Chapitre 2: Je veux rentrer chez moi

Kara réfléchit rapidement, de toute évidence, elle s’était fait kidnappée. Mais pourquoi au juste ? Cet homme ne semblait pas manqué d’argent, alors que lui voulait-il ?

Elle prit une grande inspiration.

— que me voulez-vous ?

Marco regarda la jeune fille, il comprenait pourquoi son frère était tombé amoureux de cette femme sans cœur, maintenant qu’elle était réveillée, il la trouvait encore plus belle. Elle leva la tête et croisa son regard, il vit alors dans ses yeux un mélange de trouble et de peur, il fit descendre ses yeux le long de son cou jusqu’à ses seins, leurs pointes étaient dressées sous son petit haut, il eut soudain envie de l’arraché son haut pour calmer les pulsions qu’elle faisait naitre en lui. Il détourna le regard en jurant…

Marco crispa les points sur le volant en s’efforçant de garder les yeux rivés sur la route.

Seigneur, pensa-t-il, cette femme a vraiment un corps sublime. C’était une tentatrice dont il fallait absolument se méfier. Marco savait que les gouttes de sueurs qui perlaient sur son front n’étaient pas dues à la chaleur de cette belle journée d’été. Quand, il l’avait prise dans ses bras pour la porter dans la voiture, il avait senti sa peau nue contre lui douce comme de la soie, il avait eu toutes les peines du monde pour se maîtriser.

Il se rappela comment elle s’était abandonnée dans ses bras, à moitié nue et toute chaude, certes, elle dormait, mais son corps à lui avait réagi de manière très primitive.…

« Triple Idiot », s’admonesta-t-il, « cette femme est une sorcière, pense à ton plan et à rien d’autre ».

Il appuya alors sur l’accélérateur, bien décidé à en finir au plus vite.

Après plusieurs minutes, Kara remarqua que son kidnappeur était en train de s’arrêter, elle remarqua tout de suite qu’ils étaient dans un héliport. Elle sursauta de colère et de peur. Cet homme l’avait bel et bien enlevée et il comptait la faire sortir de la ville. Pourquoi elle ? se demanda-t-elle, elle n’avait jamais été populaire, alors qui pourrait bien avoir envoyé cette brute la kidnappée. Sa sœur oui, elle aurait compris qu’on cherche à l’enlever, car elle était toujours partout et tout le temps, elle ne manquait jamais les grands évènements et fréquentait les hommes les plus riches du pays. Mais Kara, personne ne la connaissait, alors comment expliquer cette situation.

Cela ne pouvait être qu’un mal entendu, se rassurait-elle, et dans quelques heures, elle sera dans son appartement.

Marco sortit de la voiture et alla ouvrir la portière de la jeune fille. Elle pourrait bien crier, personne ne viendra à sa rescousse, car il était le propriétaire des lieux et par conséquent, il faisait ce qu’il voulait.

Quand il ouvrit la portière, elle lui lança un regard menaçant avec les plus beaux yeux qu’il n’ait jamais vu.

Il enleva sa veste et la lui lança.

— couvrez-vous, lança-t-il.

Kara le défia du regard, pour qui se prenait-il à la fin, il n’avait pas d’ordre à lui donner.

— je n’en veux pas, je veux rentrer chez moi tout de suite, cria Kara.

Marco ricana.

— je vois que vous aimez qu’on vous voie à moitié nue, ça m’est égal.

Il l’attrapa par le bras sans douceur pour la faire sortir de la voiture. Kara repoussa sa main et se vêtit de la veste qu’il lui avait lancée. Vive comme l’éclair, elle sortit de la voiture, se posta devant son Kidnappeur et sans réfléchir, elle lui décocha un violent coup de genou juste sous la ceinture et se mit à courir.