Une décision à prendre
? PARTIE 11 ?
Clarita : Ne me dis pas que tu ne le reconnais pas ou bien, tu n’étais pas au courant de ce qui s’était passé au bar ? Si seulement tu as vu la façon dont il s’est débarrassé de Charly tout comme s'il n'a peur de personne et cela en présence de tous les acolytes de Charly.
Juliette : Mais là, je suis complètement embrouillée, je viens de lui dire que je l’ai déjà rencontré quelque part dans cette même soirée avant qu’il ne vienne me sauver dans les mains de ces imbéciles qui voulaient me violer. Mais il m’a dit qu’on ne s’est jamais vu avant tout à l’heure et que je lui prenais pour une autre personne. Alors que ne me trompe pas comme ça. Je ne sais vraiment pas à quoi il a joué avec moi tout à l’heure dans la voiture. Lorsqu’il m’avait éclaboussé avec sa voiture, il était si gentil et cherchait même à avoir de discussion avec moi. Je ne lui ai pas donné l’occasion parce que je ne voulais pas lui créer des ennuis. Mais maintenant, c’est tout le contraire qui s’était passé. Je voulais l’aborder, mais c’est lui qui m’évitait, tout comme s’il ne me sentait pas du tout.
Clarita : Alors si je comprends bien, c’est lui l’homme qui a sali ta robe, je comprends mieux maintenant. Je suis sûre qu’il s’était juste comporté de la sorte pour ne pas te tirer des ennuis ou parce qu’il n’était pas d’humeur. Sinon je me demande ce qu’il faisait dans la zone où les gars ont essayé de te violer. Avec ce que j’ai entendu ce soir au bar, cet homme est un homme d'affaires très riche et c’est le fils de Johnson Lewis, l’un des grands milliardaires new-yorkais qui luttent contre le trafic de drogue et d’être humain. Sans oublier qu'Alexander a peur de lui.
Juliette : Alexander a peur de qui ? Je pensais qu’il voulait lui régler son compte. C’était ce qu’il avait dit avant que ses hommes ne m'aient amené dans la chambre où était Daniel. Je me demande bien ce que j’ai fait pour mériter tout ce qui m’arrive, je me demande si nos parents nous ont totalement oubliés une fois là-haut. Parce que je commence à être dépassé par toutes ces choses. J’en ai jamais rêvé une seule fois de devenir ce que je suis aujourd’hui. Si seulement je savais qu'Alexander allait me briser le cœur comme il vient de le faire. Je n’allais jamais me laisser emporter par cet amour. Il a gagné ma confiance, mon amour et décide alors de me pourrir la vie. Le seul souci que j’ai maintenant, c’est comment faire pour éloigner ma sœur de toutes ces choses.
Clarita : Je t’avais plusieurs fois dit que c’est comme ça que ces hommes sont, ils n’ont pas de cœur pour aimer. Ils ont le don de jouer avec les sentiments de celles qui leur donnent de l’amour. Je voulais même te demander ce qui s'était passé avec Daniel, mais en même temps que j’ai posé les yeux toi, bien que tu avais le sourire aux lèvres, je me suis dit que ce n’est pas une bonne idée d’aborder ce sujet. Car je suis aussi passé par là, seulement que c’est moi-même qui ai voulu travailler avec eux. Je n’ai pas été vendue par qui que ce soit.
Juliette : Mais tu es née dans cette ville, pourquoi n’as-tu pas cherché un autre travail et c’est dans ça, tu t’es mise ? Je sais que tu as du mal à te confier à moi. Mais tu dois savoir que j’arrive à travers toi et je sais que tu n’es pas une fille qui a ta place dans ce bar parmi ces hommes qui ne font que pourrir la vie des autres. Tu t’es demandé la raison pour laquelle, c’est avec toi seule que je m’entends bien dans ce bar ? C’est parce que j’ai réalisé que tu es différente de toutes ces filles qui font ces sales boulots pour de l’argent et je voyais quelque chose de commun qui est entre nous deux. Je ne veux pas te forcer à me narrer ton histoire. Mais lorsque tu te sentiras prête, je serai là et tu peux compter sur moi.
Clarita se réfugia dans les bras de Juliette qui la serra très fort contre elle. Elle est aussi une introvertie, réservée, seulement qu’elle n’a pas décidé de briser cette corde comme Juliette avait fait. Avant Juliette avait du mal à ouvrir sa bouche pour dire quoi que ce soit, elle aimait rester seule dans un coin sans adresser la parole à quelqu’un.
C’était avec difficulté qu’elle avait commencé à travailler dans le bar en tant que serveuse. Et avec le temps, elle avait commencé à se laisser aller à cause de la place qu'Alexander lui donnait. On dirait que ce dernier voulait juste à ce qu’elle s'habitue à son monde, se laisser aller, en essayant de gagner sa confiance pour faire d’elle ce qu’il voulait après. Ce qu’il a bien réussi à faire d’ailleurs.
RÉSIDENCE DE JOHN…
John fait entrer sa voiture dans le garage et après être sorti du garage, il fait son entrée à l’intérieur. Il n’avait pas du tout imaginé que sa sœur serait encore en éveil à pareille heure. Une fois au salon, il vit la télé allumée, alors il s'éteignit et prit la direction des escaliers quand il entendit une voix derrière lui. « Monsieur est enfin de retour, on dirait » John s’était tourné pour voir qui il s’agissait, parce que ce n’était pas la voix de sa sœur. Il ne se souvint même plus que sa sœur lui avait dit qu’elle était venue avec l’une de ses copines.
Il se trouva nez à nez avec une belle et séduisante femme russe vêtue d’un pyjama qui laissait voir tout son corps. Il était surpris de voir une inconnue dans sa maison et demanda à cette dernière là où se trouvait sa sœur.
John : Qui es-tu et où se trouve Estella ?
La jeune femme voulait prendre la parole quand il entendit la voix de sa sœur qui s’adressait à lui en descendant des escaliers.
Estella : « Mon chéri est rentré sous une mauvaise humeur ou bien quoi ? »
John se retourna et vit sa sœur qui portait aussi un pyjama.
John : Pourquoi tu penses toujours que je suis de mauvaise humeur si je trouve quelque chose qui me semble un peu bizarre. Tu ne m’avais pas dit que tu es revenue au pays avec quelqu’un.
Étant surprise par les mots qui sont sortis de la bouche de son frère, Estella descendit des escaliers et s'approcha de lui.
Estella : John, est-ce que tu es sûr que tout va bien ? Tu ne te souviens pas que je t’ai parlé de ma copine Maya au téléphone ?
John : Alors c’est elle Maya dont tu me parlais ?
Estella : Oui !!! Qu’est-ce qui ne va pas avec toi ? Qu’y a-t-il ? Tu n’es pas d’humeur et en plus tu sens de la vodka. Tu as bu ou bien ? Où est Alec dans tout ça ?
John : Ça me fera plaisir si tu arrêtes de m’inonder avec tes questions. Ou bien, tu repars encore ce soir en Russie ? Parce que je sais que tu n’es pas passé chez les parents avant de débarquer ici.
Estella : Qui t’a dit ça ? Si je n’étais pas partie donner les détails de ma mission à papa en Russie, tu penserais que je serai ici avec Maya ? Elle est russe, je te préviens.
John : Dans ce cas, je veux bien que tu arrêtes de m’encombrer avec tes questions. Car tu as tout le temps. Maya, ravie d’avoir fait enfin ta connaissance. Nous aurons le temps pour mieux nous connaître. Pour le moment, je suis fatigué et j’ai besoin d’un bon bain et d'un bon sommeil.
Maya : Ok , je suis ravie d’avoir fait ta connaissance aussi.
John prit les escaliers et Estella l’avait suivi après avoir échangé quelques mots avec sa copine.
Maya, la copine d'Estella, s’assit dans le sofa et commença à sourire toute seule. On dirait qu’elle était tombée sous le charme de l’homme sur qui elle venait de poser les yeux.
Maya : Il est tellement beau…
À L'Appartement de Clarita…
Les deux amies sont assises en manipulant chacune son téléphone quand Clarita s’adressa à Juliette.
Clarita : Juliette et si tu demandais de l’aide à cet homme ?
Juliette : Quel homme ?
Clarita : John Lewis bien sûr.
