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Elle se relève et pars avec le drap jusqu'à la salle de bain, je m'assois sur le rebord du lit la tête entre les mains. C'est à peine si je me souviens de ce qui c'est passer hier pourtant Naïma est toujours là elle n'a pas l'air blesser ni traumatisé.
- Elle : J'ai terminer.
Je me relève puis pars à mon tour dans la salle de bain je prends une douche rapide avant d'aller à mon rendez vous avec l'agent immobilier. Naïma m'attendait devant la télé c'est une très belle femme métisse avec de grandes jambes je n'aime pas tellement les femmes grandes et minces mais elle est à du se montrer très persuasive hier soir pour finir dans mon lit.
Peut-être s'attendait-elle à ce qu'on ce revoient. Je n'ai pas l'habitude d'aborder une femme je manque de pratique dans ce domaine alors j'essaye de faire le moins de gaffe possible.
- Où est-ce que tu veux que je te dépose ?
- Elle : Je vis pas très loin tu peux me déposer à la gare ?
Nous quittons tous les deux mon appartement je la dépose comme convenu à la gare et je me rend à mon rendez-vous.
Le docteur m'accueille comme toujours avec la même expression sur le visage, elle me laisse m'installer mais, je sens que cette fois-ci, elle est déterminée à me faire parler c'est notre avant dernier rendez-vous obligatoire après cela, je ne serais plus obliger de me rendre à ses rendez-vous.
- Elle : Comment votre famille à réagi lorsque vous leur avez annoncée que vous partez à l'armée ?
Je rentre du synthétique où nous avons organiser un match de foot pour les petits de la cité qui se trouvent à une vingtaine de minutes de chez moi. En rentrant je trouves ma mère et ma grand-mère assise sur le canapé une lettre était posé sur la table.
Ma grand-mère me désigne la lettre du doigt je m'approche d'elle. C'était une lettre du Ministère de la Défense à cette instant j'ai compris qu'il me donnait le droit de partir pour ma première mission ça faisait un an que je mentais à ma famille ils pensaient tous que je continuais mes études mais en réalité j'avais tout arrêter pour l'armée.
- Elle : Explique nous Zaïr regarde dans quel état est ta mère !
- Je voulais vous le dire j'attendais juste le bon moment.
- Elle : Tu comptais nous le dire avant de partir ou une fois là-bas ?
- C'est rien…
- Elle : C'est rien ? C'est la guerre Zair ! Tu comprends ? la guerre ! C'est pas un jeu c'est la mort qui t'attend là-bas.
- Il voulait faire ça lui aussi.
Ma mère relève la tête et lorsque son regard rencontre le rien je ne peux m'empêcher de me sentir coupable, elle regrette de m'en avoir parler pourtant elle me connaît elle sait à quel point j'ai souffert du manque de mon père même si n'oserais jamais lui dire car ce serais comme lui avouer qu'elle a échoué. Elle à tenter d'être le père et la mère à la fois et ce n'est pas facile encore moins lorsqu'on est muette.
Après avoir perdu son mari elle va perdre son fils mais j'ai besoin d'y aller, je veux y aller.
- Yemma…
- Elle : […]
- Arrête de pleurer, je vais revenir en vie.
- Elle : Tu seras en vie, mais dans ta tête tu ne seras plus jamais le même.
- […]
- Elle : Tu vas devenir malade, ça va te détruire de l'intérieur. J'ai peur pour toi mon fils reste.
Je pars m'asseoir entre elles puis les prends dans mes bras, elles pleuraient toutes les deux contre moi et ne cessait de me demander de rester mais au fond elle savait à quel point je suis buter.
- Je vais revenir et je serais le même, je vous le promet.
- Elle : Ensuite ?
- Les jours qui on suivent elles m'on aider à préparer mon départ.
- Elle : Et votre départ comment est-ce que vous vous êtes senti ?
Je m'apprêtais à répondre lorsque sa secrétaire lui annonce son prochain rendez-vous, pour la première fois depuis mon retour j'ai réussi à en parler.
Mes entretiens ce sont tous très bien passé j'analyse une dernière fois les profils des candidats que j'ai reçu aujourd'hui avant de tout fermer et d'aller prendre une bonne douche, toujours sous l'eau froide, tout ce passait bien jusqu'à ce qu'un nouveau flash me prenne je ne suis plus maître de mon corps, je tape contre le carrelage froid de la douche, mes muscles deviennent tendues, j'ai mal au crane lorsque enfin tout s'arrête je me retrouves accroupis au sol la tête entre les mains me balançant de droite à gauche. Ma respiration était saccadée, respirer devenait difficile, j'éteint l'eau attrape une serviette puis sors de la cabine de douche.
J'ouvre le sac et découvre un délicieux tajine comme ma mère sait si bien les faire, je me sers une assiette et commence à manger lorsque sa sonne à la porte.
- Issa : Wesh !
- Bien ?
- Issa : Tranquille ! J'ai ramener deux potes avec moi.
Il était deux l'un d'eux s'appelait Adil c'était un algérien l'autre s'appelait Salim c'était un métisse, je les salue puis les laisse entrer en voyant l'énorme plat de tajine poser sur la table je sens leur regard se poser sur moi puis sur le plat.
J'ai à peine eu le temps de cligner des yeux qu'ils étaient déjà entrain de manger.
- Issa : Tu dis à ta mère que Issa il veut bien passer entre 19 ou 20 heures, vous mangez à quel heure le soir ?
- T'en met partout mange correctement.
- Salim : Elle assure ta mère , je vais aller manger chez elle moi aussi.
- Mange bien toi ! Tu va passer le balais après.
- Issa : Calme toi ! On dirait une femelle
- Adil : Tu dégoûtes quand tu dis femelle on dirait un chien.
- Issa : Ferme ta sœur toi, c'est des femelles y'a quoi !
- Salim : Donc tes sœurs, tes cousines c'est des femelles ?!