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- C'est bon on y va c'est rien.

- Elle : Je te rembourserais après.

Jamais je ne la laisserais me rembourser, c'est pas comme ça qu'elle m'a élever, elle m'a toujours appris à donner sans rien attendre en retour parce qu'un jour ou l'autre je serais récompenser pour chacune de mes bonnes actions, lorsque nous sommes enfants nous dépendant de nos parents, ils nous on nourris, nous on habillées alors quand ils vieillissent c'est eux qui deviennent dépendant de nous.

Nous étions au supermarché je poussais le cadis pendant qu'elle le remplissait lorsqu'au loin je vois une jeune femme mettre discrètement une boite de conserve dans son sac, le sweat à capuche et la casquette qu'elle portaient étaient les mêmes que ceux de l'inconnue de l'autre fois, j'étais sûr que c'était elle.

Je lance un regard sur ma mère qui était occuper à comparer les produits la connaissant je sais qu'il y en à pour un bon moment, je laisse le cadis puis me dirige discrètement vers elle, mais au moment ou j'allais l'aborder elle reprend son sac à dos puis quitte rapidement le rayon je m'apprêtais à la suivre lorsqu'une main se pose sur mon épaule je me retourne furtivement et saisis fermement le bras lorsque en remontant vers le visage de mon interlocuteur je me rends compte qu'il s'agit de Lahna.

- Elle : Zaïr ? Qu'est-ce qui t'arrives ?

Je lâche son bras puis passe nerveusement ma mains sur mon visage.

- Elle : Tu as pas l'air d'aller bien.

- J'était ailleurs, qu'est-ce que tu fais ici ?

- Elle : Je suis venue avec ma mère faire des coures, elle à vu la tienne donc…

Je regarde de l'autre côté et en effet ma mère et celle de Lahna était occuper à faire leur course, puis je me retourne de l'autre côté et comme je le pensais elle était partie.

- Elle : Tu es sûr que tu va bien Zaïr ?

- Ouais, t'inquiète pas.

- Elle : Arrête…je te connais, dis-moi.

- Y'a rien à dire Lahna, je m'attendais pas à te voir c'est tout.

Je ne lui laisse pas le temps répondre je reprends doucement mes esprits puis retourne au près de ma mère.

J'était occuper par mon entreprise il fallait que je trouve des locaux pour l'installer que je passe des annonces et que je commences à recruter, le travaille ne manquais pas et j'était tellement occuper que j'ai finis par oublier tout cette histoire, il ne me restait plus que deux rendez-vous obligatoire avec le docteur j'était pressée que tout ça s'arrête, mes nuits étaient toujours aussi agitée , maintenant j'arrivais à dormir deux heures puis mon sommeil était entre-couper à chaque fois.

- Issa : T'es prêt ?

- Ouais je suis prêt.

- Issa : On va soulever de la femelle moi je te le dis.

Je ris puis démarre en direction de la boite de nuit, Issa est un bon ami à moi, nous avons repris contact depuis que je suis revenue, j'ai décider de sortir ce soir parce que je pouvais plus passer mon temps enfermer chez moi.

Nous arrivons au alentours de minuit, il y avait une énorme queue à l'entrée par chance Issa à fait connaissance avec deux jolies filles qui on accepter de nous laisser entrées avec elles, une fois dedans j'avais l'impression d'être complètement perdue, ça fait longtemps que je ne me suis pas retrouver dans un endroit pareille.

Mais je voulais profiter de cette soirée, l'alcool coulait à flot l'ambiance ne faiblissait, Issa et moi étions assis dans un coin avec une chicha et quelques filles autour de nous. Pour le moment je voulais juste m'amuser, prévoir d'en revoir certaine lorsque l'envie sera présente et que je serais sûr de pouvoir me canaliser.

Il est trois heures du matin lorsque nous quittons la boite de nuit, Issa était complètement saoul, contrairement à lui je tenais assez bien l'alcool, il me donne son adresse et je me rend compte qu'il habite près du grec de Majid l'endroit ou j'ai vu cette fille, ça faisais une semaine que je n'y étais pas aller, j'avais une bonne raison de m'y rendre, j'insère la clef puis démarre, Issa c'est endormis durant le trajet j'ai été obliger de le traîner jusqu'à chez lui, une fois terminée je quittes son appartement et marche jusqu'au parking, sans savoir pourquoi je fais un détour et passe par la petite rue mais toujours personnes, il faut que je me résignes elle ne viendra plus, mais alors que je faisais demi-tour je sens une présence juste derrière moi, j'étais dans une petite impasse faiblement éclairée.

Je regarde autour de moi puis me retourne et à travers la pénombre j'ai pu distinguer une silhouette je me retourne et me retrouve face à un homme.

- Lui : Qu'est-ce que t'as à roder par ici ?

- […]

- Lui : C'est notre terrain ici ! Si tu veux pas de problème reviens plus.

- Je suis pas dealeur. Je cherches juste quelqu'un.

Il me regarde pendant quelques secondes puis me dit.

- Lui : Qui ? Je peux peut-être t'aider ?

- Une fille, de taille moyenne elle porte toujours un grand pull et une casquette.

- Lui : Je vois de qui tu parles elle est souvent avec deux autres filles, mais ça fait longtemps que je l'ai pas vu dans le coin.

- Tu sais où je peux la trouver.

Je quitte les lieux, rejoins ma voiture et rentre directement.

Mon corps n'est plus ce qu'il était la guerre y avait laisser des traces, des cicatrices, des marques indélébile qu'on ne peux pas effacer mais c'est ce qui fait partie de moi. Aujourd'hui j'essaye de me canaliser et de ne plus démarrer au quart de tour, j'ai appris à faire de ma colère une force. La haine n'a jamais réussi à personne c'est un poison qui nous consume et qui nous retire toute notre bonté.

Quand je suis arriver en Irak j'ai reçu une énorme claque j'ai découvert la vie, la vrai pas celle que l'on nous montre au journal télévisé j'ai vu des enfants sourire et rire à en pleurer parce qu'on leur avaient données l'accès à l'eau potable, des femmes et des hommes pleurées de joies en sachant que leurs enfants auraient droit à l'éducation le droit d'être instruit.

Tout cela n'avait rien à voir avec le confort dans lequel j'ai vécu. J'ai grandis avec une mère protectrice et aimante je n'ai jamais manquer de rien ma mère gérais une association d'aide aux enfants sourds et muet et le reste de nos revenues venaient de l'assurance de mon père.

Il est partie en laissant derrière lui une somme nous permettant de vivre à travers tout ça j'ai pu comprendre l'amour qu'il nous portaient à moi et ma mère il ne m'a jamais connu et pourtant je sais qu'il m'aimait déjà même avant de mourir il à fait en sorte qu'on est jamais à demander à qui que ce soit. Je suis fière d'être le fils d'un tel homme.

Le soleil filtre à travers les stores, je sens des doigts tout fin ce balader sur mon corps jusqu'à ce qu'ils s'immobilisent sur l'impact de balle sur mon omoplate gauche je me réveille d'un coup afin de faire face à ma conquête de cette nuit. Je ne supporte pas qu'on me touche à cette endroit là cela signifie beaucoup pour moi.

- Elle : Bien dormi ?

- Ouais…euh.

- Elle : Naïma.

- Tu veux rester déjeuner ?

- Elle : Non je vais juste aller prendre une douche.

Elle se relève et pars avec le drap jusqu'à la salle de bain, je m'assois sur le rebord du lit la tête entre les mains. C'est à peine si je me souviens de ce qui c'est passer hier pourtant Naïma est toujours là elle n'a pas l'air blesser ni traumatisé.

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