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- Est-ce que je vous ai fait une proposition indécente ?

- Elle : […]

- Mangez avant que ça refroidisse.

- Elle : Il y à des toilettes ?

Elle se lève laissant son sac et ses affaires et se dirige vers les toilettes, j'attend qu'elle soit assez loin pour prendre son sac, il était trempée de partout, je l'ouvre et vide le contenue, des vêtements à priori propre, et une petite boite en bois que je m'apprêtais à ouvrir lorsque je la vois arriver.

Elle revient s'asseoir près de moi à chaque pas qu'elle faisait un pas son tee-shirt visiblement petit pour elle se soulevait laissant apparaître plusieurs cicatrice sur son ventre je tente de les détailler mais très rapidement elle se retrouve assise en face de moi, il faut que je me concentre sur des choses plus importantes, je l'ai inviter pour une raison bien précise, en savoir plus sur elle.

- Vous êtes souvent dans le coin ?

Elle est beaucoup trop méfiante, il faut croire qu'on lui à appris à se taire.

- Vous répondez souvent à une question par une autre ?

Elle ignore totalement ma remarque et bois une gorgée d'eau.

- Elle : Vous m'avez menti.

- […]

- Elle : Je savais qu'on c'était déjà vu, j'oublie jamais un regard. C'est vous qui m'avait donné de l'argent l'autre fois non ?

- […]

- Elle : Qu'est-ce que vous me voulez ?

- Je…Rien, je ne vous veux rien.

- Elle : Je vous crois pas, merci pour le repas.

Elle enfile son manteau attrape son sac à dos et sort rapidement du restaurant, je fais signe au serveur de m'apporter l'addition, je dépose rapidement

Un billet et quitte le restaurant, la rue était déserte pourtant il n'y avait aucune trace d'elle, je me tourne sur la gauche et l'aperçois entrain de courir, je cours après elle afin de la rattraper, lorsque enfin je suis proche je l'attrape par le bras.

- Elle : Lâchez moi !

- Attend je…

- Elle : Lâchez moi !

Elle me dévisage longuement mais ne répond pas.

- Je…Je veux juste essayer de…

- Elle : […]

- Je suis désolez, pardonnez-moi.

Je la lâche mes contre toute attente, elle ne pars pas. Elle reste là à me fixer sans rien dire, ses yeux se perdent dans les miens et soudain comme si elle venait d'avoir une hallucination, elle ferme les yeux et les ouvrent que quelques secondes après.

- Je vais vous donnez l'argent pour vos amies.

- Elle : Je ne veux pas de votre argent !

Troublée, tourmentée, je l'étais j'avais du mal à comprendre ce qui c'était passer plus tôt, j'ai eu une chance de l'approcher d'enfin pourvoir comprendre mais j'ai laisser ma chance s'échapper, j'ai été maladroit avec elle, je n'aurais pas du lui mentir elle c'est montrée froide et méfiante dès le début, j'aurais du lui dire que je l'avais aidé la dernière fois, maintenant elle me prend pour un fou et elle ne va pas apparaître de si tôt.

J'aurais du être plus intelligent, mais elle m'a mis dans tout mes états, je n'arrivais pas à pensée normalement, à agir comme avant, il faut que je voies le docteur, j'ai besoins de parler, j'ai besoin de mettre de l'ordre dans ma tête, j'ai l'impression qu'elle a exploser, je saisis alors mon téléphone que j'ai éteint depuis plus de deux heures, plusieurs messages de ma mère ainsi que de ma tante Aya, je leur répond et décide d'appeler Naima, j'ai besoins de me changer les idées.

- Elle : Vous pensez que cette femme peut vous aidez à comblé les trous ?

- Oui.

- Elle : Comment s'appelle t'elle ?

- Je ne sais pas, je ne lui ai pas demander.

- Elle : L'autre jour, vous m'avez dit que tout avait changer. Qu'il fallait avancer 1 an après votre arrivée sur le terrain, que c'est il passer ?

1 an était passé depuis, rien n'avait changer, j'ai perdu des camarades d'autre mon rejoint, je suis toujours sous le commandement du sergent, la vie ici devient de plus en plus difficile, surtout lorsque tu n'arrives plus à te retrouver, en 1 an j'ai l'impression d'avoir pris dix ans, j'ai vécu et vue des choses qui on changée ma vie à jamais, j'ai déjà perdu la tête, j'ai l'impression de ne plus être moi-même, de ne plus avoir d'identité, tout absolument tout est parti.

Khaled est mort il y à deux semaines, c'était un homme bon, qui venait juste de se marier avec son amour d'enfance, il me parlait toujours de sa femme, Sakina il l'aimait comme un fou, à chaque fois que ça ne tournait pas rond, à chaque fois qu'il lâchait il se rattachais à elle, il à perdu toute sa famille dans l'incendie de leur maison de vacances en Égypte, il lui restait plus qu'elle.

Sa mort m'a fait chavirer, j'ai commencer à enchaîner cigarette sur cigarette sans jamais m'arrêter, je fumais comme un pompier, près d'un paquet par jours, certain dise que la cigarette est un moyen de se relaxer et bien c'est faut c'est simplement une excuse que l'on trouve lorsqu'on nous demande pour quel motif on détruit sa santé.

Ce jour là, une autre attaque à été perpétré, un attentat dans une ville voisine, au marché plus précisément dix huit mort et quarante cinq blessé et même après un an passé ici je n'arrivais toujours pas à comprendre comment un être humain peut devenir fou au point de tuer des enfants, de les regarder mourir, les voir agoniser sans pouvoir rien faire.

Trois jours plus tard, c'est un immeuble qui à sauté, ou plusieurs personnes on été brûlées au napalm plus d'une centaine de mort et environ deux cent blessé. C'est à partir de ce moment là que j'ai compris qu'il était temps que cela s'arrête, il était temps que j'agisse.

Ce jour là, le sergent avait reçu des ordres très strictes nous avons réussi grâce à l'aide de l'armée Kurde de récupérer un site historique que l'organisation terroriste à décimé, avant la Syrie était connu pour ses architectures, ses sculptures et son art mais ils ont tout détruit.

Autant vous dire que cette période de l'histoire sera graver à jamais, Daesh laissera derrière elle une trace d'une ampleur considérable, le monde entier se souviendra d'eux, des victimes, des morts de toutes ses personnes qui on rendu l'âme par leur faute.

On aura beau les détruire, personne n'oubliera jamais et il y en aura d'autre, encore et encore, le terrorisme existe depuis des millénaires et il existera toujours, croire qu'un jour nous l'éradiqueront complètement ce n'est pas être naif mais idéaliste.

J'ai entendu un jour lors d'une réunion que les services secret français recrutait, au début je n'y est pas cru, entrer dans les services secret ce n'est pas aussi facile, j'agissait déjà en étant sur le terrain puis j'ai finalement décidée de déposer ma candidature, j'ai attendu une réponse, puis, au bout de deux semaines j'ai laissé tomber si il voulait vraiment de moi, il m'aurait contacter depuis très longtemps, nous continuons nos messages de surveillance, protéger les populations, surveiller les frontières.

Le repos n'existait pas là ou nous étions, il fallait travailler sans relâche. Deux mois après avoir déposé ma candidature j'ai été appelé par le sergent et le commandent. J'étais loin de me douter que tout allait changer maintenant.

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