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|````` Raoul DOVONOU `````|

Je me gare dans le parking de mon endroit préféré . Un night club en plein centre ville . J' entre à l' intérieur . La salle est déjà bourré de monde , pleine à craquer . Il fallait que je me vide les couilles ce soir comme tous les soirs d' ailleurs . Je suis accueuilli par les filles qui me connaissent étant donné que je suis un habitué du lieux . Je me sens comme un coq dans son poulailler . Je suis entouré de jolie femmes , toutes toutes plus sexy que l' autre . Je suis conscient de ma trop grande libido mais bizarrement j' en étais plus qu' heureux . Je suis un éternel insatisfaire depuis toujours . Mon seul désir était du sexe et encore du sexe . Encore et encore . J' essayais tous les fantasmes qui me passaient par la tête et j' en prenais un malin plaisir . Les filles se trémoussaient autour de moi , les unes collés aux autres . J' en rigolait presque . Le monstre en moi ce délectait du spectacle . Il se semble de bonne humeur aujourd' hui . Je veux prendre tous mon temps . Victor l' un des potes avec qui je deale s' approche de moi et me temps le paquet de coc que j' ai commandé . Je le prend et le fourre dans ma poche en souriant .

— Tu as l' air de bien t' amuser , dit Johny en sortant de je ne sais d' où .

— Comme tu peux le voir , je suis entouré de si belle femmes alors comment ne pas m' éclater .

— Hum ....tu ne changeras pas c' est sûr .

— Et toi alors mon vieil ami . Tu peux toujours parler .

— Tu m' étonneras toujours Raoul . Tu es un enfoiré de première qui se fait passer pour un bon samaritin . Moi je n' ai pas une libido démeusuré .

— Que veux tu bb ? , nous sommes tous différents d' une manière ou d' une autre .

— Ne m' appel plus comme ça . Je ne suis pas gay enfoiré .

— Moi non plus Johny chéri . Juste que je prend un malin plaisir à te naguer . Ecoute moi bien mon cher Johny , dis - je en prenant un air froid et effrayant . Nous sommes dans le même bâteau alors avant de penser à le fait couler , réfléchis car si je coule , nous allons tous les deux nous noyer . A moins que je n' ai pas fini d' utiliser mes pions , j' ai encore des cartes à jouer tu sais , dis - je en lui souriant cette fois ci . Regarde moi ça . N' est - ce pas merveilleux , dis - je encore en lui monttrant l' une des filles agenoux entrain de sucer ma bite alors que l' autre y frotte ses seins .

— Venant de toi c' est hilarant . Comme si tu te contentera uniquement de ça , dit - il regardant la fille .

Il a bout jouer les saints , je sais que le spectacle lui plaît . Il n' est pas mieux que moi en tout cas . La seule différence est que moi je prend du plaisir à le faire et je me contente des putes . Après tous quoi de mieux que baiser avec le sourire .

— Que veux tu mon amie !? Je ne fais que profiter des merveilles de la nature . Il n' y a qu' entre les cuisses des femmes que je vois la beauté du monde . Alors cesse de me défier , j' achève en rigolant .

— Venez les filles , papa Raoul est dans la place . Toute cette discussion enrichissante m' a grave ouvert l' appétit .

Nous marchons jusqu' à ma chambre habituelle où elles se mettent à poils devant moi tandis que j' apprécie le spectacle le sourire aux lèvres .

— Oh la la , toutes ces jolies demoiselles pour moi . J' en suis flatté . Vous êtes toutes belles .

Je passe ma soirée dans les bras de ces belles créatures ou plutôt entre leur jambes . J' en rigole en y repesant . Pour une fois je suis ravi de cette séance même s' il m' en faut encore . Je rentre chez moi en souriant .

Je file à la salle de bain prendre une douche avant de m' écrouler sur mon canapé avec un bon plat de riz au poisson . Après avoir terminé le repas je retourne à la cuisine déposer l' assiette . Lorsque je retourne au salon , la porte s' ouvre et se referme sur Maeva .

— Bonsoir Raoul , dit - elle en se jettant dans mes bras .

Je la repousse doucement et m' installe sur le canapé .

— Qu' est ce que tu fais là Maeva ? Tu n' es pas censé être en voyage à Hawaï ?

— Oui . Je suis revenue cet après midi . Et je voulais absolument te voir . Tu m' a trop manqué , dit - elle en prenant place à mes côtés . Et toi je t' ai manqué ?

— Non pas le moins du monde . J' étais enfin content de me débarasser de toi .

— Ce n' est pas très gentil tu sais . C' est méchant . Mais bon je te pardonne vu que c' est toi .

— Qu' est ce que tu me veux Maeva ?

— Tu le sais très bien . Bon sang Raoul tu sais que je suis amoureuse de toi . Je suis folle de toi mais pourquoi me repousses - tu ? Ne suis - je pas belle ? Pourquoi tu ne m' aime pas ?

— Devrais - je avoir une raison ? Je ne suis pas amoureux c' est tout .

— Tu me blesse énorment tu sais . Moi qui pensais que tu changerais d' avis . Je suis au courant de ton envie de sexe démeusuré mais je veux être avec toi . Je me contenterai de ce que tu me donne .

— Tu ne sais pas ce que tu dis idiote . Je ne t' aime pas et cela n' arrivera pas . Tu penses me satisfaire ? Bah voyons , même si je te prenais toute une journée tu n' atténuera pas ma soif . Contente toi de quelqu' un d' autre . Trouve toi un mec et arrête de me courir après .

— Tes mots me blesse encore mais je ne t' en tiens pas rigueur . Pourquoi est tu si froid avec moi ? Et pourtant souriant avec tous le monde , même aux putes .

— Tu me surveille maintenant ? Tu ne mérite pas mon sourire . Tâche d' enfoncer cela dans ta tête une bonne fois pour toute . Et puis , dis - je en lui tournant dos . Tu ne vaux pas mieux que ces putes .

Je pense lui avoir donné le coup de grâce . Je ne l' entend pas mais je sais qu' elle pleure . Je m' en veux à mort de lui infliger cela mais je n' y peux rien . Les gens comme moi n' on pas le droit à l' amour . Je l' ai compris il y a belle lurette et je ne m' en plaint pas . Maeva est une fille superbe avec un corps de rêve mais je ne pense pas avoir cette force de lui faire du mal . Je ne veux pas . Mon cœur le refuse en tout cas . La seule chose dont j' ai envie c' est qu' elle tue cet amour qu' elle a pour moi et qu' elle s' éloigne . J' aurai pu la laisser faire et la baiser mais je ne veux pas la briser plus . Mes mots l' on suffisament brisé pour que j' en rajoute . Néanmoins elle s' approche de moi et me fais un câlin suivi d' un baisé dans le cou avant de repartir . Je soupire et prend mon manteau avant de sortir à mon tour . Je la suit discrètement avec ma voiture jusqu' à ce qu' elle arrive chez elle puis je retourne chez moi . Je dépose mes clés au salon puis je regagne ma chambre et m' affale sur le lit . Il n' y a qu' elle pour me faire me remettre en question mon existence . Je l' ai rencontré par hasard à un gala et depuis elle ne me lâche plus les baskets .

Maeva LUKALU

J' entre dans ma salle de bain et me déshabille complètement . Mes larmes coulent à flot sur mon visage camouflé par l' eau qui ruisselle sur mon corps . J' ai tellement mal , très mal même mais je n' y renonce pas pour autant . Il est hors de question que je renonce à l' amour de Raoul . Mon cœur ne veut pas y renoncer . On dit que > . Cette expression prend tous son sens dans mon cas . Ce n' est pas de l' obsession , au contraire. Je suis si amoureuse de Raoul . Je l' aime et je veux l' aider à changer mais il ne me laisse aucune chance . Il ne m' aime pas et ne se gêne pas pour me le faire savoir . Ses mots sont rudes et tranchants . Moi qui suis d' ordinaire calme et impertubable , je me retrouve à couler les larmes pour un mec qui n' en a rien à cirer de moi . C' est tellement difficile putain .

Après avoir fini de me lamenter , je sors enfin de la salle de bain et m' allonge sur le lit . Mes pensées sont éparpillées un peu partout mais la plupart est tournée vers Raoul . La première fois que mes yeux se sont posés sur lui , j' ai eu toute suite eu le sentiment qu' on était fait l'un pour l' autre . C' était lors d' un gala à Paris . J' ai craqué pour lui et depuis je n' ai d' yeux que pour lui . Hélas , il ne l' entendait pas de cette oreille . C' était un amour à sens unique .

Pourtant , il était si gentil avec moi au début . Je ne sais pas ce qui a changé . Mes pensées me conduisent finalement dans les bras de morphé .

Je suis extirpé de mon sommeil par un bruit provenant d' en bas . Je me lève du lit et enfile une robe avant de me précipiter au salon .

— Bonjour mademoiselle LAKULA , m' adresse l' une des servante .

— C' est quoi ce bruit Ana ? je demande à l' une des servantes en acquiesçant de la tête pour sa salutation .

— Désolé mademoiselle , c' est juste le groupe électrogène qui a un problème . Mais rassurez vous le réparateur est déjà là .

— D' accord je .....

— Maeva , j' entends une voix m' appeler .

— Nella , comment tu vas ? , je demande en lui faisant la bise sur la joue lorsqu' elle s' approche de moi .

— Bien .....enfin comme ci comme ça .

— Allez viens dans ma chambre . On va discuter . Ana apporte moi le petit déjeûné dans ma chambre .

Nous montons tous les deux dans ma chambre . Elle s' installe sur le lit alors que je me brosse les dents dans la salle de bain .

— Alors ? Qu' est ce qui ne va pas ? , je demande depuis la salle de bain .

— Rien , me répond t - elle .

— Comment ça rien ? Je te connais Nella . Je sais quand quelque chose ne va pas .

— Tu as raison . En faite j' ai mal . Je suis au bout du rouleau .

— Comment ça ? Soit plus explicite .

— Eric ....Eric ...., dit - elle en éclatant en sanglot .

— Eric quoi ?

— Il a ramené une espèce de mendiante chez lui . Ça fait des semaines qu' il ne me parle plus . Il a ramener cette chose sans aucune classe chez lui et lui a même donner mes vêtements .

— Tu veux dire ceux qu' il t ' a acheté mais que tu n' a jamais porté , je dis en sortant de la salle de bain et en l' a prenant dans mes bras .

— C' est tout ce qui t' interesse dans ça ? Je te dis qu' il m' a brisé le cœur et c' est tous ce que tu trouve à dire .

— Que veux tu que je dise d' autre ? Je t' ai prévenu Nella . Tu savais très bien que votre relation était purement charnelle mais tu t' es entêté . Tu as accepté . Tu ne peux que t' en prendre à toi même .

— Arrête de me faire la morale Mae , j' ai assez mal comme ça . Tu ne peux pas comprendre . Je suis amoureuse de cet homme et je ne peux m' en éloigner .

— Tu ferais mieux de le faire si tu ne veux pas souffrir .

— Laisse tomber et toi ?

— Moi quoi ?

— Et Raoul ?

— Bah j' en sais rien . A vrai dire il ne veut toujours pas de moi .