Chapitre 6
----Deux jours après----
C’était le jour de l’enterrement et je ne réalisais toujours pas que j’avais perdu mes deux parents. Nelly était aussi inconsolable que moi. La voir ainsi me fondait terriblement le cœur. Je la serrai très fort contre moi et nous étions toutes les deux en pleurs.
Marissa : Cher Papa, qui me défendra désormais contre la méchanceté des hommes de ce monde ? ?
Silence.
Marissa : Chère Maman, qui me conseillera désormais comme tu savais le faire ?? ?
C’est donc en ces mots que je pleurais mes parents tellement la douleur était trop forte.
****Cinq jours après****
Nous étions aussitôt retournées à la maison ma sœur et moi. Celle-ci semblait tellement vide sans la présence des parents.
Nelly : que va-t-on devenir maintenant Mary ? ?
Marissa : Je ne sais pas chérie. Nous n’avons qu’à faire confiance en Dieu, c’est tout.
Nelly : Pourquoi on ne vendrait pas le champ de papa et maman ?
Marissa : ?
Nelly : Mais oui. Cela pourrait nous procurer de l’argent ainsi nous pourrons acheter ailleurs qu’ici.
Marissa : ?
Nelly : Oui, réfléchi ma belle ; dans ce quartier nous sommes toutes les deux en danger après ce qui vient de se passer, surtout toi Marissa.
Marissa : ?
Nelly : D’autant plus que Stone doit certainement chercher un moyen de se venger de toi lui aussi.
Marissa : tu n’as pas tort ma belle.
Nelly : Et qui sait s'il n'est pas derrière ce qui vient de se passer ?
Marissa : Ah non ! Je ne pense pas qu'il soit capable d'en arriver là quand même.
Nelly : et pourquoi pas ? Je te rappelle qu'il a essayé de te violer.
Silence.
Nelly : Réfléchis à ce que je t'ai dit ma puce. Vendons ce champ et allons nous installer en ville.
Marissa : D'accord. Je vais voir ce que je pourrai faire. Même la maison, on doit la vendre.
Nelly : Voilà ? ! Comme ça on pourra trouver ailleurs.
Marissa : Ouais.
Nelly : Mais tu sais, j’ai très peur grande sœur.
Marissa : peur de quoi ma puce ?
Nelly : J’ai peur qu’ils reviennent encore et nous tuent nous aussi ?
Marissa ; t’inquiète pas, ils ne reviendront pas. Dis-je avant de la prendre dans mes bras.
Nelly : Tu en es sûre ? ?
Marissa : Oui ma chérie, et crois-moi je ferai de mon mieux pour toujours te défendre contre n’importe qui dans ce monde.
Nelly : tu me le promets ? ?
Marissa : je te le promets ☺️
Nelly : ??
C’est donc sur ces mots que Nelly me serra fort contre elle avant que nous allions finalement nous coucher.
J’avais décidément opté pour son idée car, tout comme elle, je me sentais désormais moi aussi en insécurité dans cette maison.
****Le lendemain matin****
Le lendemain, après que j’aie marché toute la journée pour trouver un acheteur du champ de mes parents, Dieu me fit grâce et je rencontrai un homme qui me proposa de l'acheter.
Johnson : Je suis Johnson, ravi de vous connaitre mademoiselle.
Marissa : Marissa, le plaisir est partagé. Alors comme ça, c’est vous le monsieur qui compte acheter mon champ ? Vous avez l’air très simple.
Johnson : Haha ? ! Disons que je n’en suis pas vraiment le propriétaire.
Marissa : Comment ça ?
Johnson : en fait je viens de la part de mon patron. Il travaille actuellement sur un projet d’agriculture et il en a vraiment besoin.
Marissa : Eh bien, votre patron n’aurait pas pu trouver meilleur endroit, monsieur ?
Johnson : Ah ouais ? D’accord ! Dans ce cas on le prend sans hésiter ?. Dit-il avant de me serrer la main avec un sourire que je lui rendis aussitôt.
Marissa : ?
Johnson : en passant, ça vous dérangerait si je vous invitais à prendre un verre avec moi ce soir ?
Marissa : euh désolée, ce ne sera pas possible malheureusement. Après ici, je serai occupée à chercher du boulot et je ne sais pas vraiment quand est-ce que je rentrerai.
Johnson : Vous cherchez du boulot ? ?
Marissa : Ouais ! Quoi ? Ça vous étonne ?
Johnson : Non non ! Seulement je m’attendais à ce que vous soyez encore étudiante vu l’âge que vous faites.
Marissa ; Hum, vous me donnez quel âge vous ? ?
Johnson : 22 ans.
Marissa ; Eh bein dis-donc ? ! Vous êtes devin ou bien ? ?
Johnson : Haha ? ! En fait j'ai pris quelques cours de Psychologie à la fac plutôt.
Marissa : Hum intéressant ?
Johnson : ? Sinon, dites-moi quel genre de travail vous cherchez précisément ?
Silence.
Johnson : Bah je pourrai peut-être vous aider, on ne sait jamais.
Silence.
Johnson : Enfin si vous n'y voyez pas inconvénient.
Marissa : Non au contraire. Bon ?...Disons, tout ce qui se présentera à moi, je le prendrai.
Johnson : Même être embauchée comme chauffeur ?? ?
Marissa : ?? Que vous êtes drôle !
Johnson : ?? vous avez pourtant dit '' tout ''.
Marissa : A vrai dire, si seulement je savais conduire, je n’hésiterais pas.
Johnson : Hum je vois que vous êtes une femme humble.
Marissa : Merci ?
Johnson : Je vous promets que si j’ai un poste dispo, je vous appellerai.
Marissa : D'accord. Merci beaucoup monsieur Johnson.
Johnson : Appelez-moi Johnson.
Marissa : d'accord Johnson ?
Johnson : J’espère que la prochaine fois, vous accepterez mon invitation.
Marissa : je l’espère aussi ?.
C’est donc ainsi que le champ de mon père fut vendu en toute discrétion.
Le pauvre, il l'y avait consacré pourtant toute sa vie ; malheureusement, nous n’avions pas vraiment le choix. Il fallait qu'on le vende pour notre survie ma sœur et moi.
----Nelly----
****17h30****
Ma sœur venait de rentrer plutôt que prévu mais heureusement que je l’avais entendue venir de loin.
Nelly : Oh ! Bébé Vas-y ! Ne t’arrête pas. Disais-je à Benjamin qui avait enfoncé son engin dans mon Jessica et qui me donnait des coups de reins monumentaux, en l'absence de Marissa.
Benjamin : Tu aimes bébé ? Me demandait-il pendant qu'il était en moi.
Nelly : Oh oui, j’adore mon cœur, plus vite Marissa va arriver ?
Comme vous l'avez compris, j'avais profité de l'absence de ma sœur pour faire appel à Benjamin avec qui je faisais l'amour. J'espérais que cette dernière mettrait plus de temps que prévu, mais hélas non. Elle était rentrée beaucoup plus tôt que je ne l'aurai imaginé.
J’étais donc en train de jouir lorsque j’entendis de près la voix de ma sœur qui saluait la voisine.
Marissa : Bonjour à vous aussi madame Mélanie.
Nelly : Bébé ! Stop !
Malgré mon ordre, Benjamin continuait quand même de m’emmener au septième ciel, et ne semblait pas du tout entendre ce que je lui disais.
Nelly : Benjamin, arrête ! Ma sœur est là.
Benjamin : Et ça fait quoi ?
Nelly : tu es fou ? ? Elle va me tuer si elle nous trouve comme ça. N'oublie pas que mes parents ne sont plus là pour me défendre.
Nous étions encore entrain de parler lorsque ma sœur s’approcha de la maison et ouvrit le poignet de la porte.