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La naissance d’un amour fou

? PARTIE 09 ?

Alec était sorti de la maison et une fois au portail, il échangea quelques mots avec son frère et ce dernier prit la parole.

Alexander : On se charge d’elle en même temps ?

Alec : Non, ne te dérange pas, il y a un souci en cours et je ne veux pas attirer l’attention de John sur notre empire.

Alexander : Parlant de John, il était de passage au Bar et il a même mis Charly dans un sale état. Raison pour laquelle je ne l’ai pas amené avec moi. Avec ce qu’il a fait à Charly, je ne pense pas qu’il soit encore de notre côté.

Alec : Tu dois savoir que John n’a jamais été de notre côté et Charly aussi mérite ce qu’il a cherché. Maintenant, allons-y.

Alexander et son frère sont montés dans la voiture avec leurs hommes et ils ont pris la route. Maria les regardait par la fenêtre jusqu’à ce qu'ils soient partis. Elle avait commencé à ranger ses affaires quand son téléphone commença à sonner. Elle prit le téléphone pour voir et c’était Estella, la sœur de John. Mais avec ce qui se passait, elle avait jugé bon de ne pas décrocher l’appel et déposa son téléphone après l’avoir mis en mode silencieux.

Sur la route, Alexander n’arrivait toujours pas à comprendre ce qui se passait entre John et son frère. Alors pour le suivi de leur empire, il avait décidé de pousser sa curiosité pour être rassuré qu’ils ne sont pas en danger.

Alexander : Qui t’a dit que c’était Charly qui était à la base de ce qui s’était passé ?

Alec : Alexander, mon frère, n’oublie pas que c’est moi qui t'ai mis en contact avec Charly et je sais très bien qu’il a le don de s’attirer des problèmes. John passe toujours à l’action quand il le faut et ne le sous-estime pas du tout.

Alexander : Alors que ce dernier n’a pas l’air d’une personne qui peut nuire à quelqu'un ou qui peut exercer de la violence. Il est un homme différent de nous tous qui sommes ici.

Alec : Tu veux dire plus dangereux que nous tous qui sommes ici ? Parce qu’on dirait que tu ne comprends pas ce que j’essaye de te dire. C’est à cause de cette qualité qu’il a à camoufler sa seconde personnalité qu’il arrive à gagner la confiance de tout le monde aujourd’hui. Alors que moi, je ne dispose pas ce don. Est-ce que vous savez qu’à cause de sa rage, son incapacité de contrôler la colère qui l'animait il y a de cela dix ans, il s’était mis à pratiquer la boxe ?

Alexander : Tu veux me dire que John est un boxeur ?

Alec : Je vois que cela t’étonne, mais lorsque tu vas prendre le temps de bien voir ce qu’il a fait à Charly et tu n’arrêtes pas de te plaindre, tu comprendras que ce qu’il a fait n’est pas un simple coup de main, mais une tactique. Il est un grand boxeur, ce n’est pas juste un titre que je lui donne, il sait très bien encaisser les coups et il sera capable de mettre un homme dans un état très critique en usant seulement ses mains. La seule chose que je vais vous demander, c’est de ne pas réveiller la rage qui somnole en lui, sinon avec ce qu’il vit actuellement, on risquera de passer notre vie en taule tout comme le grand Mikaël.

Alexander : Alec, qu’est-ce que tu me caches au juste ?

Alec : Je ne te cache rien, mais peut-être que la seule chose que je t’ai cachée est que John est plus dangereux que son père. Bon, fermons cette parenthèse, nous allons nous occuper de cette pétasse de Maria après. Elle ne pourra pas quitter New York sans mon autorisation.

De l’autre côté…

Le taximan avait déposé Juliette dans la ruelle et refusa d’aller plus loin. Comme elle savait déjà la raison, elle avait jugé bon de faire le reste du chemin à pied. Elle n’avait même pas encore fait trois pas quand elle aperçut deux hommes qui étaient sortis de nulle part et commencèrent à la suivre. Elle ne dit rien et ne fait qu’avancer quand l’un d’entre eux commence à l’appeler. Elle ne disait toujours rien et ils commençaient à s’approcher d’elle de plus en plus jusqu’à lui barrer la voie.

– Tu n’entends pas quand on t’appelle ?

– Waouh !! Je ne savais pas que tu étais si belle. C'est quoi ton nom ?

– C’est quoi tu es sourde-muette ?

– Moi, j’ adore les « sourdes-muettes » j’aime entendre leurs cris de gémissements.

Les deux hommes commençaient à taquiner Juliette en faisant des gestes de mains. Mais cette dernière ne disait absolument rien. Elle regardait autour d’elle et réalisa qu’il n’y avait personne d’autre à part elle et ces deux mecs.

- Poupée, est-ce qu’on peut aller faire un tour ? Nous savons très bien que tu n’es pas une sourde-muette, on te taquinait juste. Alors on dit quoi, un tour ?

Juliette se mit en colère, parce qu’elle en avait marre que tout le monde la prenne comme une pute. Elle en a marre que tous les hommes qui se tenaient devant elle n'aient que cette chanson dans la bouche. Alors pour essayer de montrer à ces hommes qu’elle n’a pas peur d’eux, elle ouvre sa bouche.

Juliette : Je ne suis pas une prostituée. Alors laissez-moi partir.

– Cool, mais comme tu peux le voir, mon ami et moi, nous avons super envie de baiser et tu es la seule qui peut nous procurer ce plaisir. Si tu es un pute ou pas, tu es faite pour faire ça. Alors suis-nous.

Juliette : Je ne veux pas de problème, laissez-moi.

Les deux hommes ont attrapé Juliette et commencèrent à l’amener dans l’obscurité. Juliette les suppliait de toutes ses forces, mais ils n’avaient aucune envie de la laisser partir.

Juliette : Laissez-moi, s'il vous plaît ne me faites pas de mal…

– « Détends-toi et laisse-toi aller. » Disaient-ils.

Juliette : S'il vous plaît, je ne suis pas une pute, laissez moi partir, je vous en supplie.

– « La ferme !!! Et arrête de bouger comme ça, ce n'est pas comme si tu ne l'avais jamais fait non.» Dit-il.

Les deux hommes avaient traîné Juliette au sol jusqu'à l’entrepôt abandonné depuis plusieurs années par l’une des plus grandes sociétés de fabrication d'outils informatiques de la ville.

Alors qu'ils essayaient de lier les mains de Juliette avec la ceinture de l'un d'eux, une voix pleine d'autorité se fit entendre derrière eux « Laissez-la partir. »

– Dis donc, pour qui te prends-tu toi ? Ici, c'est notre territoire, alors c'est à toi de dégager.

– Ne m'obligez pas à me répéter sinon ça finira très mal.

À ces mots, l'un des deux hommes laissa Juliette et fonça vers cet inconnu qui osa les défier de cette façon. Mais la seconde d'après fut trop courte pour qu'il comprenne comment le couteau qu'il pointait vers ce dernier s'était retrouvé enfoncé dans sa propre cuisse. Il tomba à terre et commença à hurler de douleur.  

Son second, qui avait suivi la scène, s'enfuit à toute vitesse, laissant Juliette attachée contre un poteau en béton.

L'inconnu s'approchant de Juliette, la détache, et l'aide à se lever.

– Oh merci Mr, merci beaucoup.

– Ne me remerciez pas, tâchez juste de ne plus traîner dans des endroits pareils aussi tard.

– Je sais, Mr, le chauffeur qui voulait me déposer, avait refusé de m’amener jusqu’à destination à cause de ce qui se passe dans cette zone. Alors je suis obligée d'aller à pied et ici est un raccourci pour moi.

– Ah, je suis désolé, bah, je vous dépose, venez.

Juliette suivit l’inconnu et une fois auprès de sa voiture, elle se dit qu’elle avait déjà vu la même voiture dans la soirée. Mais avec la peur qui l’avait envahie, elle n’avait plus posé de question avant de monter dans la voiture.

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