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Chapitre 2

J’avais dormi d’un trait, jusqu’à ce que ma mère vienne cogner à ma porte le lendemain ; je portais encore les habits de la veille, j’avais une de ces migraines, et une de ces gueules de bois ; il était midi passées, c’est ma mère qui me réveilla, surprise de me voir dans cet état.

- Ma mère : Mais ! Lissa ! Tu dors encore ? Tu es rentrée bien tard hier je t’ai attendue en vain !

- Moi : Oui ! Je suis rentrée bien tard, on est sorti hier soir, j’étais avec ma copine Marie-Christine ! Mais j’ai la tête très lourde je….

- Ma mère : Tu as bu ?

- Moi : J’ai bu, un peu trop même d’ailleurs…

- Ma mère : Chose que tu ne fais pas souvent !

Ma mère me connaissait bien, un peut trop même, elle connaissait toute ma vie et comment je fonctionnais toujours ; elle avait su après sa sortie de prison, j’avais dû lui dire la vérité, elle était très touchée, mais m’avait fortement déconseillé de sortir uniquement avec des hommes pour un but précis, ou alors de n’en profiter que de leur argent, j’avais toujours fait la sourde oreille.

- Ma mère : Tu vois où tout cela ma menée ? Je ne te juge pas, mais je te demande juste faire un peu attention, tu ne sais pas qui est qui !

Je n’arrivais pas à me défaire de ces habitudes, je me sentais bien ainsi, j’aimais ça, ça me plaisait, j’avais toujours une horde de petits copains qui me tournaient autour, on ma toujours dit que j’étais belle, séduisante, avec des formes de déesse ! Bref j’en étais assez satisfaite ; mes aventures ne duraient pas très longtemps, je me lassais vite et je m’en débarrassais avant que ça ne tourne au vinaigre ; certains m’avaient toujours parlé de mariage, mais loin de moi cette idée, ça m’avait toujours répugné, le mariage, vivre aux côtés d’un homme et avoir toujours des comptes à rendre !!! Je ne me sentais pas faite pour ça. Marie - Christine et moi étions pareilles, on s’était toujours très bien entendues, c’était aussi ma collègue en même temps ; nous nous sommes rapprochées depuis le jour où nous avions été recrutées ensemble, le même jour ! C’était ma « classe », on aimait bien s’appeler ainsi parfois !

Elle aussi menait le même train de vie que moi, célibataire endurcie et qui ne sortait qu’avec … Les hommes d’autrui, c’était sa spécialité, elle les trouvait moins incommodants et surtout ils savaient s’occuper d’elle ; moi par contre j’aimais surtout leur fric et ce qu’ils pouvaient m’apporter comme intérêt, qu’importe si ils étaient mariés ou non. Chose que ma mère n’appréciait guerre, et parfois on se disputait âprement.

- Ma mère : Ca va te mener où ? Ce que tu fais là ? Tu cours dans le sac, crois moi je sais de quoi je parle !

- Moi : C’est ma vie d’accord ? Toi tu tétais accrochée à ce BÉRENGER et le résultat, on le connait tous ! Moi je ne m’attache pas… Voilà !!!!

Ma mère était venue juste passer le week-end chez moi, je ne supportais pas qu’elle s’attarde trop parce que ses remarques me mettaient souvent hors de moi ! Je ne voulais pas sentir son regard, ses remarques et son jugement sur ma vie ! Heureusement qu’elle comprenait souvent le message indirectement, et elle finissait par s’en aller. Mais je dû la subir ce weekend ; elle était dans ma chambre, je venais de me réveiller, j’avais la migraine. Elle savait que je ne buvais pas souvent de la sorte, j’étais déjà assez irritée comme ça ! Parce que les souvenirs de la veille étaient présents dans ma tête, un peu flous, mais très présents, alors les remarques de la mater n’étaient pas les bienvenues.

- Moi : Je sais que tu sais que je ne bois pas souvent, mais c’est arrivé !

- Ma mère : Tu as bu la veille, tu étais saoule, ça veut dire que tu as fais une connerie !!!!

- Moi : Ca me regarde… Je sais pas très bien, mais c’est un peu flou, J’ai rencontré quelqu’un… Après le reste de la soirée…. Je sais pas trop ! Oui ! On était assis côte à côte, et après, pffff je ne me rappelle plus !!!! Je vais demander à Marie-Chris !!!!

- Ma mère : En tout cas… Tu es une grande fille !

Effectivement, j’étais une grande fille, je me souviens qu’elle me l’avait dit juste avant son départ pour la prison, j’étais une grande fille, j’avais appris à me battre, à me débattre pour tout, sans que personne n’éprouve un peu de compassion à mon égard, je n’avais pas d’autre choix que de faire comme je sentais par rapport à ma vie ! Je n’avais de compte à rendre qu’à moi-même.

Je tentai de récupérer encore un peu, ma mère était sortie, elle était allée chez son frère, oncle Samy, et finalement elle avait décidé d’y passer tout le reste du week – end avant de repartir ; avec oncle Samy nous nous étions brouillés, on avait coupé tout contact. Après mon Bacc en poche, j’avais pris une chambre à l’université, un « chaud » avait prit soin de me payer ma chambre d’étudiante ! Ma mère était libre, elle tentait de se reconstruire, c’était difficile, elle était restée vivre chez son frère à l’époque; moi j’étais partie en trombe, je ne supportais plus l’ambiance qui y régnait, toute la maisonnée était convaincue que c’est moi qui avait entraîné Sophie, la fille aînée de tonton Samy, elle avait tout juste 16 ans à cette période là, elle venait de chopper une grossesse, tout le monde m’avait accusée ouvertement, y compris sa femme ! J’avais encaissé tout juste et j’étais partie de chez eux, sans me retourner ; ça faisait près de dix ans qu’on ne se parlait plus.

Dans l’après midi, je décidai de faire un tour chez Marie – Christine, elle allait pouvoir m’éclairer un tout petit peu ! J’avais encore le souvenir de ma rencontre avec cet homme, mais j’avais oublié son prénom, je ne sais même pas si il me l’avait donné ; je me souvins de la façon dont nos yeux se croisèrent, j’étais entrain de siroter mon verre de whisky, j’étais debout, je me balançais tout doucement au rythme de la musique, me laissant bercer; il n’était pas très loin, sa table était juste à quelques mètres … Il ne détachait pas ses yeux de moi, ça m’avait mise un peu mal à l’aise ; de temps en temps je lui lançais aussi quelques coups d’œil rapides tentant de le dévisager et de voir son air, l’habit ne fait pas le moine c’est vrai mais au premier abord je pouvais déjà deviner quel genre de mec il pouvait être. Juste par sa façon d’être, et surtout sa façon de me sourire ; je ne lui rendis pas la pareille, je le toisai plutôt, et je détournai mon regard.

Marie Christine avait aussi son appart, un joli petit studio, elle était logée par un de ces « durs » dont on ne citera pas le nom. Elle venait aussi de se réveiller, je me souviens quand même lui avoir dit au revoir ??? Je ne sais plus trop bien.

- Marie - Christine : Hum !!! façon t’étais bourrée là j’ai quand même eu peur hein ? Heureusement que je t’ai appelée pour savoir si tu étais bien arrivée, tu m’as dit oui ! C’est lui qui conduisait ta voiture, il devait la laisser au parking avant de rentrer aussi.

- Moi : Mince ! Je suis perdue ! Je ne me souviens de rien, mais j’ai quand même l’image de sa tête lorsqu’on s’est rencontrés, ensuite je ne me souviens pas si nous avons fait les présentations ! Est-ce que tu as une idée ? De comment il s’appelle ?

- Marie – Christine : Noooo !!!! Vous étiez collés collés que personne ne pouvais vous décoller à l’heure là ! Je t’ai juste demandé si tu savais qui il était, ce qu’il faisait avant de t’amouracher comme ça avec lui !!!

- Moi : Et ????

- Marie – Christine : Laisse je te raconte, du moins là où tout est devenu flou dans ta tête !

Elle me raconta comment je n’arrêtais pas de prendre des culs secs, je buvais sans arrêt ! Le gars en question tentait de me modérer, mais peine perdue, j’étais déjà pintée à fond, je riais, et je bavardais, on se serrait l’un contre l’autre, on dansait, on se collait….On s’embrassait même !!!! A un moment donné, Marie - Christine vint vers nous pour me demander de faire quand même un peu gaffe, mais je la rassurai.

- Moi : Ehhhh !!!! Mais ! Tuuuu ne sais pas qui c’est ???? Ce n’est pas n’importe qui heiiiiiiiin ?

- Marie – Christine : Oui je sais mais….On doit rentrer, mais comme tu es saoule là tu vas faire comment avec ta voiture?

- Lui : Ne vous inquiétez pas, je vais la raccompagner….

- Marie – Christine : On peut vous faire confiance ?

- Lui : Bien sûr !!!! Je conduirai sa voiture jusqu’à chez elle, comme elle n’est pas en état, et ensuite je rentre récupérer la mienne ici !

- Marie – Christine : Ok, je vais t’appeler d’ici une heure….

Une heure plus tard elle avait tenté de m’appeler, peine perdue, mon téléphone sonnait dans le vide…

- Marie - Christine : Ce n’est qu’aux environs de 4h que tu as pu décrocher et me confirmer que tu étais rentrée, mais tu ne savais pas comment tu t’es retrouvée dans ta chambre !

- Moi : 4h ???? On s’est séparées à quelle heure en boîte ?

- Marie – Christine : Huuum … Vers les 2h du matin comme ça, j’étais inquiète grave, je n’ai fait que t’appeler !

- Moi : Oui, j’ai vu tes appels après !!!

- Marie – Christine : Donc….Mamie si tu es rentrée à 4h ça veut dire que le reste de la soirée était torride !!!

- Moi : Je …. J’en sais rien, ça craint quand même !

- Marie – Christine : Dans ce cas tu ferais mieux de le rappeler, question de savoir ce qui s’est réellement passé, si il a profité de toi malgré ton état c’est pas correct !!!

- Moi : Oui….Mais je n’ai pas son numéro, j’ai fouillé et refouillé mon téléphone fatigué ! Et je ne me souviens même pas de son prénom !

Il était bien vrai que je menais une vie trépidante, mais là je sentais que j’avais quand même fais un peu fort ! J’avais rencontré un mec en boîte, et peut être qu’il s’était passé des choses pendant que je n’étais pas très consciente, je tentai de me rappeler concrètement ce qui avait pu bien se passer entre cet homme et moi, je n’osais même pas me l’imaginer, mais je pense que si nous eûmes des rapports, je l’aurai peut être ressenti d’une manière après, mais je ne ressentais vraiment pas grand-chose ! Même si nous nous étions protégés, je pense que j’aurai ressenti quelque chose ! J’eus même un peu honte, quelle folie de ma part, de m’être autant laissée aller.

- Marie – Christine : Si cet homme ne fait pas signe de vie d’ici là ma chère même moi à ta place je craindrai je t’assure !

- Moi : Comme tu dis, si il ne fait pas signe, je serai obligée de faire un tour chez le gynéco tu vois ? Parce que sil il s’est passé quelque chose avec ou sans protection, je dois prendre des mesures !!!!

Je me sentais très bête, comme une adolescente de 15 ans qu’on pouvait facilement tromper, berner ! Je me mis à regretter pourquoi j’avais autant bu, je pense que je ne me serai pas laissée aller de la sorte ; ce n’était vraiment pas dans mes habitudes de me faire embarquer et de coucher le premier soir, non ! Je savais les tenir parfois ces hommes, je savais les faire languir, j’arrivai souvent à obtenir ce que je voulais avant de me retrouver avec eux sous la couette, je le faisais vraiment de manière très sélect ! Mais cet homme rencontré ce soir là, pourquoi m’étais je autant laissée empoter ? Je me posais et me reposais sans cesse la question ! A première vue, il était pas mal, le genre de mec un peu comme tout le monde quoi ! Il s’était rapproché de moi, j’avais déjà mon verre de whisky en main ; Je me souviens de la manière dont il m’avait abordée, de manière très ironique ; mais j’étais quand même un peu réticente de prime abord.

- Lui : Je parie une bouteille entière que vous finirez avec moi sur la piste de danse tout à l’heure et ce, jusqu’à l’aube !

- Moi : Pardon ?

- Lui : Si si !!!!

- Moi : Et qu’est ce qui vous faire dire ça ?

- Lui : Rien ! Ce n’est qu’un pari !

- Moi : Il est stupide votre pari !

- Lui : Soit ! Mais vous finirez par le faire.

- Moi : Et moi je parie 30 verres de shots que vous ne parviendrez pas à me faire bouger d’ici !!!

- Lui : Vous êtes très belle…Surtout quand vous faites la tête dure !!!

- Moi : Ah oui ? Et vous ? Vous êtes très culotté !

- Lui : En fait ce n’était qu’une façon de vous demander de danser avec moi, juste ça ! Si vous voulez bien…

- Moi : Ok ! Si ce n’est que ça !

- Lui : On y va ?

- Moi : Allons-y !

- Lui : Je vous conseille de laisser votre verre, vous aurez le temps de le siroter juste après !

- Moi : Nope ! C’est mieux que je le vide d’abord !!!!

- Lui : Ou là ! Attention c’est un peu fort quand même !

- Moi : Les paris sont lancés n’est ce pas ? Allons-y ! Vous avez gagné !

- Lui : Je gagne presque … Toujours !!!

- Moi : N’importe quoi !

Je me ressassais sans cesse les derniers événements, après ma visite chez Marie – Christine, j’étais rentrée chez moi bien sonnée, et en même temps je ressentais encore un peu de fatigue, je m’allongeai encore sur mon lit, et je tentai tant bien que mal de me rappeler encore et encore tout ce qui s’était passé, jusqu’à ce que je perde complètement la boule. Après avoir vidé mon verre, j’avais déjà la tête qui tournoyait, ça me rendait dingue, en même temps forte, courageuse et osée, je ressenti un certain élan, j’avais encore envie d’un autre verre, il me l’offrit, et je le bu d’un trait, et ça devint le flou total après.

Je m’étais finalement assoupie, à force de penser et repenser à comment les choses avaient pris une telle tournure ; je fus tirée par la sonnerie de mon téléphone, je bondis, et je décrochais rapidement pensant qu’il pourrait s’agir de cet inconnu, mais non, ce n’était que Patrick ! Je piaffai en silence…

- Patrick : Bonsoir chérie !

- Moi : Salut Patrick ! Co… Comment tu vas ?

- Patrick : Très bien ! Mais quelque chose ne va pas ? Pourquoi ta voix est comme ça ?

- Moi : Nooon ! Tout va très bien….Je … Je m’étais juste assoupie, je faisais une petite sieste !

- Patrick : Ah d’accord ! Bon écoute moi, je rentre ce soir, j’ai dû écourter ma mission, je rentre plutôt que prévu, et je voudrai qu’on se voit, du moins, je veux passer un peu de temps avec toi !

- Moi : Quand ça ?

- Patrick : Mais… Ce soir ! Je passe chez toi tout à l’heure, j’ai envie de décompresser un peu… Tu … Tu me manques terriblement !!!!

J’avais reçu la dernière phrase de Patrick comme un coup de marteau sur la tête, je ne me sentais pas d’attaque, et en plus je savais qu’il venait pour qu’on baise toute la nuit, il était un de ces férus de sexe très redoutable. Patrick c’était mon mec du moment, mon bon gars comme on dit, il assurait très bien, et faisait tout ce que je voulais, il était dingue de moi et il me mettait en haut ! Je lui devais quand même beaucoup, sur tous les plans d’ailleurs, je ne compte pas tout ce qu’il faisait, tout ce qu’il m’assurait au quotidien, il m’avait offert cette voiture, celle que je conduisais à cette période là ; alors je me devais de le ménager un peu et je devais lui accorder un tant soit peu assez de temps, vu qu’on ne se voyait qu’une à deux fois par mois, car il était toujours très affairé ou soit entre deux avions. Il était marié à une française et avait deux enfants avec celle - ci, ils vivaient tous en France y compris lui même, mais les affaires l’amenaient toujours ici au pays et pendant ces périodes là on en profitait pour se voir, pour passer du bon temps. Il ne s’était pas fait prié, il avait débarqué chez moi une heure après avoir raccroché au téléphone.

- Patrick : Huuum !!!! Tu m’as manqué ma douce….

- Moi : Toi aussi …. Mon lapin !!!

Je serrais les dents, je simulais, au moins on pouvait tromper tous les hommes de la terre avec ça ! Il était déjà sur moi, et me martelait la chatte de toutes ses forces, heureusement qu’on ne se regardait pas, car mon visage exprimait une sorte de dégoût, de lassitude…

- Patrick : Ohhhh Ma douce…..Heuuun !!!! J’aime te baiser tu le sais non ? Tu es toujours bonne….. OOOOOhhhhh !!!!

- Moi : Oooh oui ! oui !!! Ouiiiiiii !!!!!!

Je comptais les minutes pour qu’on en finisse, elles me paraissaient interminables, heureusement qu’il avait toujours mis un préservatif, sinon je crois que j’en aurai eu pour mon compte. Il venait de tirer son premier coup de la soirée…. Il haletait, il était satisfait, un peu trop même, il me regarda, il sourit.

- Patrick : Ou la…. Ca me fait un bien fou je t’assure… Toute cette pression, les affaires, parfois ça me rend malade !!!!

- Moi : Tu as bien raison….

Pendant que nous papotions, l’un collé contre l’autre, mon téléphone se mit à vibrer, c’était un message, d’un numéro inconnu ! Cette fois ci mon cœur fit un gros bon dans ma poitrine, mes mains se mirent encore à trembloter, quelle bête suis-je ! Avais-je pensé, j’avais oublié de l’éteindre, Patrick n’aimait pas qu’on soit dérangés pendant nos moments d’intimité, il avait une sainte horreur de ça.

- Patrick : Qui c’est ?

- Moi : Ah laisse-moi ! C’est ma mère, elle me dit qu’elle va passer un peu plus de temps chez son frère, mon oncle…

Je pris la peine de vite lire ce fameux message et ensuite j’éteignis le téléphone, et je me recouchai près de Patrick, l’air de rien, très normale !!! Patrick se redressa encore et m’écarta les jambes, après des préliminaires incessants, il me pénétra encore avec violence, j’émis un cri rauque et fis mine de sourire, je fis celle qui était au bord de l’extase…. Mais au fond de moi je me sentais mal, si mal, je repensai soudain à ce message, c’était lui, le fameux inconnu ; il se manifesta enfin ; son message disait : « Salut Lisa ! Juste pour prendre de tes nouvelles… Mon regard parcouru cette salle l’autre soir, j’étais sûr qu’il croiserait le tien comme un pur hasard….Porte toi bien… Mathis ! »

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