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Les 2 elles m'ont fixé d'une façon, je savais pas si j'avais fait une bêtise ou quoi.
-Mama: comment sa ? Me dit pas que ta vendu de la drogue ?
Ptdrrrr je m'y attendais pas à celle là
-moi: pourquoi tu dit ça ?
-zouira: C'est pas possible, ou ta trouvé l'argent ?
-moi: bah j'ai travaillé
-Mama: C'est pour ça que tu faisait la crevarde tu voulais jamais dépenser ?
-moi: mdrrr oui si on veut.
Et enfin elles ont réalisés, elle on crié, elles m'ont sauté dessus pour me faire plein de bisous et elle me tapais aussi, mdrrr de vrai folle j'ai rien compris. Après comme des enfants on leur a fait la visite de la maison et tout.
-Mama: mais j'ai toujours du mal à comprendre , raconte nous tout.
Je leur ai tous expliqué et ma mère elle a commencé à pleurer. C'est la première fois que je la vois pleurer, ma mère elle a les yeux secs, jamais une larme, même quand mon père il lui a fait toute cette misère, elle a pas pleurer, en tout cas pas devant nous et la ses larmes ça m'a donné des frissons. Tata zouira aussi elle s'est mise à pleurer. C'est mes 2 mamans et elles ont tellement souffert dans leurs vie, les 2 elles ont vécus la misère dans leur mariage, C'est pour sa qu'elles sont aussi proche je pense. J'en ai Jamais parlé mais le père à Isam il battait zouira et ses enfants aussi, et passait toutes ses journées à se bourrer dans les bars et à draguer les filles. Un jour il est partis avec une française et il a pris tout l'argent de zouira en lui laissant pleins de dettes, et puis quelque temps après, il est mort dans un accident, Isam il a même pas versé une seule larme pour son père, et Medhi il a mal tourné. Ma mère elle a vécu la même chose avec mon père, sans l'alcool et la fin tragique. Isam et moi, quand sa allait mal à la maison, on se retrouvait en bas de la cité, à parler de tout et de rien, mais jamais de ce qui ce passait à la maison. C'est une partie de ma vie dont j'aime pas me souvenir, mais les larmes de mes mamans, ça a fait tout remontéerà la surface et j'étais pas la seule, Isam aussi, il est monté à l'étage la tête baissé.
Apres ce trop plein d'émotion, l'ambiance elle est devenue plus agréable.
Le soir, on est rentrée avec Isam et Ghalia. Il avait pas beaucoup parlé, il était resté calme et pensif. Je voulais pas le déranger mais j'ai quand même essayé de lui changer les idées
-moi: ta faim ?
-Isam: non, je suis juste fatigué.
Sans me regarder il est allé dans la chambre. Eh bien, il est vraiment mal. J'ai fait dormir Ghalia et je l'ai mise dans son berceau. Ensuite j'ai fait un chocolat chaud et je suis allé avec dans la chambre.
-moi: tu dors ?
-Isam: non.
-moi: t'en veux ?
-Isam: C'est quoi ?
-moi: du Chocolat chaud
-Isam: vas-y donne
Je lui ai donné mon chocolat chaud.
-moi: sava ?
-Isam: oui pourquoi ?
-moi: ta l'air pas bien
-Isam: j'ai rien (il m'a dit avec un ton dur, genre cherche pas plus loin)
-moi: ok C'est bon t'énerve pas
-Isam: je m'énerve pas là je suis calme
-moi: bref, je peux te poser une question ?
-Isam: vas-y
-moi: pourquoi moi ?
-Isam: comment ça ?
-moi: à ce que je me souvienne, t'es sortit que avec des rebeux ou des blanches, je t'ai jamais vu avec une renoi donc comment ça ce fait que t'ai kiffé sur moi ?
Il m'a sourit et il C'est redressé sur le lit.
-Isam: mai jamais eu l'occasion de sortir avec une renoi, vous êtes trop difficiles
-moi: ah ouais ?
-Isam: bah regarde toi, pourquoi je t'avais jamais rien dit, parceque tu recalais tout le monde, tu disais ouvertement que les rebeux c'était pas ton style et tu me faisait peur mdrrr
-moi: PTDRR t'es pas sérieux là
-Isam: wallahi C'est vrai rappel toi t'étais un vrai bonhomme a l'ancienne, j'me suis dit vas-y sa sert à rien je. Ai me prendre la honte de ma vie avec elle et comme on étaient pote, j'osais pas, la relation qu'on avaient sa me suffisait.
-moi: mdrrr j'imaginais pas ça comme sa.
-Isam: et C'est pareil avec t'es sœur noire, à chaque fois qu'on sortait avec les pelo et qu'on voulait gérer des meufs, on arrivait avec tous sauf les renois
-moi: C'est dans le sang, que des guerrière.
-Isam: je vois ça. Tu sais tu me fait penser à qui ?
-moi: à qui ?
-Isam: à la reine de Saba
-moi: non arrête toi là tu me flatte trop
-Isam: C'est vrai, ta la même force de caractère qu'elle, je crois que C'est toutes les renois qui sont comme ça. T'es ma petite reine à moi
-moi: oh t'es trop mignon
-Isam: et moi je te fait penser à qui ?
-moi: tu me pose une colle là. Je sais pas tu ressemble à personne, t'es unique
-Isam: mdrr et tu m'aime comment ?
-moi: heuuuu, tu vois on dit qu'Allah aurait tellement de choses à dire que toute l'eau de la terre transformé en encre ne suffirait pas, eh bah moi je t'aime tellement que toute l'eau de la terre ne suffirait pas à décrire se que je ressent pour toi
-Isam: (il avait un sourire jusqu'au oreilles) vielle meuf !
-moi: t'es sérieux, je te fait une déclaration comme jamais et tu me dit ça ? Je te parle plus
-Isam: mdrrrr je rigole.
Ça y est il est re de bonne humeur. A ce moment là j'avais vraiment tout pour me rendre heureuse, un bonheur parfait. Selon Platon, le bonheur est l'assouvissement des désirs présent en nous, par le biais d'une vie de raison et de tempérance, ce qui nous amènerais a une sensation de satisfaction et de plénitude totale, et surtout, continue, c'est à dire qui ne s'arrête jamais. Dès moments heureux qui ne s'arrête jamais, qui ne se voit pas s'assombrir par un quelconque malheur, voilà ce qu'est le bonheur. Ainsi, le bonheur n'existerait pas, ce ne serais que des moments de bonheur. J'allais pas tarder à me rendre compte que cette thèse n'était pas infondée, et surtout, qu'il fallait profiter du moment présent avant la tempête qui se préparait à me frapper, a m'achever si je puis dire.