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- Naïma : On peut y retourner ?
- Pas ce soir, je peux pas.
- Elle : Je peux te demander un truc ?
- Tu viens de le faire.
- Elle : Sérieusement.
- Ouais.
- Elle : T'es un soldat non ?
- Oui.
- Elle : J'ai une cousine qui est bénévole dans un centre pour réfugier je voudrais savoir, tu as vu des gens qui partaient ?
Bisn-sûr que j'en ai vu et pas qu'un peu, mais on n'est jamais trop prudent.
- Elle : Y'a une fille là-bas, elle vient de temps en temps et elle à l'air vraiment perdu en plus elle cherche du travaille, tu m'as dit que t'as grand-mère cherchait quelqu'un pour faire le ménage donc…
- Je la connais même pas.
- Elle : C'est pas un problème, juste quelques heures histoire qu'elle se fasse un peu d'argent, pour manger et s'habiller, allez stp tu peux au moins la rencontré.
- J'ai pas le temps en ce moment.
- Elle : Je te pensais pas égoïste.
- Je peux pas emmener une meuf comme ça chez elle, imagine elle la vole.
- Elle : Elle la volera pas, je l'aurais pas recommander si j'avais pas confiance en elle.
- Dit lui de passer demain, donne lui l'adresse.
- Elle : Tu me remercieras.
La prière vient tout juste de s'arrêter je sors du la mosquée afin de rejoindre Abdullah et quelques frères qui discutaient pas loin de celle-ci. J'écoute leurs conversations en faisant semblant de ne pas être intéressé.
- Ils veulent interdire le voile dans les universités, j'ai dis à ma sœur d'arrêter si il la laisse pas entrer avec.
- Abdullah : Tu as bien fait mon frère, Allah te récompensera.
- Je vais pas les laisser faire de ma sœur une mécréante.
- Abdullah : Tu as lu mes rappels.
- Oui et ils m'on été bénéfique, merci mon frère.
- Abdullah : Ah, j'ai oublié je vous présente le frère dont je vous ai parler.
Il me salue tous je fais de même en restant sur mes gardes, parmi les cinq, deux sont déjà « fichées S « je les reconnais facilement, l'un à déjà fait plusieurs allez retour entre la France et la Turquie ses deux dernières années, l'autre vient tout juste d'en revenir, mais malheureusement pour nous, nous ne pouvons pas les arrêter, car nous n'avons aucune preuve de leur attachement au groupe terroriste, on ne peut pas arrêter un homme parce qu'il voyage et selon les autorités turcs, aucun des deux n'a été aperçu à la frontière, le problème ce n'est pas de les reconnaître mais plutôt de les arrêter, même avec tout les moyens qu'on à aujourd'hui les informations circulent toujours aussi difficilement, les causes ?
Conflit diplomatiques, problèmes et rivalités entre les institutions et les services secret l'homme fait toujours passer ses intérêts avant la paix.
Abdullah à continuer à faire des rappels, à parler de « guerre sainte « peu à peu, je sentais qu'il me faisait confiance, il commençait à m'inclure dans ses plans et dans ses conversations, ça à pris du temps, beaucoup de temps, huit mois étaient passées et j'avais l'impression de stagné entre temps, Abdullah c'est rendu en Turquie pour rencontrer une femme qu'il comptait épouser m'avait-il dit, il l'avait rencontrer sur un site internet.
Il suffit d'un message qui pour vous est anodin, une simple publication, ou une photo pour qu'il vous remarque, en général ses gens là excelle dans l'art de la manipulation et du détournement ils ne s'adressent pas aux gens pas hasard, tout est calculé dans les moindres détails, ils s'attaquent aux personnes faibles et facilement influençable, des hommes et des femmes qui se sentent seule et qui se trouvent aimer et secouru avec eux, mais ça ne dur qu'un temps, parce que une fois là-bas, les femmes servent de « repos au guerrier « elles sont mariées plusieurs fois par mois, sont violés et tué une fois qu'aucun homme ne veut d'elle, les hommes eux servent de kamikaze il finisse en morceau de chair au milieu d'un marché, d'une place publique ou dans un hôpital.
Un jour une jeune femme à posté sur les réseaux sociaux qu'elle venait de perdre son frère et qu'elle se sentait seule et mal, l'un d'entre eux c'est empresser d'aller lui parler, un an plus tard elle était arrêter à la frontière Turque.
Je disais donc, que cela à pris du temps avant qu'Abdullah me fasse réellement confiance, il à fallut qu'il croit en ma radicalisation pour enfin pouvoir me parler de ses plans. Puis, un jour alors que je ne m'y attendait pas, Abdullah m'a fait une proposition inattendu.
Je règle les quelques papiers administratif lorsque ma secrétaire entre dans mon bureau.
- Elle : Zaïr, y'a une jeune fille pour toi à l'accueille.
Je repose mon style remet un peu d'ordre sur mon bureau avant de me rendre dans la salle de conférence, j'entre directement d'un pas décider et m'arrête quelques secondes en voyant son visage.
Quelques années plus tôt
Je m'arrête au pied d'un immeuble et regarde autour de moi avant de sortir le bout de papier se trouvant dans ma poche, c'est la bonne adresse, je sonne et on m'ouvre je monte au 6ème étage et toque à la porte, quelques secondes plus tard, Abdullah m'ouvre la porte il me salue et me laisse entrer.
L'appartement est assez sinistre il n'est pas tellement décoré meublé avec le stricte nécessaire je peux deviner qu'il déménage souvent ou alors cet appartement est une planque, par contre, les signes religieux eux sont présent partout plusieurs Coran sont alignés sur une étagère, ainsi que de nombreux tapis de prière. Je profite de son absence pour inspecter les lieux en apparence il n'y a rien de suspect mais en analysant on comprend vite que ce n'est pas un lieu où on peut vivre les livres posés dans un coin de la pièce sont des faux l'ordinateur n'est pas brancher la cuisine est à peine équiper et il n'y a aucune affaire personnelle.
Lorsqu'il revient dans la pièce il me demande de m'installer en face de lui sur le canapé il commence sa tirade habituelle je fais mine de l'écouter mais en réalité je suis complètement déconnecté je sais que si il m'a amener ici ce n'est pas pour rien.