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Les cheveux en pétard l'air apeuré elle sortie de la cabine de douche en répétant à maintes reprises.

- Elle : Tu es un monstre ! Ne t'approche pas de moi.

Je la vis s'éloigner en manquant de trébucher à plusieurs reprises à cause de sa difficulté à marcher, Léa à raison, je suis un monstre je dois éviter tout contact avec les autres.

Je saisis ma tasse de café puis bois le contenue avant de porter mon attention sur docteur mes supérieurs m'on recommandés des psychothérapeutes à la fin de mon service c'était juste un examen de routine pour la réinsertion avant que deux d'entre eux affirment que je souffre de stress post-traumatique, en entendant cela, j'ai ri au nez du sergent je savais très bien que sa ne tournait plus rond depuis très longtemps mais je ne voulais pas l'admettre on dit qu'admettre que l'on est malade est un grand pas vers la guérison, peut-être que je suis fais pour finir complètement fou.

Le docteur est une femme d'environ quarante cinq ans, très bien conservé pour son âge, rousse, blonde vénitienne selon elle, elle porte pratiquement toujours une chemise en sois avec les deux premier boutons ouvert et des jupes qu'elle remonte jusqu'à sa taille. J'ai cerner dès le début l'intérêt qu'elle portait à mon cas.

- Elle : Parler moi de ce qu'il s'est passer ce jour là.

- Qu'est-ce qui vous fait croire qu'il c'est passer quelque chose ?

- Elle : Vous ne serez pas là autrement.

- Je suis fatiguée la séance est terminer ?

- Elle : Je suis tenues au secret professionnel tous ce qui ce dira ici y restera, vous pouvez me faire confiance.

- Ce n'est pas une question de confiance. C'est une question d'image je n'arrive plus à me regarder dans le miroir si je vous en parle vous n'arriverez plus à en dormir je veux vous épargnez ça.

- Elle : Vous ne savez pas les histoires sordides que j'entends chaque jour et pourtant je dors comme un bébé.

- La séance est terminée.

Je me relève enfile ma veste puis me dirige vers l'énorme porte en bois elle se lève à son tour puis me suis jusqu'à la sortie.

- Elle : Fuir ne vous aidera pas à aller mieux.

- J'essaye pas d'aller mieux, j'essaye de survivre.

J'hésite longuement avant de composer le numéro de ma grand-mère après plusieurs sonnerie celle-ci répond enfin.

- Elle : Allô ?

- C'est Zaïr.

- Elle : Zaïr où est-ce que tu es ?

- Je me suis pris un appartement pas loin de chez maman, elle va bien ?

- Elle : Tu lui manque beaucoup et à moi aussi.

- Je passerai demain bonne nuit.

- Elle : Bonne nuit mon fils.

Je raccroche et sert le téléphone contre moi, j'ai peur de me confronter à elle de nouveau la dernière fois que suis allée la voir j'ai dû lutter pour ne pas flancher et faire d'erreur mais je dois aller la voir cela fait bien trop longtemps que nous sommes séparés.

Elle n'a jamais accepter le fait que je décide d'abandonner mes études pour aller à l'armée mais depuis ce jour où elle m'a confier que le rêve de mon père à toujours été d'être un soldat mais qu'à cause de son état de santé il n'a jamais pu j'ai compris que je devais le faire pour lui, je voulais créé un lien entre lui et moi qu'il soit fière de moi.

Encore une fois j'ai passer la nuit seule plonger dans le noir dans ce petit appartement à attendre près de Paris.

[…]

Après avoir longuement embrasser ma mère et ma grand-mère je suis aller m'asseoir à leurs côtés ma grand-mère me racontait les dernières nouvelles les mariages les naissances comme les divorces ou les décès comme toujours yemma elle était dans son coin à regarder droit devant elle, l'air songeuse elle a toujours été ainsi elle n'accorde pas d'importance aux ragot contrairement à ma grand-mère qui ne s'arrête jamais, lorsque celle-ci nous laisse seul je décide de me rapprocher d'elle afin d'en savoir plus sur son état.

- Tout va bien ?

- Elle : Oui.

Elle hoche la tête puis quitte la pièce pour aller se réfugier dans la chambre sûrement pour regarder les vielles photos de mon père. Elle avait peut-être besoin d'être seule je n'ai pas été présent ses trois dernières années et maintenant que je suis là j'ai l'impression que c'est elle qui place une barrière entre nous.

Elle m'en veux encore d'être partie et de l'avoir laissé mais c'était le seul moyen que j'avais à l'époque pour me sentir proche de mon père je voulais qu'on partage quelques chose lui et moi-même si il est mort.

[…]

- Tu as besoin de rien ? Tu veux pas aller faire des courses ?

- Elle : Non je t'envoies un message si j'ai besoin rentre bien.

Elle m'embrasse une dernière fois avant que je quitte cette maison qui m'a vu grandir je me souviens de tous les moments que j'ai partagé avec ma mère ainsi que le reste de la famille nous sommes une famille soudé ma grand-mère m'a dit que la mort de mon père à été le déclic j'ai grandis au milieux de mes cousins c'était comme des frères pour moi, il n'y a aucune différence.

Je démarre et roule tranquillement jusqu'au centre ville afin de m'acheter à manger j'entre dans le grec salue le gérant puis commande mon menue quelques minutes plus tard munie de mon dîner je quitte les lieux et marche jusqu'à ma voiture lorsque je suis interpellée par une jeune femme elle portait des vêtements dix fois trop grands pour elle avec une casquette cachant son visage un énorme sac à dos et une paire de chaussures qui visiblement avait pris l'eau.

- Elle : Bonsoir vous n'aurez pas une pièce ?

J'ai rarement du liquide sur moi je fouilles dans mes poches et trouves un billet de dix euros que je lui tends durant la guerre j'ai vu des hommes et des femmes en précarité rien avoir avec les SDF complètement saoul cherchant de quoi s'offrir une bouteille de Vodka pour la nuit, des gens qui on vraiment souffert de la faim. Elle regarde longuement le billet avant de le saisir.

Juste avant de partir elle me regarde une dernière fois lorsque son regard rencontre le mien un frisson prend possession de mon corps j'ai déjà vu se regard quelque part il reflétait tellement de tristesse, elle partit rejoindre deux autres femmes l'une d'entre elle venait de l'est et l'autre était sûrement indienne je resta là planter comme un idiot à la regarder s'en aller et lorsque enfin elle se retourne et pose son regard je comprends alors que ce que j'attendais c'était elle.

J'étais encore très tourmenter par cette jeune femme, de part son attitude et sa situation j'ai pu deviner qu'elle devait être dans une situation d'irrégularité sûrement une migrante pourtant elle parlait très bien français et n'avais aucun accent. Je suis directement rentrée chez moi après tout ça, j'avais besoins de me calmer après avoir posé les courses j'ai enfiler un jogging et je suis aller courir en pleine nuit près de la Seine. Chaque pas que je faisais devenait mou, j'avais l'impression de courir sur du sable, le son de la musique provenant de mes écouteurs c'était changer en bombardement, le paysage de Paris en pleine nuit est devenue celui de Bagdad.

Je m'arrête un instant puis m'appuie contre un mur en pierre pour reprendre mon souffle, le soleil allait bientôt se lever et cela fait exactement vingt quatre heures que je n'ai pas fermer les yeux, la fatigue commence à se faire ressortir, je marches jusqu'à mon appartement prend une douche puis m'allonge afin de rattraper quelques heures.

J'avais rendez-vous avec un banquier car j'avais l'intention de crée mon entreprise de logistique, après l'armée il est dur de trouver un travaille, la reconversion professionnelle est le plus difficile, mais je dois essayer d'aller de l'avant, après mon rendez-vous qui c'est bien passer j'ai du me rendre au cabinet du docteur il ne me reste plus que trois séance obligatoire et je serais débarrassée de tout ça. Comme toujours elle m'attendait assise sur le divan juste près du petit canapé ou je dois m'allonger.

- Elle : Comment se passe votre réinsertion dans le milieu professionnelle ?

- Bien.

- Elle : Mais encore ?

- J'ai eu un rendez-vous avec un banquier ça c'est bien passer.

- Elle : Et vous avez fait des nouvelles rencontre ? Avez-vous vu des femmes depuis votre retour.

Je ne voulais pas lui parler de Léa, dans trois séances tout sera terminer, et je veux oublier ce qu'il c'est passer dans les douches, encore une fois j'ai fait du mal à une personne innocente et je ne veux plus que ça arrive.

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