Chapitre 5: Il faut du changement
un mois, un mois jour pour jour où l'hôpital était devenu ma routine. l'hôpital, la maison. mais toujours pas de changement, tout le machine ont été débrancher. il respirait par lui même mais il voulait pas se réveiller. hier avant de dormir j'ai regardé un film comme ça, peut-être que il se réveillera a la maison. j'ai parlé avec le docteur et il était d'accord a condition qu'on engage une infirmière chose que j'ai accepté.
plus de cinq ans mais toujours pas de changement, j'ai vingt ans maintenant. cinq ans ou j'ai passé toute ma vie a cherché une manière de guérir mon père, officiellement j'ai été nommé docteur, bien-sûr j'ai fait mes études en ligne.
quel livre j'ai pas lu ?
quel recherche j'ai pas fait ?
mais il manquait quelque chose à ma recherche. alors que j'étais entrain de rechercher quelque chose sur internet quand ma porte s'est ouvert sur la femme de ménage
- excusé moi mademoiselle kayiba mais il y une femme qui vous cherche
- comment elle s'appelle dis-je sans la regardé.
- elle n'a pas voulu me dire, elle veux juste vous. en plus elle est accompagné de trois enfants
- faite la entré, j'arrive.
- d'accord mademoiselle.
l'envie de travailler n'y était plus, je suis sortie finalement il avait une femme une jeune fille qui devrait avoir mon âge et deux petits garçons de neuf où dix ans je crois bien. elle s'est levée en me voyant
- qu'est-ce que vous voulez
- elle se lève, on se connait pas mais tu devrais quand-même nous saluer ma fille
- je ne suis pas ta fille et c'est pas pour entendre mon bonjour que tu es là, maintenant arrête de perdre mon temps et dit moi ce que tu veux.
- tu parle pas comme ça a ma mère dit la fille
- ESTHER je crie
- oui mademoiselle
- c'est quoi le règle de cette maison, rappelle moi s'il te plait
- ne pas répondre au étrangers, ni ouvrir la porte a qui que ce soit sans votre consentement
- maintenant je veux plus voir ses gens dans cette maison si tu veux pas te retrouver en prison
- tout de suite mademoiselle, elle se retourne. s'il vous plait sortez madame
- je suis venu chercher mon mari, tu pense que cette maison m'intéresse ? où mon mari dit-elle
je me retourne et fait signe a Esther d'arrêter.
- quand vous regardez cette maison, vous pensez qu'il a quelqu'un qui peu être votre mari ? tu t'es trompé d'adresse maintenant LIBÉRÉ TOUT DE SUITE MA MAISON
- Roger kayiba, Roger est mon mari et c'est ici qu'il vie. lâche t'elle.
effectivement elle était marié à mon père. j'étais beaucoup trop intelligente pour la croire aussi facilement. j'ai appelé notre avocat qui est arrivé quelque temps après. il a tout vérifié et oui c'est mon père son mari, j'arrive pas à y croire. comment il a pu faire une chose pareille, comment il a pu trahir ma mère de cette façon ?
elle aurait été morte de chagrin en apprenant une chose pareille, lui qui parlait presqu'a personnes et restait tout le temps a la maison. comment il a pu ? j' ai honte à sa place et honte pour ma mère.
- qu'est-ce que je fais mademoiselle
- donnez leurs tout ce qu'ils ont besoin et des chambres a coucher. que personne ne vient me dérangé.
- c'est compris mademoiselle.
deux jours que je suis pas sortie de ma chambre, deux jours que la douleur avait fait surface. tout ce que j'avais réussi à cacher est revenu et j'ai perdu la boule. ça y est, je suis fini complètement.
comment dois-je les appeler ? frère ? ma sœur ?
bien-sûr que non, j'avais qu'une sœur et un seul frère. mon téléphone n'a pas arrêté de vibrer, je voulais l'éteindre quand j'ai vu son appel.
- je décroche, salut.
- un salut aussi froid et sec , qu'est-ce que j'ai encore fait ce matin mon amour
- qu'est-ce que tu me veux espoir
vous vous souvenez de lui n'est ce pas ? eh bien c'est le même espoir que vous connaissez qui est devenu mon copain et aussi mon ami et encore la seul famille que me reste apparemment.
- qui t'a mis de si mauvaise humeur le matin comme ça
- t'inquiètes pas, je vais bien.
- tu vas bien tu dit? ça fait deux jours, deux jours que j'essaie de t'appeler et que tu n'as pas voulu me répondre. qu'est-ce qui se passe dit-il cette fois avec douceur
- mon père a d'autres enfants dis-je d'un coup
- quoi?
- oui
- tu es où, j'arrive tout de suite.
j'ai raccroché et je me suis mis à pleurer. Espoir, je dirais qu'il est le seul qui m'a fait me sentir mieux ce dernier temps. lui et sa mère m'ont beaucoup aidé et je suis heureuse qu'il fasse partie de ma vie. c'est aussi grâce à sa mère que j'ai Esther avec moi.