Chapitre 3: Je ne suis pas celle que vous croyez
Marco jura, il savait qu’avant qu’elle fasse deux pas ses gardes l’auraient déjà rattrapée. Il avait sous-estimé sa force, le coup dont elle l’avait asséné le faisait sacrément souffrir. Au moins, pensa-t-il, cela avait calmé ses pulsions sexuels.
* * *
Kara n’avait pas réfléchi et avait fait la seule chose qu’elle avait trouvée à faire pour s’en sortir. Puis elle s’était mis à courir, mais malheureusement deux brutes avaient surgi de nulle part et l’avait attrapé.
Elle ne pouvait plus rien tenter et s’avait que son kidnappeur le lui ferra payer très cher.
Elle se débattait de toutes ses forces contre les deux brutes qui l’attrapaient de chaque côté de ses bras, elle était prise au piège. A présent, ils la forcèrent à monter dans un hélicoptère, elle n’eut d’autre choix qu’obtempérer.
— c’était bien tenter, ricana Marco lorsqu’il monta à son tour dans l’hélicoptère qui les conduisaient dans son île privée.
Marco avait décidé de l’y emmener, car il voulait la retirer du monde et la faire avouer qu’elle était responsable de la mort de son frère. Ainsi, il pourrait la faire jeter en prison pour le reste de sa vie. Il savait que c’était une fille de la ville qui ne supporterait pas de passer une journée dans un coin perdu loin de tout, entourer de la mer et des arbres, aucun magasin de luxes, ni aucun club branché, il était sûr et certain qu’elle craquera au bout de quelques heures. Alors seulement quand elle payera pour son crime, il pourra enfin laisser son frère reposé en paix.
— vous n’êtes qu’un monstre, rétorqua Kara en le fusillant du regard.
— vous n’avez que ce que vous méritez. Et ce n’est que le début.
Kara cilla. Qu’est-ce qu’il voulait dire ? Qu’avait-elle fait pour mériter cela ? Elle ne le connaissait pourtant pas.
Dans les yeux de cet homme, elle voyait une lueur de rage et de tristesse infinie, ses yeux qui d’ailleurs étaient d’une beauté à couper le souffle. C’était elle qui était à l’origine du tourment dont cet homme était victime ? Si elle l’avait déjà rencontré une fois dans sa vie, elle s’en souviendrait, ce n’était pas le genre d’homme qu’on pouvait oublier. Bon sang, se morigéna-t-elle, tu ne vas quand même pas prendre en pitié l’homme qui t’a kidnappée.
Elle se ressaisit, ce n’était qu’un mal entendu et quand elle allait l’expliquer qu’il s’était trompé de personne, ils allaient bien en rire et il la ramènerait chez elle, alors elle pourra reprendre sa sieste.
— je ne suis pas celle que vous croyez, déclara Kara.
Marco fut un instant soulagé, il ignorait pourquoi, mais ça ne lui plaisait pas que cette fille soit cette diablesse qu’il haïssait tant. La fille qu’il avait devant lui était loin de l’image qu’il s’était faite de la Kara Rodriguez qu’il cherchait, avec ses grands yeux d’enfants, ses lèvres pulpeuses et ses cheveux ondulés roux, elle était à couper le souffle, sexy en diable, il ressentait pour elle une attirance irrésistible. Alors si elle n’était pas Kara Rodriguez peut-être qu’il pourrait goûter à ses lèvres, caresser son corps de déesse.