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01

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La guerre m'a appris que je devais être un homme plus fort elle m'a appris que tout ce joue à rien un matin tu te lèves et l'après-midi même tu peux te retrouver complètement décapiter les restes de ton corps sans vie dans un champs de mine. Elle m'a appris que l'Homme est faible et que certaines idéologies peuvent pousser à tuer, elle m'a appris que la vie était précieuse et qu'on devrait pas avoir le droit ni le temps de faire du mal. Elle m'a

Pousser dans mes retranchements, m'a fait transpirer, m'a fait penser à tout ce que j'avais laisser derrière moi, elle m'a donner l'envie de me battre.

On nous parle de la guerre on nous l'enseigne on doit même analyser chaque moment avant d'aller au front mais personne ne parle de ce qui ce passe après.

Personne ne parle de l'après-guerre de ce traumatisme présent à chaque moment de la journée à chaque moment de son existence tu ne peux plus faire un pas dans la rue sans avoir l'impression d'être suivie, d'être épier, chaque bruit te fais songer au roquettes et aux bombardements sous lesquels tu vivais il y à encore quelques semaines, chaque personne autour de toi deviens un ennemi à abattre.

Tu n'oses plus croiser le regarde de peur de devoir montrer toutes cette haine, cette rancœur, cette culpabilité qui te ronges chaque jours un peu plus, j'ai vu des choses que je n'aurais jamais pu imaginer même dans mes cauchemars des scènes atroces, des scènes que personnes n'es prêt à vivre, et pourtant, je suis toujours là lorsque j'ai quitter l'armée j'ai vu une opportunité d'offrir mes services mais jamais je n'aurais pu imaginer qu'un jour je serais cette homme la.

La culpabilité est le sentiment qui me ravage le plus, elle m'a poussée à noyer toutes cette peines dans l'alcool pendant un temps jusqu'à ce qu'on me retrouve ivre mort dans une gare, un coma éthylique un lavage d'estomac et une semaine d'hospitalisation j'ai bien faillit y passer j'ai vu la mort sous mes yeux alors j'ai remplacer l'alcool par les drogues dites « douce « je ne voulais pas finir dépendant je voulais juste oublier ses scènes les faire sortir de ma tête quitte à finir amnésique, je voulais juste que cela sorte de mon crâne les retirer à jamais mais c'était impossible je dois assumer mes choix, j'ai décider de ne rien faire et de ne rien dire, c'était mon choix ma décision et à présent, je dois vivre avec cela.

Je me retournes dans tous les sens afin de trouver une position confortable, j'ai avaler deux somnifères et pourtant je n'arrive toujours pas à trouver le sommeil, là-bas nous avions l'habitude de dormir à la belle étoile avec des pierres en guise d'oreiller alors aujourd'hui le confort d'un vrai oreiller ne m'apporte plus rien on s'habitue tellement à cette vie que notre réintégration devient quasiment impossible, lorsque j'arrive enfin à fermer les yeux ce sont toujours les mêmes cris de détresse les bruits des drones nous survolant, le sang qui coulait à flot les mêmes visages cette voiture qui explose puis ce kamikaze cette petite fille qui vient tout juste de voir sa jambe s'échapper du reste de son corps un homme essayant de fuir les coups de feux se retrouves mitraillé alors qu'il est au sol, je refais le même cauchemar depuis mon retour j'ai la capacité d'ouvrir les yeux et mettre fin à ce supplice pourtant je les laisse fermer et je continue à vivre cela encore une fois.

Les images sont tellement réaliste que j'ai l'impression d'y être je re-vie chaque sensation les mêmes odeurs même le goût du sang dans ma bouche semble être présent . Il faut que je le vives, je dois affronter la réalité je dois affronter ma réalité mais lorsque cela devient trop dure je pousse un rugissement tel un lion en cage et me relève en sursaut, mon tee-shirt était trempé à cause de la sueur, ma respiration se faisait lente j'avais du mal à retrouver mon souffle, j'allume la lampe de chevet et je me sens rassurer je ne suis pas sur le front je suis simplement dans mon appartement.

Cinq heure du matin affiche l'horloge sachant que je ne pourrais plus dormir à nouveau je décides d'aller prendre une douche avant de me rendre à la salle de sport. Le sport me permet d'évacuer cogner dans un sac de frappes me procurent un bien fou, c'est le seule moment où je peux évacuer toute ma rage. Toutes cette haine qui c'est accumulé en moi et qui me détruit de l'intérieur comme les flammes d'un incendie ravagent tout sur son passage. Je sais qu'il n'y à aucun retour en arrière, aucune possibilité de réparer mon erreur de réparer mes erreurs.

Essoufflé je m'allonge à même le sol saisis une bouteille d'eau et bois une gorgée en relevant la tête j'aperçois une longue silhouette féminine dressé devant moi, je me relève pour faire face à la jeune femme me regardant avec un petit sourire discret sur son visage.

- Elle : Je m'appelle Léa.

- Enchanté je peux t'aider ?

- Elle : Je voies que tu t'y connais en boxe tu pourrais me donner quelques petits conseil ? Ou un autre jour si tu veux.

- De quoi tu as besoins ?

Elle essaye de m'expliquer mais je devines que c'était une manière de m'aborder cette fille avait chaud au cul et cela se voyait elle n'avait qu'une seule envie que je l'emmène dans les vestiaires mais cela fait trois ans que je n'ai pas toucher une femme. La dernière femme avec qui j'ai essayer d'avoir une une relation à finit dans un lit d'hôpital après que je l'ai tabasser car au dernier moment j'ai vu le visage d'un taliban.

Je ne voulais pas la blesser ni lui faire mal alors après lui avoir expliqué quelques techniques je prends mon sac et me rend dans le vestiaire, l'eau froide ne me faisait pas peur, trois ans sans eau chaudes j'en avait l'habitude mais c'est lorsque je sentis un petit cris du à la température de l'eau que je compris qu'elle m'avait suivit jusqu'au douche.

- Léa ? Qu'est-ce que tu veux ?!

- Elle : Tu le sais bien, tu as compris dès le début.

Elle m'embrasse sauvagement tel une affamée en faisant pression sur mon bas ventre avec ses genoux très rapidement je la plaque contre le carrelage froid. L'acte était bestial il n'y avait rien de sensuel ou de romantique elle avait mal, je lui faisait mal mais cela ne m'importait pas encore une fois je me suis retrouvé dans une scène de combat et Léa était l'ennemi j'ai finit par me détacher d'elle lorsque sa main se retrouva subitement sur ma joue.

Les cheveux en pétard l'air apeuré elle sortie de la cabine de douche en répétant à maintes reprises.

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