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Comme toujours je suis entourer de mon équipe, Issa continue de nous rendre fou avec ses histoires de « femelle « mais on finit par s'y faire. J'ai trouver en eux des vrais frères, des gens en qui je peux avoir confiance, ils savent que j'ai été dans l'armée mais je ne leur est pas parler du reste, c'est beaucoup trop privée pour moi.
Ma mère et ma grand-mère vont bien, je passe les voir de temps en temps, je les appels pratiquement tous les jours, elles espèrent me voir bientôt marier avec des enfants, j'ai quand même 23 ans, pour elles il serait temps que je me marie mais qui voudrais d'un homme incapable de faire la différence entre la guerre et le retour à une vie normal. Physiquement je suis présent, je suis là, mais mentalement je suis rester là-bas, je sens encore l'odeur du canon, le goût du sang, le bruit des drones et des roquettes, ma tête n'a pas quitter l'Irak ou même la Syrie elle y est encore et c'est le plus dur.
Mise à part tout cela, j'ai abandonnée les « recherches « à plusieurs reprises je suis retournée dans la petite ruelle mais je ne l'ai plus jamais revue, il est vraiment tant que j'arrête de m'obstiner à ce sujet et que je commence sérieusement à me faire soigner, j'ai repris rendez-vous au cabinet du docteur pour le moment je comptes pas entrer dans les détails, j'ai envie d'y aller doucement de revoir les choses une par une pour mieux comprendre, parce que même si je l'ai vécu je n'ai jamais réussi à comprendre comment j'ai pu me retrouver dans cette situation. Mes cauchemar sont toujours présent, à une fréquence beaucoup moins importante que le début.
- Sécrétaire : Elle va vous recevoir dans un instant.
Je pars comme toujours patienter dans la salle d'attente jusqu'à ce qu'on m'appelle, j'ai pris trois semaine pour reprendre un rendez-vous, mais ce qui m'a pousser à le faire c'est lorsque j'ai vu dans le regard de ma mère l'inquiétude de me savoir seul, elle me connait mieux que personne et je sais qu'au fond elle sait que quelque chose ne va plus dans ma tête, à chaque fois que je lui rend visite elle me fixe comme si elle pouvait lire en moi, je veux lui offrir une belle vie, elle est encore jeune mais on est jamais à l'abris d'un drame. Elle n'a jamais connu d'homme après mon père, elle à passe les 23 dernières années toute seule à seulement quarante quatre ans, elle mérite d'être heureuse. La voix du docteur me fait sortir de mes pensées, je la suis jusqu'à son bureau, après m'être installer et avoir longuement garder le silence, je décides de commencer.
Cela faisait trois jours que nous étions arrivées en Irak ici la fréquence des combat est rude nous avons menée plusieurs opération à terre et le changement d'humeur ce fait ressentir, certains de mes camarades commence déjà à masquer leur craintes dans les cigarettes ou autres, pour le moment j'essaye de garder le moral, nous avons quitter notre campement pour patrouiller dans la ville voisine, qui n'est pas occuper, nous devons assurer la protection des civils chaque vie compte ici. Partout ou nous allons nous avons droit à des remerciements et même des prières mais nous devons tout de même rester de marbre et être méfiant.
Ce jour là, j'était avec Marc, Khaled et Chris dans le petit marcher de la ville, uniforme sur le dos, arme à la mains, nous étions entrain de patrouiller lorsqu'une voiture arrive à toute vitesse dans le marcher écrasant des passants et des stands sur son passage, très rapidement l'alerte et donner nous tentons de l'arrêter, Marc tire sur le conducteur celui-ci meurt sur le coup, un long silence prend possession de la grande place, le genre de silence que personne aime, celui qui prévoit que quelque chose va arriver, et en effet alors que Chris se rapprochaient de la voiture afin de la sécuriser, celle-ci explose détruisant tout sur son passage, un attentat à la voiture piéger, une vingtaine de mort et environ quatre vingt cinq blessée, même si je ne le connaissais pas énormément, perdre l'un des notre est toujours difficile, très rapidement, dans la nuit alors que nous étions entrain de préparer l'offensive, des coups de feux et des bombardements se sont fait entendre.
Mais en réalité tout ceci n'étais qu'une diversions plus que plus loin la seule gare reliant le village à une ville voisine venait tout juste d'exploser, nous essayons de sécuriser la zone au maximum mettre les habitants à l'abris, préparer l'offensive mais comment mener un combat dans une zone remplie d'enfant ? Pendant plusieurs semaines notre priorité à été de faire en sorte que le village ne leur tombent pas entre les mains.
Mais, ils on été plus coriace et plus malin. Au loin, nous avons pu apercevoir l'organisation terroristes prendre possession de la ville. Je m'en suis énormément voulu se jour là, d'avoir laisser toutes ses personnes à la merci de ses barbares, ça à été ma première défaite sur le terrain et loin d'être la dernière.
- Elle : Vous vous êtes sentie coupable, mais à quel point ?
- Est-ce qu'il y à un degré culpabilité ?
- Elle : Vous pensez que vous auriez pu empêcher cela ?
- Oui, on aurait aussi pu empêcher la mort de Chris, la mort de tous ses innocents.
- Elle : Vous ne vous êtes jamais dit que c'était le destin, que ce jour là, quelqu'un là-haut à décider que votre camarade devait mourir et que la ville devrait être assiéger ?
- Si, mais lorsque quelque chose de ce genre arrive, on ne pense pas au destin, on pense à ce qu'on aurait pu faire pour arrêter tout ça, plus tôt dans la journée ils nous remerciaient de leur venir en aide, quelques semaines après seulement nous avons retrouver leur corps dans des fosses, des femmes, des enfants…. des bébés.
- Elle : Je penses que vous vous faîtes beaucoup de mal, on ne peux pas tout contrôler, Chris devait mourir, c'était son heure c'était ainsi, et cette ville devait être attaquer personne n'y peut rien, et vous n'auriez rien pu faire parce que c'est ainsi, pendant longtemps vous avez ruminer tout ça, en vous demandant ou vous avez échouée, mais vous n'avez pas échouer, il faut toujours un coupable et là, c'était vous.
- Elle : Qu'avez-vous fait ensuite ?
- Nous avons du reculer, ils avaient pris possession de la ville et des alentours, rester aurait été une erreur, pendant longtemps des soldats n'on pas réussi à dormir et moi non plus.
Après la mort de Chris, j'ai pris conscience de mon implication sur le terrain je me suis rendue compte de la barbarie qui y régnait, du sang qui y coulait par litres sans jamais s'arrêter, j'ai pris conscience de notre place et je me suis rendu compte que des millions de personnes comptaient sur nous, le monde entier comptent sur nous pour mettre fin au règne de ses monstres, il faut que cela cesse, dans vingt ans j'aimerais raconter à mes enfants comment nous les avons chassées, comment nous les avons détruits, et non le contraire. C'est la guerre, c'est ainsi, ici, il n'y à pas de pitié pour l'ennemi il faux tuer pour ne pas être tuer et peut importe le nombre de cadavres que je devais laisser derrière moi, l'important c'est de sauver des vies.
J'était déterminée voir même plus que déterminée j'était prêt à m'investir à avoir un rôle beaucoup plus importants dans cette guerre contre le terrorisme mais j'était loin de m'imaginer que tout était déjà prêt. Les règles avaient changée, les entraînements aussi, il étaient intensif beaucoup plus qu'au début, c'était épuisant mais il fallait tenir le coup si je m'effondre devant quatre vingt dix pompes qu'en sera-t-il lorsque je serais face à l'un d'entre eux ?
Depuis que la ville à été conquis par l'organisation, nous avons du repousser nos quartiers un peu plus loin, j'ai ensuite été envoyer un Jordanie dans un camps pour réfugier Syrien, il manquait énormément d'homme là-bas, Khaled, Marc Cédric et moi avions pris la route tard la nuit pour minimiser les risques de tomber sur des combattants, la route à été longue et périlleuse trois jours en tout, une fois arriver là-bas nous avons été reçu par le commandant de cette opération, le camps était immense, environs cinq cent mille personnes y séjournaient, je n'ai jamais vu autant de monde entasser dans un endroit aussi insalubre, c'était difficile de répondre au besoin de tous, nous, nous étions chargée de la sécurité notre rôle était de veiller sur les réfugier, pendant combien de temps ? J'en avais aucune idée.
Ici le temps n'a plus de signification, que se soit de jour ou de nuit, la guerre ne s'arrête jamais l'ennemie ne baisse jamais la garde, l'ennemie ne joue jamais à la loyal il te plante des couteaux dans le dos, te brise la nuque par derrière, il n'arrête que lorsqu'il t'a exterminé, et même quand c'est fait, il continue à étendre sa haine un peu partout. Depuis mon arrivée trois lettres on été envoyer à ma mère, il m'arrive de l'appeler de temps en temps, juste pour qu'elle puisse entendre ma voix, nous avons fait deux visio-conférence être loin de sa famille est le plus dur, mais ici je me sens plus important, plus utile.
Malgré le fait que nous soyons loin des autres nous étions tout de même au courant des prouesse de nos camarades, deux villages pétrolier on été libérée, le pétrole est le principale source de revenue de l'organisation terroriste mais aussi le coton, nos hommes on arrêtées plus tôt dans la semaine trois combattants dans une zone reculée du désert syrien, à bord de leur véhicule, des barils de pétrole.
Nous ne sommes loin d'être bête si aujourd'hui ils sont aussi puissant c'est parce qu'ils sont financer par plusieurs d'état, mais mieux vaut se taire que de crée un énorme conflit diplomatique. Aujourd'hui l'or et le pétrole sont devenue des motifs pour tuer et mettre à sang.
La Syrie était un tout autre décor tout était détruit, absolument tout, il ne restait plus rien les immeubles, les écoles, les commerces, il ne restait absolument plus rien, c'était effrayant de voir que des hommes, des être humains, des créatures de dieu on peut devenir fou ce sont fait retournée le