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La Syrie était un tout autre décor tout était détruit, absolument tout, il ne restait plus rien les immeubles, les écoles, les commerces, il ne restait absolument plus rien, c'était effrayant de voir que des hommes, des être humains, des créatures de dieu on peut devenir fou ce sont fait retournée le cerveau au point de détruire autant de chose essentiel à l'homme. Il faudra une dizaine d'années voir même plus pour tout reconstruire.
La haine, la peur mais aussi la tristesse se lisait sur le visage des enfants, des enfants de moins de dix ans déjà confrontée à la guerre et à la famine c'est à partir de ce moment là qu'on se rend compte de la chance que l'on à d'être née dans un pays qui certes avec le temps à changer.
Nous sommes arrivée dans notre nouveau campement, après avoir régler certain détail nous avons été reçu par le nouveau commandant, un homme assez petit avec un ventre rond une calvitie avec de la sueur perlant sur le haut de son front. Il nous détail tous de la tête au pied avec dédain, je peux déjà sentir son œil supérieur d'ici surtout quand son regard s'arrête sur Khaled et moi, le racisme il y en a à l'armée beaucoup moins qu'autrefois mais il est toujours présent.
- Lui : Vous êtes arrivée à temps pour l'entraînement rejoignez les autres devant la piste. Les choses sérieuse vont débutés.
- Elle : Vous parlez d'un tout nouveau rôle beaucoup plus important, de quoi s'agissait-il ?
C'est à partir de ce moment que ma vie à réellement changer, à partir du jour ou on m'a formée pour devenir une autre personne, une nouvelle identité, une nouvelle personnalité, plus rien avoir avec celui que j'étais il y à encore quelques mois. C'est là que tout à réellement débuter pour moi.
- Plus le temps passait et plus les membres de l'organisation augmentais, chaque jours environs cinq personnes, homme ou femme essaye de passer la frontière Syrienne, c'est lorsque les services secret français on commencez à recruter chez nous que tout est devenu différent.
- Elle : Les services secrets ? Vous avez donc quittée le terrain ?
- Pas totalement. Pour ça, il faut avancer dans le temps, 1 ans après mon arrivée.
Je regarde par la fenêtre, l'orage gronde fort dehors le son des gouttes éclatant contre la vitre se transforme en une berceuse apaisante, je regarde au loin puis décide d'aller manger, il est treize heure et mon estomac commence à se retourner dans tous les sens, je réponds aux quelques messages que j'ai reçu dans la journée avant de me rendre dans un restaurant de la capitale pas très loin du bureau.
Je sors de ma voiture saisit le parapluie et marche jusqu'au restaurant lorsque je percute violemment quelque chose, je baisse la tête et vois une jeune femme étalée au sol, ses vêtements étaient tremper et c'est en la regardant de plus près que je me rend compte qu'il s'agit de la jeune femme qui était avec ma mystérieuse inconnu le soir ou je lui ai donnée de l'argent, je m'apprêtais à m'excuser et à lui donner de quoi allée se trouver de nouveaux vêtements lorsqu'elle disparais dans la nature. Je regarde autour de moi mais aucune trace d'elle, j'ai l'impression que ces filles sont très douées pour disparaître.
Je continues mon chemin et m'apprêtais à entrer lorsque mon regard dévie sur une jeune femme qui c'était abrité sous le perron d'un immeuble juste en face du restaurant, je la détaille pendant de longue secondes avant de me rendre compte qu'il s'agit d'elle, après tout ce temps la voilà enfin devant moi, je n'ai pas hésité j'ai traverser la route puis je suis aller à sa rencontre mais plus je m'approchais d'elle et plus je voulais faire marche arrière, mais j'avais comme l'impression que cette fille est la réponse, la réponse à tout ces cauchemar qui ne cessent de me hanter depuis tout ce temps.
Il faut que je sache qui elle est, que je découvres où est-ce que nous nous sommes vu et qu'elle impact elle peut avoir sur ma vie, une fois devant elle, je ne sais comment l'aborder, sentant ma présence elle relève la tête puis me fixe sans baisser le regard, ce fameux regard qui m'a troubler jusqu'à m'empêcher de dormir, il n'y a plus aucun doute, c'est bien elle.
- Elle : Monsieur ? Vous cherchez quelqu'un ?
- […]
- Elle : Ah…je comprends vous vivez ici ?
Maintenant que je l'entends de plus prêts son accents est assez bien prononcée un accent venant du moyen-orient. Je l'entends très bien et pourtant sans savoir pourquoi je n'arrives pas à lui répondre. Mes yeux restent concentrer sur ses lèvres des pleines et charnues d'un rouge vive qu'elle mord, sûrement un tic.
- Elle : Vous vivez ici ? Je ne veux pas de problème, c'est juste qu'il pleut très fort et je n'ai nulle part ou aller, je peux rester jusqu'à ce que la pluie s'arrête ?
Sa voix était un véritable supplice, je n'avais qu'une seule envie, la relever et la prendre dans mes bras, jamais une femme ne m'a laisser sans voix, je n'ai jamais perdu mes moyens devant qui que ce soit et aujourd'hui ce petit bout de femme venait de me mettre à terre, mon palpitant dansait dans ma cage thoracique.
- Non, je vis pas ici, je vous ai vu je m'apprêtais à aller manger dans le restaurant là-bas. Vous avez faim ?
Elle semble surprise d'abord par ma question mais aussi par ma difficulté à articuler, elle m'a longuement regarder sûrement pour décerner le vrai du faux j'avais l'impression qu'elle lisait en moi, j'espérais lui inspirer confiance.
- Elle : Je suis avec des amies…Je peux pas manger sans elle.
- Alors je vous donnerais quelque chose pour vos amis ?
Elle ne répond pas, et continue à regarder droit devant elle je pense qu'elle réfléchissait à ma proposition.
Puis sans que je m'y attende, elle se relève je peux l'admirer de plus prêt des cheveux blonds des magnifiques yeux clairs avec des très longs cils. Un teint hâlé on aurait même pu croire qu'elle était métisse.
- Elle : Je…je ne suis pas une prostitué, excusez-moi.
Elle ramasse son sac à dos qui était par terre le replace sur son dos et s'apprêtait à quitter les lieux lorsque je l'a retiens en l'attrapant par le bras.
- Je ne vous prends pas pour une prostitué il fait froid et il pleut vous devez avoir faim je vous invites juste à manger ensuite vous pourrez repartir je ne vous forces en rien.
- Elle : Il ne me laisseront pas entrée.
Elle ne répond pas et me suis nous entrons dans le restaurant tous les regards sont portées vers nous ou plutôt vers elle ce n'est pas commun de voir une SDF dans un restaurant aussi réputé.
Je croise le gérant du regard je viens pratiquement tous les midis ici les clients réguliers ça ce remarque. Je lui lance un regard et il approuve d'un hochement de tête. Un serveur ce dirige alors vers nous il me désigne une table pose deux cartes et nous laisse commander. J'hésite à l'aborder elle est très méfiante et j'ai peur de la faire fuir en lui posant trop de question. Mais son regard persistant sur moi commence à me troubler.
- Elle : On c'est déjà vu quelque part ?
- Je ne pense pas. Un visage comme vous ça ne s'oublie pas.
Elle baisse la tête et je pense même l'avoir fait rougir je ne sais pas dans quel sens elle avait interprété ma phrase, j'espère seulement qu'elle ne me voit pas comme un vieux pervers.
- Vous devriez retiré votre manteau il est trempé vous allez tomber malade.
Elle retire son manteau sous lequel elle ne portait qu'un simple tee-shirt dévoilant sa poitrine généreuse j'ai eu du mal à décoller mes yeux de ses seins il faut dire qu'ils sont…. imposant. Je détournes tout de même le regard et fait mine de regarder mon téléphone, un message de Naima, je décides de ne pas répondre pour le moment. Le serveur arrive avec nos commandes, elle regarde longuement l'assiette avant de commencer à manger.
Elle avait du mal à tenir la fourchette, je penses qu'elle doit venir d'un village au fin fond de l'Irak ou de la Syrie. Dans ses zones reculé on vie comme avant, on mange à la main, les chaussures aux pieds se font rares.
- Elle : Pourquoi vous m'avez invitez ?
- Je voulais vous aidez.
- Elle : Pourquoi ?
- Vous n'avez pas l'habitude qu'on vous vienne en aide ?
- Elle : Je me suis toujours débrouillé seule.
- Parfois accepter de l'aide ça ne fait pas de mal.
- Elle : Je ne coucherais pas avec vous. Même pour n'importe quel somme d'argent. Je ne suis pas à vendre.
- Est-ce que je vous ai fait une proposition indécente ?