y a vraiment des mères sans dignité einh ? te prostituer pour dire quoi ? que tu le fais pour ta fille ??? Quelle abomination !! Voilà pourquoi moi si seulement je tombais enceinte de ce montre de Leo , je porterai une gaine jusqu’à 9mois et tuer même le bébé ! je ne peux pas faire un enfant avec ce salop »

Les paroles de Loraine m’avaient encore traumatisé… mais le seul mot que j’avais retenu c’était (gaine) j’avais regardé l’heure et il était encore 17heures… j’étais sortie de la chambre et j’avais couru jusqu’à la pharmacie ; heureusement pour moi Davy était encore là…

Celui-ci étonné de me revoir, me regardait avec des grands yeux.

- Davy pourquoi me regardes-tu comme ça ? n’est-ce-pas que c’est une pharmacie ? alors je peux revenir ici quand je veux nooon…

- Eh je n’ai rien dit oooh ; alors que veux-tu ?

- Tu connais une gaine ? et c’est pourquoi ?

- Ekieeuu !!! Bien sûr que je connais et c’est pour qui donc ?

- Dis-moi d’abord si ça sert à quoi ? C’est pour tata Claudia ; c’est elle qui m’a envoyé ;

- Ben … avec vous les jeunes filles tout est possible einh… certaines femmes l’utilisent pour camoufler leur gros ventres et d’autres pour cacher une grossesse… et elle, elle la veut pourquoi ?

- Tu ne l’avais pas vu ? n’avais-tu pas remarqué son gros ventre ? elle est comme ça depuis son accouchement alors elle dit qu’elle en a besoin…

- Ah ok je vois… mais même à la friperie on en vend einh ? voilà c’est ça et le prix est là aussi …

- Ok ! voilà l’argent…

Voilà comment j’avais pu cacher ma deuxième grossesse… heureusement pour moi je ne dormais plus avec Loraine qui avait des yeux partout, maman Polline m’avait changé de chambre, elle m’avait mis avec tata Rosine…

Plusieurs mois étaient passés, papa Leo était revenu mais je n’avais pas osé aborder le sujet de sa relation avec ma mère ni même appeler ma mère pour ça…

Maman Polline était sortie de l’hôpital avec une paralysie partielle ; tout son côté droit ne fonctionnait plus mais il y avait des kinésithérapeutes du village qui venaient pour son massage ; Joël avait subi une opération on l’avait amputé la jambe mais il était toujours malade …

Nous prenions tous bien soin de maman polline, elle avait du mal à parler mais à chaque fois que j’étais avec elle, elle essayait de toucher mon ventre…

Pendant 9mois, j’avais supporté les malaises de ma grossesse, je portais des gaines tous les jours,

; Et comme une sorcière, je préférais souffrir en cachette que faire remarquer ma grossesse je portais des gros vêtements et j’avançais des raisons bidons.

Une nuit alors que tout le monde dormait et que papa Leo était en ville avec ses gardes du corps, j’avais des contractions ; je sentais la même chose qu’à ma première grossesse ; alors j’étais sortie de la maison et me dirigeais vers la rivière ; ce que je ne sais pas ce que, pourquoi je n’avais pas peur cette nuit-là ; en plus avec l’obscurité du village ?

A la rivière il n’y avait personne juste les bruits des eaux et des animaux nocturnes ; la douleur s’était accentué, je sentais le bébé venir et je m’étais mise à pousser en me disant

« « pourvu que ça soit un garçon… pourvu que ça soit un garçon » »

je ne sais même pas d’où me venait cette force ; ça je ne le saurai jamais !!!

J’avais poussé, poussé, jusqu’à ce que le bébé était sorti ; et avec un petit couteau que j’avais prévu j’avais coupé son nombril (j’avais vu comment maman Polline avait fait lors de mon premier accouchement) le bébé avait pleuré mais je l’avais attrapé la bouche, je voulais d’abord être sure du sexe de l’enfant ; alors je l’avais pris dans mes bras et avant de le regarder j’avais encore prié en disant :

« Mon Dieu fais en sorte que ça soit un garçon stp, fais un miracle que ce bébé ne soit pas une fille »

J’étais sur le point de regarder le sexe du bébé et j’avais encore senti un truc sortir de mon sexe ; je croyais que c’était un deuxième enfant mais non, c’était un truc très bizarre qui ressemblait à un bébé.

J’avais finalement gardé et malheureusement pour moi c’était encore une petite fille…

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