Une femme pour quatre
Ils sont montés dans la voiture et après que Juliette indiqua l’adresse à John, il démarre la voiture. John était concentré sur le volant et ne disait rien du tout. Juliette aussi était restée tranquille avec cette peur qui avait pris possession d’elle. Elle se demandait ce qui allait se passer si cet inconnu n’était pas venu à son secours. Ils avançaient tout doucement jusqu’à ce que la peur qui l’animait commençât à laisser place à cette question qu’elle se posait à propos de la voiture dans laquelle elle se trouve. Elle se souvint de ce que Charly le bras droit d'Alexander lui avait dit à propos de cette voiture de monsieur qui l’avait éclaboussé sans le savoir, sans oublier ce que ce dernier a fait à Charly qui a mis Alexander en colère.
Elle voulait se pencher pour regarder l’inconnu qui l’avait secouru dans le but de savoir si c’était la même personne qu’elle avait déjà rencontrée lorsque ce dernier arrêta la voiture et lui dit qu’ils étaient arrivés à destination. Les voilà enfin devant la résidence dans laquelle se trouvait l’appartement de Clarita. Juliette avait retrouvé ses esprits, mais avait du mal à aborder le monsieur. Elle voulait le remercier, ce qu’il ne lui avait pas permis de faire. Elle voulait descendre de la voiture quand l’inconnu le stoppa.
John : S’il vous plaît, est-ce que vous avez quelqu’un à l’intérieur qui peut venir vous…
John voulait poser une question, mais n’avait plus terminé ce qu’il voulait dire tout simplement parce qu’il vit cette fille qui parlait de sa sœur et qui a su tourner son cœur avec ses mots. Juliette ne faisait que le regarder et se demandait ce qui se passait quand elle regarda par la vitre de portière et vit sa sœur et Clarita débout devant la résidence.
Sophia et Clarita étaient sorties pour jeter un coup d’œil sur la route en espérant voir Juliette. Parce que Sophia n’était pas du tout à l’aise. Lorsque Juliette les avait vues, elle sourit et prit en même temps la parole.
Juliette : Oh, c’est bon. Voilà ma sœur et mon amie. Vous pouvez arrêter maintenant de vous inquiéter pour moi. Merci à vous pour tout à l’heure. Je ne sais même pas comment je vais vous remercier.
John : Alors ne me remerciez pas, c’est simple.
Juliette : Il me semble que je vous ai déjà vu ce soir. Ce n’est pas vous l’homme qui m’avait…
Juliette n’avait pas terminé sa phrase avant que John ne l'arrête et prenne la parole.
John : Je ne pense pas qu’on s’est déjà vu avant tout à l’heure, peut-être vous me prenez pour une autre personne.
Juliette : Ah bon ? Mais vous avez la même voix, la même corpulence et la même voiture que celui dont je parle. Mais bon, j’ai compris.
John : Il fait nuit et vos sœurs vous attendent.
Juliette : Oui, vous avez raison. Excusez-moi, mais est-ce que je peux connaître votre nom ?
Jonh : Sans souci, je m’appelle John Lewis.
Juliette : Moi, c’est Juliette, Juliette James.
John : Enchanté.
Juliette : Ce fut un plaisir.
Juliette descendit de la voiture et John prit la route de sa maison.
Elle regardait la voiture qui s’en allait quand Clarita et Sophia se sont approchées d’elles. Clarita commença à la taquiner et elles firent leur entrée à l’intérieur.
Sur la route, John n’arrêtait pas de penser à cette petite fille qu’elle venait encore de revoir et se demandait si c’était de Juliette, elle parlait lorsqu’elle disait toutes ces choses avec les larmes aux yeux. Il se demandait même ce qui l’avait poussé à prendre cette ruelle pour rentrer chez lui, parce que ce n’était pas dans ses habitudes. Il arrêta la voiture un moment et commença à se parler tout seul.
John : « Ces deux hommes étaient vraiment prêts à violer une femme innocente et sans défense. Qu’est-ce qui les prend au juste ? Pourquoi s’intéressent-ils à la destruction de leur image, de leur valeur et leur personnalité ? La femme est sacrée, est-ce qu’ils arrivent à savoir au moins ça ? Dans tous les cas, l'est, on mettra de l’ordre dans ces quartiers dans peu de temps. Je vais contacter mon père pour avoir une discussion avec lui à propos de ça. C’était à cause d'Alec et son Imbécile de frère que j’avais de limite dans mes actions. Mais maintenant, je ne pense pas que quelqu’un pourra m’arrêter. On doit finir avec toutes ces choses, s’ils veulent du travail, ils auront, s'ils veulent de la guerre, je suis prêt à leur servir. »
AU BAR…
Alexander et son frère sont enfin au bar, ils discutent de tout et de rien. Alexander n’arrêtait de demander ce qui se passait entre John et son frère. Ses questions devinrent de trop et Alec avait décidé de lui dire ce qui s’était passé. Il prit la parole et fit le résumé de ce qui s’était réellement passé. Alexander, étant pris par la panique, commença à lui parler en haussant le ton sur lui.
Alexander : Mais c’est quoi ce que tu as fait ? Tu veux nous créer des ennuis ou bien, c’est quoi ton problème ?
Alec : Tu oublies que je suis ton grand frère ? Je sais que tu penses déjà qu’avec ce qui s’est passé, il sera contre nous et sera dans la possibilité de nous détruire. C’est cette même peur qui a fait que Maria s’est retournée contre moi. Mais je peux t’assurer qu’elle n’ira nulle part et qu’elle est à moi. Je dois faire de mon possible pour trouver un point faible de John que je vais attaquer. Seulement que ce dernier n’a pas de point faible. Le seul point faible qu’il avait, était Maria.
Alexander : Voilà que tu as tout chamboulé à cause de cette chose que tu as entre tes jambes et que tu n’arrives pas à contrôler.
Alec : En parlant de ma bite, où est cette fille que tu avais enlevée chez Mikaël avant son arrestation ?
Alexander : Qui t’a narré cette histoire ?
Alec : Oh !! Je vois que tu as l’air surpris, mais tu dois savoir que ce n’est pas, parce que je suis loin de mon empire que je ne suis pas renseigné. Tu sais quoi, c’est Mickaël qui me l’a dit.
Alexander : Quoi ?
Alec : Oui, il m’a dit ça le jour où il a été arrêté et on peut dire que c’était un message qu’il m’avait demandé de te livrer. Il m’a dit, qu’il sait que tu es avec l’une de ses pierres précieuses et qu’il reviendra pour prendre ça un jour. Comme je connais très bien cet imbécile, je me suis dit qu’il s’agissait de l’une des filles qu’il achetait. Sans oublier que c’était toi qui gérais ses affaires de trafic d’être humain.
Alexander : Tu me dis que Mikaël lui-même t’a dit ça ?
Alec : Oh que oui, pourquoi tu fais cette tête ? Ne me dis-tu pas que tu l’as déjà vendue ? Parce que je pense bien que c’est elle qui remplacera Maria. Si jamais je finis avec elle.
Alexander : Tu racontes quoi là ? Tu sais que je n’ai pas de temps pour discuter de ça. Si tu veux une fille, elles sont pleines là, sans oublier que Daniel a amené d’autres de la Russie. Mais celle dont tu parles, n’est pas disponible pour toi.
Alec : Waouh!!! Mon frère est tombé amoureux, on dirait. Dans tous les cas, j’ai hâte de voir ce que cette fille a de si spécial.
À L'Appartement de Clarita…
Elles avaient déjà fini de dîner, Sophia s’était endormie et Juliette était assise à côté d’elle en train de penser à tout ce qu’elle vit. Elle se posait mille et une question quand Clarita est venue la voir avec cette même question qu’elle évitait.
Clarita : Qui est cet homme qui t’a déposé tout à l’heure ?
Juliette : Je t’ai déjà tout dit sur cet homme.
Clarita : Oui, tu m’as dit qu’il t’a sauvé. J’ai bien compris tout ça, mais est-ce que tu sais que c’est lui qui a réglé le compte de Charly il y a de cela quelques heures au Bar ?
Juliette : Quoi ?
