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Chapitre 6

J’étais une gamine, j’avais que 12 ans à l’époque où ma mère avait été arrêtée pour meurtre, on l’avait accusée d’avoir assassiné froidement son amant, je ne connaissais aucun détails, je savais juste qu’elle était innocente, elle me l’avait dit droit dans les yeux, et je la croyais ! J’avais eu si mal de son départ brusque, de cet abandon, je l’avais attendue en vain, jusqu’à mes 17ans ! J’avais changée, je m’étais métamorphosée ; ma mère n’avait jamais voulu que je lui rende visite en prison, elle en avait trop honte, surtout de ne pas pouvoir respecter sa parole ; elle s’en voulait à mort, moi aussi je lui en ai voulu, mais à la fin j’avais fini par comprendre que ça ne dépendait pas d’elle, elle était prisonnière et n’avait personne pour la défendre ; même son avocat de l’époque semblait ne pas s’en sortir, il n y avait pas assez de moyens pour la sortir de là.

Je n’avais jamais cherché à savoir ce qui s’était réellement passé, mais l’histoire chauffait dans tous les médias et surtout dans les faits divers ; à la fin je finis pas en apprendre un peu plus, et je me rendis compte que l’histoire était bien plus dramatique qu’elle ne laissait paraître. Ce n’est que vers mon année de première, j’étais à l’internat que ma curiosité fut piquée au vif ; on en parlait toujours autour de moi sans que personne ne sache vraiment que j’étais la fille de la supposée meurtrière … de son amant. C’était devenu une légende, il suffisait que l’on fasse allusion à une certaine situation similaire pour que l’on se réfère à ça. On l’appelait « La tueuse du sans soucis… » ; Cette appellation me faisait un drôle d’effet ! Jusqu’à ce que je me rende compte qu’il s’agissait bien d’elle, de ma mère ; on avait retrouvé ce BÉRENGER mort dans une chambre d’hôtel, dont le nom n’était autre que …

« L’hôtel du sans soucis », il y a longtemps qu’il avait fermé, sa réputation avait chuté, et presque plus personne n’y allait plus vraiment à cause de ce qui s’y était déroulé ! Le corps de BÉRENGER gisait dans une petite marre de sang, il avait le corps lacéré de coups de couteau, et pire ses organes avaient disparus !!!! On avait conclu à un crime crapuleux et aussi en même temps passionnel ; je n’y comprenais rien du tout ; ce qui avait mis la puce aux oreilles des enquêteurs c’est qu’ils avaient trouvé dans son veston, une lettre de ma mère où cette dernière le menaçait d’une mort atroce. Cette lettre l’avait accablée directement ; je n’avais pas eu l’occasion de la lire, mais par moment lorsque j’entendais parler de la « tueuse du sans soucis » je commençais à vraiment y prêter attention en me renseignant d’avantage ; je demandais souvent à mon entourage, mes camarades de classe de l’époque qui faisaient mille et un commentaires à ce propos, de quoi et comment une telle lettre pouvait t’elle accabler quelqu’un au point de la mettre en prison.

- Moi : A cause d’une lettre ? Est-ce que ça tiens ?

- Un de mes camarades : Ekie !!!! Tu n’avais pas lu la fameuse lettre ? C’était sorti dans la presse !!!

- Moi : Ca disait quoi ?

- Un de mes camarades : Je ne me rappelle plus, mais la phrase qui avait chauffé là … C’était quoi encore ? Huuum !!! Oui !!! Ca disait : « Je vais te montrer BÉRENGER, je vais finir avec toi, tu vas voir !!!! Je vais te tuer et je boirai même ton sang ».

Je n’y croyais pas tout simplement, ma mère n’était pas capable de poser un tel acte ; à cette période là, je voulais la voir, lui rendre visite, mais cela m’était interdit, j’avais à peine 18 ans, j’étais déjà consciente de ce qui se passait, et pour moi ce n’était qu’un malentendu, ce n’était qu’une coïncidence …Et pure coïncidence, je rencontrai le fils de cet homme, BÉRENGER ! Je savais juste qu’il était marié à l’époque quand il sortait avec ma mère, et qu’il avait peut être un ou des enfants, je n’en savais rien. Mais ce soir là lorsque Mathis me donna son nom de famille, je compris à l’immédiat pourquoi il en avait un peu honte, ce nom, rien qu’à l’entendre faisait penser directement à son père mort de façon cruelle et mystérieuse ! BÉRENGER était en même temps assez connu dans la ville, en tant que hommes d’affaires très très réputé ! On savait qui il était, alors sa mort avait fait beaucoup de bruits. A entendre ce nom on éprouvait tout simplement de la compassion, un tel nom dépeignait complètement sur tous les membres de cette famille. Moi je n’éprouvais rien de tout cela, j’avais juste envie de fuir ; il avait prit une petite inspiration avant de me le dire…

- Moi : C’est un nom qui te dépasse dire ? C’est bizarre !

- Mathis : Non ! Pas vraiment… C’est juste que…

- Moi : Juste quoi ? Et puis tu sais quoi ? Laisse tomber, de toutes les façons on en reste là, bonne soirée !

J’avais déjà ouvert la portière lorsqu’il retint mon bras.

- Mathis : Attends… Je …Je…

- Moi : Tu es grave !!!

- Mathis : Je m’appelle Mathis… RENGUILA !!!

- Moi : Ohhhh… Mon Dieu !!!!

J’avais mis les mains sur ma bouche, j’avais ouvert grand les yeux ! J’ouvris la portière, je sortis en claquant la portière… Je l’avais entendu m’appeler, mais je ne voulais plus rester une seule seconde à ses côtés, c’était vraiment très fort ce que je venais d’entendre. Il tenta de m’appeler sur mon portable, mais je refusai de décrocher, je ne voulais plus le voir, ni le sentir ; à la fin il m’envoya un message « Ma chérie, je suis désolé si je t’ai fais peur ! Je sais que tu sais, mais prends moi juste autrement… ». A l’instant, je me demandai si lui aussi il n’était pas au courant, que c’était ma mère qu’on avait accusé d’avoir assassiné son père à lui !

A cet instant je priai de tout mon cœur qu’on ne se revoit plus jamais, malgré ce qui venait de se passer entre nous…

Je m’étais recroquevillée sur mon lit ; au final j’avais mal pour moi et pour lui en même temps, je repensai du coup à tout ce qu’il avait dû vivre juste après la mort de son père, il a vécu les pires galères m’a-t-il dit ; et sa mère aussi sûrement, mais tout le monde était unanime que c’est ma mère qui était la coupable de cette histoire, et je la croyais dur comme fer. Mathis hantait mes pensées depuis la veille, j’avais finis par m’endormir, le lendemain c’est Marie – Christine qui me réveilla, elle me passa un coup de fil.

- Marie – Christine : Eh ! ma sis ! On dit quoi ? Le séjour à l’hôtel ? Je ne t’ai pas sentie depuis là ! Je sens que tu ne t’ennuies pas du tout !!

- Moi : Si tu savais ?

- Marie – Christine : Haaan ? Il y a les divers ? J’arrive !!!!

- Moi : Oui !!! viens vite !

Mathis m’avait encore appelée en matinée, je n’avais pas répondu, il avait insisté, peine perdue ; je voulais tourner la page, et surtout j’avais compris qu’il ne s’était pas rendu compte que j’étais la fille de celle qui avait tué son père. Il n’avait pas fait le lien avec mon nom car on m’appelait toujours Elimbi ; Moudio était mon second nom ; le même que portait ma mère ; j’en déduisis que Mathis n’avait pas fait le rapprochement. Mais ce qui me chagrinait par-dessus tout c’est qu’on avait couché ensemble, on avait passé un moment ensemble, mais jamais je ne pourrai sortir avec lui, pire si il parvenait à découvrir la terrible vérité je n’oserai pas le regarder en face, il me détesterait sûrement pour ça.

- Marie – Christine : Noooon !!! T’as… T’as couché avec lui ???? En fin de compte ? Mais qu’est ce qui t’arrive ma chère classe ?

- Moi : Justement, je ne sais pas ce qui m’arrive, et en plus c’était bien, j’ai adoré en toute franchise, il est très doux attentionné et tout ça, c’est la première fois qu’on homme me traite de la sorte !

- Marie – Christine : Peut être ! Mais tu fais comme si tu as oublié comment sont les mecs naaan ? Il te flatte comme ça pour t’attirer dans ses filets ; il ne m’inspire pas confiance !

- Moi : C’est vrai !

Marie – Christine avait peut être raison, mais je ne savais pas pourquoi au fond de moi je ressentais quelque chose de différent, il n’était pas comme les autres cet homme, oui je le ressentais, mais pour moi c’était une relation impossible ! J’avais enfin de bonnes raisons, on ne pouvait pas se mettre ensemble. Il n’avait plus rappelé, ni même envoyé des messages. Je passais la journée à me prélasser avec Marie – Christine, on se tapait une séance de massage… Je revois encore ses mains parcourant tout mon corps me procurant une sensation indescriptible…

- Marie – Christine : Eh ? Mais tu m’écoute ?

- Moi : Pardon ? Tu … M’as parlé ?

- Marie – Christine : Waouh !!!! C’est quoi ? Tu penses encore … A lui ?

- Moi : Non ehhh tu vas chercher quoi là ?

- Marie – Christine : Je ne suis pas bête ! Je t’observe… Tu penses à lui…

Marie – Christine et moi étions habituées à ne pas souvent tomber dans ce genre de ce qu’on pouvait appeler « pièges » ; on ne devait pas tomber amoureuse, ça hors de question, nous aimions nous sentir libres et indépendantes, c’est nous qui devrions mener la barque et non le contraire…

- Moi : Je te dis que je pense pas à lui !!!

Je ne voulais pas me l’avouer, Mathis hantait mes pensées, nuit et jour, le matin, l’après midi et surtout le soir, je me sentais rêveuse, je sentais cette chaleur entre mes cuisses, j’avais encore envie de revivre ça, encore une fois. Ça faisait une semaine que j’avais quitté mon hôtel, j’étais rentrée chez moi, j’étais toujours en vacances, je ne m’ennuyais pas trop puisque je sortais presque tous les soirs avec mon nouveau copain du moment, Boris ! Oui je voulais respecter ma ligne de conduite, ne jamais tomber amoureuse et profiter de ce que la vie et certains bon gars pouvaient m’offrir !

Boris n’était qu’un simple et jeune entrepreneur, il venait d’ouvrir sa petite boîte, on se fréquentait déjà depuis des mois, mais rien de vraiment concret ; mais depuis qu’il avait appris que j’étais en congés, il se faisait de plus plus entreprenant, il était célibataire, donc il n’avait pas de contraintes dans sa vie ; Mathis, n’avait pus fait signe de vie par contre, il m’avait juste envoyé un message, c’était le dernier : « Lisa, rien ne sert de fuir, ni de courir, mais je respecte tout simplement ta décision ; je vais m’absenter d’ici peu, j’ai été ravi d’avoir fait ta connaissance, je ne regrette rien, prends soin de toi tu me manques… Mathis ! ».

Je n’avais pas répondu ! Mathis était parti pour je ne sais où, mais ça m’arrangeait vraiment, j’étais soulagée, une épine dorsale venait de me quitter, même comme par moment je repensais à ce jour où nous nous étions laissés emportés par nos émotions, comment il m’avait portée et déposée délicatement sur le lit avant de me faire son massage érotique….

- Boris : À quoi penses-tu ? Tu es bien dans les nuages ma belle !

- Moi : Ohhh… Rien … Je…

- Boris : Tu sais quoi ? J’y pense depuis un bon bout…

- Moi : A quoi donc ?

- Boris : Pourquoi ne pas nous mettre ensemble, tout le monde dit que nous formons un si beau couple…

- Moi : Ecoute… Je…

- Boris : Je ne parle pas de mariage ! Je parle de relation libre, tu es ma petite amie et vice versa on se fréquente, on peut vivre ensemble, si tu veux ! On fait des gosses…

- Moi : On fait … Des gosses…

- Boris : Pourquoi pas ?

Faire des gosses, au final, j’étais à un âge où il fallait bien que j’y pense, surtout avec cette histoire de myomes dans mon ventre, je me devais d’y réfléchir sérieusement à la question, Boris me faisait une proposition assez intéressante, je me sentais assez prête pour faire au moins un gosse, vu mon état de santé.

- Moi : C’est d’accord !

- Boris : Ah oui ?

- Moi : Je veux faire un gosse avec toi !

- Boris : Alors on s’y met quand ?

- Moi : C’est quand tu veux !

Il est clair que je ne l’aimais pas ce Boris, mais j’avais besoin de lui, de sa semence pour me féconder, rien de plus, il voulait qu’on soit un couple libre, je pense qu’il était bien conscient de ce qu’il avançait comme propos : relation libre !!!! J’avais ris intérieurement car Boris croyait et pensait maîtriser la situation, cette relation je ne profitais que du fait que mon enfant aurait un père assez lourd pour s’en occuper, le reste m’importait peu. Boris m’avait présentée à toute sa famille comme sa nouvelle compagne, il avait profité d’une petite réunion dans sa famille pour faire les présentations, tout le monde m’avait appréciée, ses parents semblaient très heureux pour lui qu’enfin leur fils aîné de 38 ans puisse se décider, il était temps ! J’avoue que cette famille m’avait bien accueillie et me ménageait bien. La mère de Boris n’arrêtait pas de me faire des éloges dès que l’occasion se présentait, je la sentais venir dans tous les sens.

Ca faisait près de deux mois que nous nous fréquentions officiellement, j’avais fait beaucoup d’efforts question aventures ; j’avais décidé de les mettre tous de côté, je me focalisais sur ma relation avec Boris, il fallait que je joue le jeu à fond, même ma mère était aux anges, elle n’en revenait pas, j’avais aussi fait les présentations, elle avait aimé Boris sur le champs ; au fond elle voulait juste que je me case avec un homme assez responsable ; elle ne voulait pas que je commette les mêmes erreurs qu’elle.

- Ma mère : Hum ah Lisa !!!! Je suis si contente…Tu n’imagines même pas ! ce Boris à l’air bien pour toi et en plus il est mature.

- Moi : En effet oui il l’est !

Tout le monde semblait satisfait pour moi, tout semblait aller si bien pour nous, personne ne se plaignait, on vivait librement, chacun vivait chez lui, mais on pouvait se voir régulièrement, soit il venait passer la semaine chez moi et vice -versa. Tout allait si bien, on ne parlait pas de mariage, il n’en était pas question ; je la voyais venir, la mère de Boris, elle avait commencé à nous parler de mariage, à tous les niveaux, elle en faisait déjà son affaire personnelle.

- Moi : Non ! Je ne suis pas d’accord avec ta mère !!!!

- Boris : Oui je sais t’en fait pas, toi et moi nous nous sommes entendus la dessus, je sais …

- Moi : Voilà ! Je ne voudrai pas que après demain, on commence à avoir des regrets, je préfère qu’on reste comme ça, c’est mieux, du moins pour l’instant, je ne suis pas prête !

- Boris : Moi non plus je ne suis pas prêt à m’engager ça tu le sais, et c’est même moi qui t’en ai parlé le premier souviens toi ! Et je le fais pour toi !

- Moi : C’est vrai !

Tour ce qui importait là c’est qu’on se sente bien dans ce sens et nous devrions respecter notre parole.

- Boris : Alors, c’est qui qui dîne chez l’autre ce soir ?

- Moi : Toi bien sûr !!! Tu dînes chez moi ce soir et toute cette semaine d’ailleurs, et la semaine prochaine c’est moi !

- Boris : Ok ma chérie !!!

J’avais vraiment fait des efforts de ce côté-là, je recevais Boris chez moi, il y régnait en parfait maître des lieux, nous étions un couple assez normal, mais Marie – Christine me connaissait bien.

- Marie – Christine : Ça ne te ressemble pas tout ça, pourquoi tu forces ?

- Moi : Je ne force pas je fais des efforts c’est tout !

- Marie – Christine : A quoi bon ? Je te connais bien, ce n’est pas ton genre !

- Moi : Je vais te dire une chose… J’ai décidé de faire un enfant avec lui c’est tout et il m’a l’air d’être un bon parti !

- Marie – Christine : Ah je vois !!!! Tu deviendras comme moi….

- Moi : En quelque sorte… Sauf que…

- Marie – Christine : Sauf que ????

- Moi : Je ressens beaucoup de pression venant de sa famille, ils veulent qu’on se marie, mais je ne suis pas d’accord !

- Marie – Christine : Tu sais quoi ? Il y a des jours où j’ai des regrets, c’est vrai je ne me plains pas de ma vie en même temps, mes filles je les adore, elles ont chacune leur papa, ils s’en occupent très bien… Mais parfois je rêve de trouver celui qui voudra bien m’épouser, j’aime aussi cette liberté cette indépendance, mais j’ai souvent besoin d’un homme à mes côtés, je n’en trouve pas alors je me console avec les maris des autres…

- Moi : Moi j’ai pas trop envie de ça !!!! Je n’aime pas dépendre d’eux et sentir comment ils dominent, je fais vraiment des sacrifices pour être avec lui, parce que je veux juste faire un enfant c’est tout, le reste m’importe peu ! Après ça je vais rompre tout simplement… Tu sais que je le fais pour des raisons de santé !

- Marie – Christine : Il est au courant de ça ? De tes myomes là et tout ça ?

- Moi : Non !!! Je ne lui dirai pas ça, même ma mère n’en sait rien !

Marie – Christine m’avait regardé avec beaucoup d’insistance, son regard en disait long, elle-même était presque comme moi, à la seule différence que elle avait perdu beaucoup d’estime auprès des hommes et ne se contentait que des hommes d’autrui, elle n’avait pas ces mêmes atouts que moi, elle n’était pas très jolie, juste bien mise, elle savait qu’elle aurait peut être du mal à se marier un jour surtout avec deux enfants, ses chances étaient bien réduites. Moi-même j’étais consciente que je jouais presque avec le feu et aussi avec les sentiments de Boris ; ce dernier savait que je détestais l’idée du mariage, alors il avait juste accepté de faire des compromis pour moi…

- Marie – Christine : Tu as de la chance….

- Moi : Que veux –tu dire par là ?

- Marie – Christine : tu es une belle femme Lisa, et tu plais beaucoup aux hommes, quand tu m’as parlé de Mathis, à la fin j’ai compris que peut être qu’il t’aime vraiment, maintenant Boris aussi il a accepté ce genre de relation avec toi parce qu’il t’aime aussi…

- Moi : Oui, mais j’ai mis la raison avant le cœur !

- Marie – Christine : Je pense … Que tu dois réfléchir avant de t’engager comme ça avec lui …Juste parce que tu veux faire un gosse et une fois séparée de lui, rien ne sera plus comme avant

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