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- Lahna : Tu pars quand ?
- Jeudi.
- Lahna : Dans quatre jour.
- J'aurais dû te le dire plus tôt.
- Lahna : Je comprends.
- Il est tard, je te raccompagne.
Nous nous dirigeons tous les deux vers ma voiture le trajet c'est fait en silence à vrai dire il n'y avait pas grand-chose à faire, j'allais partir, et même si Lahna refuse de m'attendre je partirais je ne compte pas vivre avec des regrets.
[…]
Nous sommes mercredi, demain je serais en Irak, plus le départ approche, et plus je me sens stressé j'ai dormis au camp de base, j'ai passer mes dernier jours en France avec ma famille, elle n'a pas pleurer lorsque je suis partie mais je sens au fond de moi qu'elle est en ce moment même entrain de vider le dernier stock de larme qui lui reste. Mais c'est une femme forte elle m'a élever toute seule et elle n'a jamais demander d'aide à personne. Je sais qu'elle arrivera à ce relever. J'ai honte et je m'en veux de la laisser seule, mais je sais que je m'en voudrais aussi si je ne le fais pas.
- Général : Nous allons embarquer.
Je vérifies les dernier détails avant de me rendre à mon tour dans l'avion nous sommes quinze dans celui-ci personne ne parle tout le monde à les yeux rivés droit devant, certains on les photos de leur proches en main d'autre commence déjà à écrire des lettre , moi je me contente seulement de serrer le foulard de ma mère contre moi. Nous savons qu'une fois là-bas nous aurons plus le temps pour rien, notre quotidien ne sera que cris et sang. Malgré tout j'essaye d'analyser chacun des hommes se trouvant en face de moi et il est impossible de cerner leur profile tous on l'air d'avoir un passer douloureux quelque chose qui les à pousser à s'engager. J'ai même l'impression que certain on déjà perdu la tête.
- Général : Nous n'allons pas tarder à atterrir une fois là-bas nous allons rejoindre notre campement. À partir du moment où nous serons sur terre l'opération débute. Attaché vos ceintures.
Nous attachons nos ceintures et quelques minutes après nous sommes sur le sol Irakien, nous sommes reçu par les forces spéciales irakiennes après quelques briefing nous avons rejoins notre camps de base, l'Irak est un magnifique pays qui malheureusement à été détruit par les guerres et les affrontements, nous traversons la ville dans nos voitures avec le drapeau de la France accrochée en nous voyant, les habitants se mettent à pleurer et à hurler de joie, pour la première fois depuis très longtemps ils voient la fin de ce long tunnel dans lequel les terroristes les on embarquer. Je n'aimes pas le terme « État Islamique « pour moi il n'y a pas d'État Islamique il n'y a qu'un seule Islam on le pratique ou non le reste n'a rien avoir avec notre religion ce sont des fou qui s'accaparent nos textes sacrés pour les détourner à leur manière.
Notre camps est dans une base désertique très loin de la ville, c'est un territoire que Daesh n'a toujours pas réussi à conquérir. Tout était déjà installé dès notre arrivée nous avons dû nettoyer les équipements. Demain nous commencerons les bombardements près de Mossoul et dans les autres fiefs de l'organisation terroriste le but étant de les faire reculer le plus possible afin de libérer les populations sous leur emprise notamment les Kurdes et les chrétiens d'orient.
La nuit à été très courte entre les nombreux cauchemar et l'appréhension, maintenant que je suis sûr le terrain je me demandes si je suis à la hauteur, mais à présent je n'ai plus le droit de douter, je dois être concentrée sur notre objectif, vaincre l'organisation terroriste et rendre l'Irak au irakien, mais j'étais loin de me douter que j'allais devoir faire face à la compétions, au mensonges, au trahisons mais aussi à la corruption.
- Docteur : Comment c'est dérouler la première journée ? Vous avez parlez de mensonges et de corruption alors j'aimerais savoir ce qui à bien pu se passer pour que ça vous…. traumatise autant.
Je m'apprêtais à répondre lorsque sa secrétaire lui annonce son prochain rendez-vous, pour moi c'était le dernier.
- Docteur : J'aimerais que vous continuez à venir. Vous en avez besoins, je ne peux pas vous garantir que ça ne vous hantera plus, mais vous irez mieux ça j'en suis sûr, parler fait beaucoup de bien.
- […]
- Docteur : Vous avez mon numéro alors prenez rendez-vous lorsque vous serez prêt. Peut importe le temps que ça prendra, juste…appeler.
- Issa : Donc je disais, j'ai rencontrer une femelle ! Même dans mes rêves j'aurais jamais cru rencontrer une femme aussi belle, elle à renvoyer Beyonce faire la vaisselle, Kim Kardashian étendre le linge Mariah Carey…
- On à compris elle est bonne.
- Issa : Bonne ?! T'as dis bonne ?! Non mon frère elle est pas bonne elle à été faite pour moi, son cul il fait la taille de ma main, exprès pour que je puisse y balader mais doigts, exprès pour moi je vous le dit les gars.
- Adil : T'en à pas marre ?
- Issa : Marre de quoi ? C'est pas de ma faute si elles sautent toutes sur moi, je suis beau je peux rien y faire, j'ai essayer d'être moche pour savoir ce que ça fait mais j'ai pas réussi, la beauté fait partie de ma vie je peux pas faire autrement. Je peux pas comprendre votre douleur, être moche ça doit être difficile si je pourrais vous donner un peu de ma beauté je l'aurais fait.
- Salim : Et c'est bon ta gueule, tu fais peur là Issa.
- Issa : Je vais essayer de comprendre ta douleur Salim, je compatis sincèrement ça doit être dur d'être aussi moche que toi, que vous pardon, mais sachez que je suis là je vous soutiens jusqu'au bout qui sais peut-être qu'un jour l'un d'entre vous sera encore plus beau que moi.
Issa était partie dans son trip et il pouvait nous casser les couilles pendant encore une vingtaine de minutes avec ça, je sais qu'il fait sa pour détendre tout le monde, on à tous des journées difficiles, alors écouter Issa et ses conneries tous les soirs ça nous fait du bien même si on prétend le contraire.
Je fouilles ma poche et trouve mon paquet de cigarette j'en prends une la porte à ma bouche et commence à tirer dessus, la fumer se disperse dans l'air et au fur et à mesure que je tires celle-ci augmente en formant une masse autour de moi, je lève les yeux et revoie son regard, mais cette fois-ci il était remplit de larme, de tristesse de haine et de douleur, je sentais mon cœur se compresser dans ma cage thoracique j'avais du mal à respirer je recrache difficilement la fumer et jette ma cigarette par le balcon, je clignes des yeux à plusieurs reprises mais il est toujours présent, je fermes à nouveaux les yeux et en les ouvrant tout avait disparu.
Cinq mois sont passés depuis mon retour, le temps passe à une vitesse folle, j'ai monter mon entreprise ce n'est pas toujours facile mais je suis motivée je veux réussir dans ce domaine et ne pas lâcher, j'ai envie de recommencer une nouvelle vie ici.
La guerre est terminée du moins pas pour moi, parce que même si j'ai beau me dire que je suis rentrer à la maison et que je n'y retournerais plus jamais, ma guerre à moi celle qui se déroule dans ma tête ne fait que commencer. Mentalement c'est toujours aussi dur, mais physiquement aussi, la guerre à laisser des traces sur mon corps. Je me souviens bien de la tête qu'à fait Naima lorsqu'elle les à vu, puis selon elle, ce n'est pas choquant c'est même « une marque de virilité « .
Elle m'a avouer que dans mes bras elle se sentait en sécurité et protéger comme si elle n'avait plus peur de rien. J'essaye de sortir le plus possible j'ai revue Naima à plusieurs reprises, notre relation était simplement physique il n'y à pas de sentiment de notre côté. Parfois ils nous arrivent de parler de rien de personnel bien sûr, elle me donne son avis sur certaine chose et je fais de même.
Comme toujours je suis entourer de mon équipe, Issa continue de nous rendre fou avec ses histoires de « femelle « mais on finit par s'y faire. J'ai trouver en eux des vrais frères, des gens en qui je peux avoir confiance, ils savent que j'ai été dans l'armée mais je ne leur est pas parler du reste, c'est beaucoup trop privée pour moi.