Chapitre 5
J’étais encore toute troublée, affalée sur mon lit dans ma chambre d’hôtel, j’étais en larmes, je n’en revenais pas ! Mathis m’avait raccompagnée vers les minuits, je n’avais vraiment pas l’intention de passer la nuit chez lui. Je n’arrêtais pas d’y repenser, j’étais complètement dominée par mes émotions ; je tentai encore de me refaire le film du reste de ma soirée chez lui, cette histoire de « sans arrières pensées » ce n’étaient que des bobards ; j’avais encore cédé. Il me surprenait à tous les coups lui…Il m’avait déjà vue toute nue !!!!
- Moi : Quoi ? Co…Comment ?
Mathis émit un petit rire coquin, il maintenait son regard, et ses yeux se radoucirent en même temps !
- Mathis : Quand tu étais saoule !!!!
- Moi : Je te crois pas une seconde, tout ça c’est pour m’amadouer !
- Mathis : J’ai bien une preuve…
- Moi : Laquelle ?
- Mathis : Un grain de beauté…. Entre tes deux seins !!!
J’étais abasourdie, il manquait un point, il avait raison, j’avais effectivement ce gros point entre mes deux lolos ; j’eu un peu honte, je venais de réaliser que j’avais fais une grosse connerie ! Décidément l’alcool et moi on ne faisait pas bon ménage ! Comment avait il pu le voir ? Je n’osais même pas imaginer qu’il avait pu me voir en tenue d’Eve ! Rien que ça me mit dans une gêne pas possible.
- Moi : Qu’est ce qui s’est ...Réellement passé ?
- Mathis : Quand je t’ai raccompagnée dans la voiture,
pendant que je roulais, tu n’arrêtais pas de bavarder et de pleurnicher, j’ai essayé de te calmer… A un moment donné tu m’as demandé de m’arrêter, tu as ouvert la portière, tu es sortie et tu as vomi comme pas possible ensuite…
- Moi : Ensuite ?
- Mathis : j’ai du sortir précipitamment du véhicule, tu venais d’enlever ta robe et tu titubais, tu n’avais pas…
- Moi : Ok ! ca va !!!
Justement je n’avais pas mis de soutif ce soir là, j’avais une robe moulante et je portais un string, rien qu’à y penser je le maudissais intérieurement, et surtout j’essayai d’imaginer comment il avait pu se rincer les yeux ! J’affichai un air inquiet et je baissai la tête, je me sentais si minable devant lui, il avait sûrement profité de moi, je serrai la bouche, afin de cacher ce mal être qui m’animait.
- Mathis : Pas d’inquiétude, je t’ai rhabillée, bien que ce ne fût pas si facile, tu te débattais et tu voulais qu’on baise d’après tes propres mots ! Je ne suis pas ce genre de mec qui profite d’une telle situation, tu n’étais pas bien du tout !
- Moi : ok ! Je suis désolée, tu as dû me prendre pour une folle à lier !
- Mathis : Loin de là … Tu es si jolie Lisa !!!
Je ne répondis pas à cette remarque, il souriait, il avait bien aimé me voir ainsi, je le sentais rien qu’à l’entendre parler.
- Moi : Je crois vraiment qu’il faudrait que je m’en aille, je n’ose pas imaginer le reste de cette soirée, j’ai trop merdé !
- Mathis : Reste ! Je sais que tu meurs d’envie de nager, alors viens on va dans l’eau, j’ai aussi envie de nager…
Il me tendit la main, je me laissa faire, il m’invita à me lever, j’obéis, il défit le bouton de ma robe, et m’aida à l’enlever, je fermai les yeux, mon cœur battait à la chamade, il était bien en face de moi, il m’enleva le soutien et le slip, je me couvrit la poitrine d’une main et mon sexe de l’autre main comme une petite fille innocente, il me les baissa tendrement ; il se déshabilla aussi, il était aussi tout nu en face de moi, je fermai encore les yeux, je ne voulais pas le voir, le regarder, je ne voulais pas voir ce corps d’athlète qui me donnait des frissons ! Il me prit par la taille et plouf ! Nous étions dans l’eau….Oh oui ! Elle était trop bonne cette eau, avec la chaleur de la journée elle avait un peu tiédie. On se tenait, on s’enlaçait, et finalement on s’embrassait, il me maintenait fermement par la taille et moi j’avais passé mes mains autour de son cou ; le baiser était si langoureux, nous n’arrêtions pas d’explorer chacun l’intérieur de la bouche de l’autre avec nos langues, c’était chaud !!!
- Moi : ooooh !!!! huuum !!! Je… Je crois qu’il faut qu’on arrête vois tu ? Il se fait déjà tard… Je… N’ai pas l’intention de dormir ici !
- Mathis : Ooooh !!!! Oui…Oui… Tu … Tu …As raison …D’accord !
Mathis n’avait pas insisté, il m’avait comprise, je ne voulais pas qu’on aille plus loin que ce baiser, c’était trop facile ! Même si dans nos regards la folle envie se lisait, il aurait suffit d’une étincelle pour qu’on se retrouve tous les deux dans son lit, mais je devais rentrer. Une fois hors de l’eau, j’eu le temps de remarquer que son pénis était un peu tendu, il tentait de le cacher avec une main en marchant, c’était plus fort que lui ! Il m’apporta une serviette et un peignoir. Il me tamponnait le corps, il le faisait de manière sensuelle, ensuite il m’aida à enfiler le peignoir, il fit de même, je me blottis contre lui, il me serra si fort comme quoi il aurait tellement aimé que je reste.
- Moi : Tu … Es si doux !!!
- Mathis : Merci…
Oui je l’admettais, Mathis était un mec sensible, gentil, mignon, tendre, je ne sais pas si c’était vraiment sa nature, ou alors si il cachait bien son jeu, mais il agissait naturellement avec moi de la sorte, je ressentais beaucoup de tendresse et d’amour venant de lui, je n’avais pas eu la force de résister, il su me prendre, il sut toucher mon cœur même si je ne me sentais pas apte à aimer et vivre aux côtés d’un homme ; je savais au fond de moi que si je devenais sa petite amie, je n’aurai plus le contrôle sur ma vie, et nous aurions, à force de nous fréquenter au quotidien beaucoup d’accrochages, des problèmes par ci par là, des comptes à rendre à tout bout de champs…. Çà ne me ressemblait pas du tout ce genre de vie !
Il venait de me déposer à l’hôtel, il venait de déposer ses lèvres sur les miennes en guise d’au revoir …
- Mathis : Merci…. Pour cette soirée ! j’ai beaucoup aimé !
- Moi : Moi aussi, mais je pense que nous devrions en rester là …Je …Ne…
- Mathis : Pourquoi ? Lisa ?
- Moi : On vient de coucher ensemble ! ce n’était pas prévu, tout va trop vite !!!! J’ai encore merdé pour une fois !!!
- Mathis : Non !!!! Nous l’avons fait tous les deux et c’est arrivé comme ça ! Ce n’était pas prévu, mais je ne regrette rien…
- Moi : Je ne te connais pas !!!! Je ne sais pas qui tu es ?
- Mathis : Lisa ce que tu as vu tout à l’heure, ce que nous avons vécu toute cette journée là, c’est comme ça que je suis, c’est vraiment moi, tu peux me croire.
- Moi : Tu… Tu n’arrives même pas à me dire comment tu t’appelles !!!! Comment te croire ?
- Mathis : Ok ok !!! Je vais te le dire…
J’avais ouvert la portière et j’étais repartie en courant, je n’arrivais pas à réaliser, le monde était bien trop petit et bien trop cruel, ce monde qui nous réserve tant de surprises ! Sur le lit, j’avais éclaté en sanglots ! Jamais un homme ne m’avait traitée comme il venait de le faire, il me prenait pour une fille bien, il croyait si bien me connaître, je n’étais qu’une femme pleines d’artifices et d’une légèreté hors normes ! Il pensait le contraire ; je n’étais pas faite pour le mariage, il pensait le contraire, je n’étais pas une fille aux bonnes mœurs, il pensait tout le contraire… Mathis m’avait vue une seule fois, il avait senti quelque chose en moi qui l’avait frappé m’avait il dit, mais je ne voulais pas l’admettre ; je savais que si je me mettais avec lui, il en souffrirait d’autant plus que moi ! J’avais adoré sa compagnie, tout cet après midi, mon cœur était paisible à ces côtés, il était un peu trop bien pour moi, si bien que j’en eu un peu peur et je me donnai des raisons, je me convainquis toute seule que Mathis jouait un jeu tout juste, oui, il était comme tout ces mecs qui pour pouvoir coucher étaient prêts à faire tous les sacrifices du monde, pour nous avoir dans leur lit ; oui, je me donnai cette raison.
Je n’arrivais même pas à trouver le sommeil, rien qu’à penser à ces instants passés auprès de lui, me firent un bien fou !
En même temps je pleurai, en même je riais, je trouvais ça tellement inouï !!! Je repensai soudain comment il m’avait prise, comment on avait fini par faire l’amour, après être sortis de la piscine… Il m’épongeait délicatement le corps avec la serviette, et il m’enfila le peignoir ; il ne détachait pas son regard du mien, et je fis pareil ; ensuite comme par enchantement, nous nous rapprochâmes, on aurait dit qu’il y avait une force magnétique qui nous attirait, comme de l’aimant ! C’était d’une telle violence !!! On n’entendait que les bruits de nos bouches et les gémissements qui s’en suivaient, il me souleva brusquement et je me retrouvais sur son lit dans sa chambre ! Il m’ouvrit le peignoir, et admira mon corps !
- Mathis : J’ai une idée, ne bouge pas !!!
- Moi : Hein ????
Il revint avec deux petits flacons, je pense bien que c’étaient des huiles essentielles !!! Il était tout aussi nu que moi, il se mit à genoux sur le lit, et moi j’étais toujours couchée sur le dos, il voulait me faire un petit massage érotique… Rien que l’odeur de ce mélange d’huiles et de parfum, m’enivrèrent totalement, j’étais comme sur un nuage, Mathis commença par me verser de l’huile sur la poitrine, ensuite je sentis ses mains se poser délicatement sur mes seins, il faisait des mouvements circulaires autour de mes seins, sur mon ventre ; il prit tour à tour mes tétons qu’il pinçait délicatement, j’ouvris la bouche, une chaleur parcourut tout mon corps !
- Mathis : Ferme les yeux….
J’obtempérai, mon corps lui était offert tout entier, il pouvait en faire ce qu’il voulait, je mordillais les lèvres, tellement la sensation que j’éprouvais me mettais dans un état ! Il continua sa besogne, il descendit plus bas…
- Mathis : Écarte tes jambes …
Il pouvait constater que je respirais très fortement, j’avais toujours les yeux fermés, ses huiles étaient magiques, divines, chaudes, excitantes, il avait encore ajouté une petite quantité sur mon bas ventre et redescendit lentement vers mon sexe, à ce moment là j’émis un petit cri ! Mes yeux étaient toujours fermés, je me voyais être transportée au loin, très loin, une vague de plaisir me transportait, j’étais comme sur un tapis volant, avec toutes ses senteurs qui m’accompagnaient ! Les doigts de Mathis faisaient des va et vient sur ma chatte, ils se firent plus rapides, mes jambes tremblaient, j’haletais de plus en plus fort, il redoublait de cadence, ensuite s’interrompit avant de continuer sa tâche sur mes cuisses, mes jambes et à la fin il revint sur ma chatte et y introduisit ses doigts, lui aussi bandait et il s’était métamorphosé, il ressemblait à un de ces Dieux ! Qu’on voit dans la mythologie grecque, c’est l’image que j’avais de lui à l’instant, j’accompagnais son mouvement avec mes reins, je me pénètre, il le lisait sur mon regard, je l’implorais tout simplement….
- Moi : Ohhh !!!! Oooohhh !!!!! Baises moi stp !!! Je n’en peux plus !!!!!!!!!!!!
Il obéit à l’immédiat et me pénétra assez rapidement, mais ses mouvements étaient d’une douceur…. Je m’agrippai à lui, je le serrai, j’haletai de plus en plus, tout mon corps fut pris d’étranges spasmes, je venais de réaliser qu’ à peine il m’avait pénétrée que je m’étais mise à jouir comme une dingue, mes lèvres tremblaient aussi en même temps ; ça n’en finissait pas, je criai toujours de plus belle, il n’ y allait pas de main morte ; je pouvais l’entendre gémir dans le creux de mon oreille, je pouvais le sentir, sentir cette virilité qui me transportait comme par enchantement ; il se redressa et m’intima l’ordre de le regarder, je pouvais voir son visage, il était tout simplement majestueux dans ses gestes, il me faisait l’amour comme un Dieu ; c’était l’extase, je criais et jouissais à l’infini, je disais des cochonneries, et à chaque fois que je me tordais de plaisir je pouvais sentir ses mouvements entre mes jambes, ils étaient si vifs, pas trop rapides, mais assez vifs, je pouvais toucher ses fesses, les caresser fermement, je les sentais onduler en moi sans arrêt, et à chaque fois que je que je détournais mon visage, il me le ramenait bien droit pour que je le regarde faire…
- Mathis : Huuum laisse toi aller chérie….Laisse toi aller…huuuum …Ne détourne pas ton visage du mien ….Regarde moi…. Regarde-moi…
Sa voix était si rauque et mielleuse, je me laissais faire, je n’étais plus moi tout simplement, je n’étais plus en moi, j’étais toute une autre, j’étais, à ce moment là sa chose, sa proie, sa femelle…j’étais tout simplement sienne, il me possédait… On venait de le faire, nous étions tous les deux trempés de sueurs, on respirait très fort, je n’en revenais pas, je recouvrais tout doucement mes esprits, du coup je me senti un peu timide ; Mathis s’était levé, je venais de me rendre compte qu’il avait quand même prit la peine d’enfiler une capote, il se dirigea vers la salle de bains pour l’enlever. Je l’observai à la dérobé, je pouvais voir sa démarche et ses fesses musclées, j’en eu encore des frissons, rien qu’à penser comment il venait de me faire l’amour. Pendant qu’il était encore dans la salle de bains, je ne savais vraiment pas quelle position adopter, je me sentais un peu mal à l’aise de m’être donnée aussi facilement à lui ! Certes la tentation fut presque forte au point où je cédai, mais comment lui me verrait t’il ?
Je lui avais dit que je n’étais pas une femme qu’on aime, alors il en profitait tout simplement, voilà ! Je m’étais roulée en boule sur le lit, et je fixai un coin de la chambre, très pensive, l’air vraiment inquiet, mais surtout, il fallait que je rentre ! Je ne l’entendis pas sortir de la salle de bains, je senti juste sa main toucher mon épaule, je sursautai ! Il avait l’air vraiment amusé ; il se tenait là debout devant moi tout nu et sans gêne, je fus encore troublée par son physique, il avait un corps à faire tomber, et surtout son regard sur moi me mettait dans un état presque second, je sentais comme une chaleur dans ma poitrine, il était entrain de me rendre folle…. De lui ? Non !!! Surtout pas, il fallait que je me ressaisisse. Il se pencha et m’embrassa, un baiser très humide, et plein de tendresse, il se coucha près de moi et m’enlaça, il m’embrassa le fameux grain de beauté entre mes seins…
- Moi : Mathis….Je …Je dois m’en aller…
- Mathis : D’accord…
Ce soir après m’avoir raccompagnée, je n’arrivai toujours pas à trouver le sommeil, entre rires et pleurs, j’étais troublée, le monde était vraiment petit, Mathis, je n’en revenais pas, il m’avait enfin dit qu’il était, du moins son nom de famille… J’étais descendue de son véhicule en courant, ne lui laissant aucune occasion de m’en dire plus ; rien qu’à l’entendre, je redoublais encore de pleurs, tout se mélangeait dans ma tête ; Mathis, cet homme si tendre et mystérieux n’était autre que Mathis RENGUILA, le fils de....... BÉRENGER !!!!