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Le repos n'existait pas là ou nous étions, il fallait travailler sans relâche. Deux mois après avoir déposé ma candidature j'ai été appelé par le sergent et le commandent. J'étais loin de me douter que tout allait changer maintenant.

La pièce était composé du sergent, du commandent et d'un homme en costard fumant un cigare je salue puis m'assois sous leur ordre.

- Sergent : Monsieur , je vous présente le sous directeur de la de la DGSE.

Je salue l'homme d'un mouvement de tête.

- Sergent : Vous avez déposé votre candidature pour intégrer les services secret français il y à un mois.

- Oui sergent.

- Lui : Vous avez été retenue pour l'examen préalable.

- Retenue ? Il m'on prit ?

- Lui : Pour le moment oui, mais vous allez devoir faire des test psychologique et physique. Etes vous sûr de votre choix ? Il n'y aura plus de retour en arrière.

- Oui.

- Lui : Vous allez quittez notre base pour vous rendre à Paris ne prévenez pas votre famille de votre changement d'orientation, ici on se charge de la paperasse à envoyer au ministère de l'intérieur.

Dix jours plus tard j'ai quitter la Syrie pour Paris, je suis entrée sur le territoire français avec une fausse identité, j'ai logé dans un hôtel pendant les quatre moi de l'examen c'était des tests physique intense mais les test psychologique l'était encore plus. Il évaluais notre capacité à se fondre dans la masse, à devenir quelqu'un d'autre, à enquêté à trouver une nouvelle identité durant quatre mois j'ai travailler sans m'arrêter, je voulais cette place, je voulais y arriver et lorsque enfin on m'a confié ma première mission j'ai compris que tout cela n'avait rien avoir avec le terrain.

Il y à quelques semaines, le services d'écoute téléphonique à réceptionner plusieurs appels d'un homme semblant être un passeur, il avait prévu de ramener deux jeunes femmes de dix neuf et vingt cinq ans avec lui en Syrie. Nous avons enquêter sur cette homme, passé toute sa vie au peigne fin et enfin un jour, j'ai pris contact avec lui grâce à un site internet, mon but était de lui faire comprendre que je voulais partir faire « la guerre sainte « comme ils le disent si bien.

C'était un homme très futé, tout à commencer lorsque sur son compte facebook il à commencer à poster des rappels islamiques je guettais chacun de ses mouvements, je me manifestait en commentant par moment et en aimant ses publication, j'étais sûr qu'il finirait par me remarquer et qu'un jour il prendra contact, et ce jour est arriver plus tôt que je ne l'imaginais.

J'était toujours dans ma plaque, j'avais quitté l'hôtel pour un appartement dans la banlieue parisienne, je continuais à envoyer des lettres à ma famille, parfois l'envie d'aller voir ma mère me prenait mais j'avais fait un choix et je dois en assumer les conséquences. Après ma séance de sport quotidienne je suis aller prendre une douche, le soir même alors que je travaillais sur le dossier l'ordinateur émet un son, une conversation s'ouvre, un certain Abdhullah Moussa Al Karim.

- Lui : Bonsoir mon frère je te déranges ?

- Bonsoir non pourquoi ?

- Lui : J'ai vu que tu t'intéressais beaucoup à la religion que tu lisais mes rappels et que tu écoutait mes vidéos j'espère qu'elles on pu t'aider à augmenter ta foi en notre seigneur.

- Oui, elles m'on beaucoup aidé, merci.

- Lui : Si tu as besoin d'aide, je suis là entre frère on doit s'aider, tu vis loin de Paris ?

- Non, je suis pas très loin de Paris.

- Lui : J'ai d'autres rappels et d'autres vidéo que je peux t'envoyer en privé.

- Tu ne les post pas sur ton mur ?

- Lui : Je préfère envoyer celle-ci en privé.

Pas de réponse de ma part, environ cinq minutes après je reçois trois vidéo de la part de mon interlocuteur, ses paroles me dégoûtait, rien avoir avec la religion que le prophète à défendu corps et âmes, cet homme était complètement égaré tellement égaré que ça en devenait presque effrayant. Je l'ai remercié et j'ai couper court à discussion.

Rester trop longtemps à parler avec lui aurait éveille ses soupçons, mais pendant les jours qui on suivit, il n'a pas arrêter d'engager la discussion, au QG ils surveillait cela de très près, les choses avaient pris un nouveau tournent, le ministre de l'intérieur qui est notre supérieur hiérarchique prenait l'affaire très au sérieux. Plusieurs moyens on même été déployée, nous étions une dizaine sur l'affaire.

Abdullah était un passeur que la France tentait de mettre derrière les barreaux depuis très longtemps, il était même le chef d'une filiale terroriste très importante ici en Europe. Peux à peux il entrait dans mon jeu, je lui parlais de mon souhait de venir en aide au musulmans opprimé, il ne répondait pas clairement, parfois il faisait même exprès d'ignorer en changeant de sujet mais je savais qu'il avait déjà un plan pour moi.

Tout fonctionnait bien, je ne faisais aucune erreur, je faisais bien attention à mes réponses pour ne pas trop éveiller ses soupçons au final c'était l'arrosoir arrosé, lui qui devait me manipulé c'est retrouvé à boire mes paroles, il me parlait de son mépris pour la France et les français de son dégoût envers les américains à cause de la guerre en Irak et encore plein d'autre dirigeant , il détestais l'occident et ça je l'ai compris très vite.

Je dois quand même avouée que sur certains point, il n'avais pas totalement tort, personne ne peut être d'accord sur tout et avec tout le monde mais ceci n'est pas une raison pour égorgée, brûlé, assassiné et torturé.

Tout ce passait comme prévu, aucun problème Abdullah avait l'impression d'avoir réussi, il pensait m'avoir retourner le cerveau, il pensait que j'était à sa merci et c'était le plan. Je prévoyais même une véritable rencontre entre nous deux. J'essayais de glisser les bons mots dans certaines de nos conversation, se sentant sûrement menacer, il m'a alors demander de télécharger une application pour pouvoir discuter, à la DGSE ce genre d'application est notre point noir, ce sont des entreprise privée qui les développes et nous n'avons aucun moyen d'avoir accès au appels ou au message.

Un jour lors de notre discussion, il me parle enfin d'une rencontre un vendredi dans une mosquée près de Saint Denis. C'est ainsi qu'à commencer mon infiltration dans l'organisation.

Je me disais que malgré tout, la vie continuait que je devais continuer à avancer, je passais mon temps entre mon travail et ma famille, je voyais toujours Naima, on passait du temps ensemble, malgré tout c'est une fille que j'apprécie, elle n'est pas prise de tête contrairement à d'autre, elle ne s'attend pas à ce que j'aille l'épouser, elle comme moi nous savons que ce n'est pas sérieux et lorsque l'un d'entre nous sera lasser ça s'arrêtera.

Mes rendez-vous chez le psy étaient toujours d'actualité, j'avais l'impression d'aller mieux depuis quelques temps, mais c'était qu'une impression parce que une fois seule, tous les mauvais souvenirs revenaient à la charges, ça me hantaient toujours autant et je me demandais même si un jour, j'arriverais à oublier tout ça, à penser à autre chose, c'est comme une ombre qui te suis et qui refuse de te lâcher, tu as beau l'entraîner dans les coins les plus sombres en espérant qu'elle finira par te perde, au final, elle est toujours présente.

Parfois ce sont des simples flash de quelques secondes, parfois j'ai l'impression que ça dur une éternité, l'autre jours, j'ai faillit crée un accident en esquivant une mine sur l'autoroute, alors qu'en réalité ce n'était qu'un morceau de carton, il m'arrive même de me refaire des scènes de guerres, parfois en marchant dans la rue, je cligne des yeux et une demi-secondes suffit pour que j'ai l'impression d'être à nouveau en Irak d'être à nouveau sous les balles et puis quelques secondes après, plus rien, je refais face à la réalité. Il y à deux jours Naïma m'a proposer de sortir voir un film au cinéma, mais lorsque celui-ci à commencer, l'angoisse est monter en moi, les bruits des balles, les cris c'étaient insupportable, elle sait que je suis un soldat mais j'évite de trop me pencher sur le sujet, j'évite au maximum de lui parler de cette partie de ma vie, mise à part la psy personne ne sait par quoi je suis passé là-bas et c'est nettement mieux.

- Naïma : On peut y retourner ?

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