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Chapitre 5

----Marissa----

J’en voulais terriblement à mes parents après ce qui venait de se passer entre ma sœur, eux et moi. On aurait cru qu’ils préféraient la petite à moi et ça avait toujours été comme cela d'ailleurs depuis. Ils la défendaient même quand celle-ci faisait des bêtises et moi ça me dépassait.

J'entrais donc dans ma chambre comme me l'avait ordonné mon père, et je me mis à prier de la manière suivante :

Marissa : Seigneur, svp, sortez-moi de cette situation, je n’en peux plus. Peu importe comment mais sortez-moi d'ici. Je veux vraiment devenir indépendante. S'il vous plaît seigneur Jésus ?. Amen !

Effectivement, je n’en pouvais plus carrément de vivre ce que je vivais dans cette maison. Ce que me faisaient vivre mes parents et Nelly commençaient à m'importuner sérieusement.

----Deux jours après----

Cela faisait deux jours entiers que ma sœur et moi ne nous adressions plus la moindre parole.

Chacune de nous vivait dans son coin désormais, et même quand celle-ci essayait de me provoquer indirectement, je ne prêtais pas attention à elle.

Ce soir-là, il était environ 23h30 quand mes parents firent appel à ma sœur et moi afin de nous conseiller et de nous réconcilier. On aurait cru qu’ils pressentaient que quelque chose allait leur arriver.

Papa : mes filles, je n’aime pas le climat dans lequel nous vivons depuis deux jours. Votre mère m’a dit que vous ne vous adressez plus la parole depuis votre dernière bagarre. Pire encore, Marissa, j’ai même appris que tu ne parles même pas à ta mère depuis des jours également. Et moi tu me salues à peine. Qu’est-ce qui se passe au juste ?

Silence.

Maman : Marissa, je crois que ton père t'a posé une question, n'est-ce pas ?

Marissa : Avec tout mon respect chers parents, je crois que c’est normal ce qui se passe entre nous. Après tout ce que je subis dans cette maison, il est mieux que les choses restent ainsi.

Papa : et qu'est-ce que tu subis donc ??

Marissa : Je suis la moins aimée ici, la moins considérée, pourtant c’est moi qui me déploie toujours pour vous ?. Dis-je avant de fondre en sanglots.

Maman : pourquoi tu dis ça ma fille ? ?

Papa : en effet, Que nous reproches-tu ?

Marissa : faites pas les innocents, vous savez pourquoi je suis en colère contre vous ?

Silence.

Marissa : Vous rendez un très mauvais service à cette fille. C’est ce que moi je ne supporte pas au fait. Vous la défendez même quand elle fait des bêtises et c’est moi qu’on fait passer pour la mauvaise, spécialement par maman. Parfois je me demande si vous êtes mes vrais parents ??. Disais-je en pleurs.

Mon père, ému de compassion pour moi, me dit ce qui suit :

Papa : Ma chérie, ne dis pas ça. Tu sais bien que ta mère et moi t’aimons beaucoup.

Mère : Oui ma puce, pourquoi peux-tu penser à une telle chose ?

Marissa : c’est l’impression que vous me donnez toujours au fait. Je suis toujours taxée de la plus mauvaise or je ne veux que son bien ?.

Papa : ma puce, nous t’aimons autant que nous l’aimons, elle. Nous sommes une famille chrétienne. Nous devons vivre dans l’harmonie.

Maman : exactement, surtout que vous deux, êtes des sœurs, vous devriez vous entendre et être complices. Personne ne peut remplacer le lien du sang entre deux sœurs.

Silence.

Maman : il est vrai que nous ne sommes pas les parents les plus parfaits au monde, mais nous vous aimons toutes les deux.

Silence.

Maman : chérie, si ton père et moi t’avons causé du tort, veille-nous excuser s'il te plaît. Prochainement nous serons plus justes dans nos jugements. D'accord ma chérie ?

Marissa : ??

Papa : tu nous pardonnes ?

Silence.

Maman : s'il te plaît ma chérie ?

Marissa : Ok. Je vous pardonne ?

Maman : Merci ma chérie ☺️

Papa : allez, viens nous faire un câlin rapidement.

Je m’exécutai aussitôt et leur fis un câlin chacun.

Maman : maintenant allez et réconciliez-vous toutes les deux.

Marissa : Quoi ??

Nelly : Hein ??

Marissa : Non merci maman. Je crois qu'on est bien comme ça.

Nelly : pour une fois, je suis d'accord avec elle.

Papa : Hé ! Hé ! Arrêtez-moi vos caprices de gamine, OK ? Cria mon père tout furax.

Silence.

Maman : Mes filles, comme je vous l'ai dit toute à l'heure, vous êtes des sœurs unies par le sang, sachez que rien dans ce monde ne peut vous séparer.

Silence.

Maman : je sais que ce n'est pas facile pour vous deux, mais faites un effort.

Silence.

Maman : Faîtes-le au moins pour nous vos parents. Réconciliez-vous s'il vous plaît.

Papa : en plus vous êtes toutes les deux des chrétiennes. Quel exemple allez-vous donner aux païens si vous-mêmes vous ne vous adressez pas la parole ?

Silence.

Maman : nous sommes fatigués, nous allons aller nous coucher. Nous vous laissons toutes les deux discuter entre soeurs, en espérant que vous allez finir par faire la paix.

Papa : j'espère vraiment que vous y parviendrez. Bonne nuit. Dit-il avant de s'en aller. Ma mère se leva à son tour et le suivit.

Maman : Bonne nuit mes trésors. Dit-elle avant de s'en aller aussi.

Après donc nous avoir longuement conseillées ma sœur et moi, nos parents allèrent aussitôt se coucher.

Ainsi, après avoir écouté attentivement leurs conseils, en particulier ceux de ma mère, j’avais résolu de faire la paix avec Nelly.

Marissa : Nelly ?

Silence.

Marissa : Nelly, je crois que papa et maman ont raison, on devrait faire la paix.

Nelly : ??

Marissa : Tu es ma sœur et je t'aime. Crois-moi tout ce que je fais a toujours été pour ton bien. Je n’ai jamais voulu te frapper ni t’offenser.

Silence.

Marissa : Peut être qu'aujourd’hui tu ne comprends certainement pas pourquoi je suis aussi dure avec toi, mais viendra un jour où tu comprendras. Mais je t'assure que je n'ai rien contre toi.

Nelly : ???

Marissa : Quoiqu’il en soit, je te prie de m’excuser de t’avoir frappée.

Silence.

Marissa : Voilà ! Et Bonne nuit aussi. Dis-je avant de me lever du canapé.

J’étais en chemin pour aller me coucher moi aussi, quand je l'entendis subitement me répondre ce qui suit :

Nelly : toi aussi excuse-moi grande sœur.

Marissa : ?

Nelly : J’ai été insolente envers toi, je le reconnais, et je suis désolée ?

Après qu'elle ait dit cela, j’allai aussitôt vers elle et je lui fis un câlin.

Marissa : ma puce tu sais que je t’aime beaucoup ?

Nelly : je t’aime aussi ?

Nous nous fîmes un câlin à nouveau avant de retourner dans ma chambre et de commencer à se reparler, quelques minutes après, comme s'il n'y avait jamais rien eu entre nous :

Nelly : tu sais que Stone s’est échappé de la prison ?

Marissa : Quoi ? ?

Nelly : oui, c’est Benjamin qui me l’a dit. Je te le dis pour que tu sois prudente.

Marissa : Oh mon Dieu ! Ce criminel a encore réussi à s'en sortir ? Voilà pourquoi je dis toujours que ce village, il faut vraiment qu'on le quitte dès que possible ?. Il n'y a rien de sérieux de ce côté ?

Nelly : Franchement ma grande. Même moi ça m'étonne vraiment.

Il était déjà minuit passé, et nous étions encore en train de parler elle et moi, quand soudain un bruit retentît dans la cuisine.

Marissa : Tu as entendu ? ?

Nelly : Oui ?. Apparemment ça provient de la cuisine.

Marissa : effectivement.

Le bruit retentit à nouveau et Nelly devint morte de frayeur :

Nelly : qu'est-ce que c'est ? J'ai peur moi ??

Marissa : Shut ! Calme-toi. Allons voir. Dis-je avant que je ne la prenne par la main pour que nous nous rendions au salon.

Nous marchions encore lentement mais sûrement lorsque bruit se répéta à nouveau. On aurait cru que quelqu’un cassait la porte de l’entrée principale.

« Ne bougez pas sinon je tire » dit une voix rauque qui m’était d’ailleurs familière.

Mon père et ma mère, qui avaient déjà entendu le bruit bien avant nous, se trouvaient déjà au salon et allongés par terre, lorsque nous sortîmes de la chambre ma sœur et moi. Avec eux se trouvaient cinq autres personnes, chacune munie d’une arme.

Papa : restez là-bas les filles ! Cria mon père quand il nous vit sortir de la chambre. Hélas ! C'était trop tard. L'avertissement de mon père rendit encore plus furieux son bourreau qui lui assena aussitôt une balle dans la tête.

Marissa : papa ?? !! Nooon ? ? !

- Ne bouge surtout pas. Dit-il en me pointant l'arme de loin. Sa voix m'était très familière.

Maman : Nooooon ???? Francis, mon chéri ; ne meurs pas stp ???. Disait ma mère qui pleurait sur le corps sans vie de mon père.

Voyant que mon père était mort, cet homme tira également une balle dans le dos de ma mère et celle-ci mourût sur le champ sous les regards impuissants de Nelly et moi.

Nelly : ???

Marissa : ???

Après avoir tué mes parents, ces ravisseurs sortirent aussitôt de la maison et s’en allèrent en courant. Ils récupérèrent également le sac de mon père qui contenait ses petites économies.

En un instant, Nelly et moi venions de perdre nos deux parents alors qu'il y'a quelques minutes, ce sont eux qui nous réconciliaient.

Nous étions là, allongées sur les corps sans vie et ensanglantés de nos parents, en pleurant fortement toutes les larmes de nos corps. Les gens du quartier vinrent aussi vite qu'ils pouvaient afin de s'enquérir de la situation, malheureusement c’était déjà trop tard.

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