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--Oh ma pauvre chérie . Tu devrais t' éloigner de lui . Cet type est un malade . Un obsédé sexuel . Il est dangeureux .

— Peux importe ce que tu diras , ça ne changera rien . Je sais déjà comment il est et moi je veux l' aider à changer . Je vais être là pour lui . L' aider à surmonter sa dépendance au s€xe . C' est une maladie et il peut se faire soigner .

— Une maladie ? Ah bon ?

— Bien - sûr , t' a fais l' écolé bussionnaire ou quoi ? De toutes les façons j' ai déjà tourné la page . Je veux aller de l' avant et l' oublier . Tu devrais faire pareille .

— Moi Nella ? Jamais de la vie. Je vais faire regretter à cette mendiante d' avoir touché à ce qui m' appartient . Je vais m' occuper d' elle . En finir avec elle .

— C' est comme tu veux , mais ne me mêle jamais à tes histoires je te l' ai toujours dit .

— Ne t' inquiète pas jolie cœur , je ne le ferai pas . Bon je dois y aller .

— Tu ne déjeune pas avec moi ?

— Non je dois y aller. J' ai un rendez - vous important .

Je souris en la regardant sortir de la chambre . Je soupire en me laissant tomber sur le lit . Nella est une femme pas méchante mais aux ambitions démeusurées . Quand elle veut quelque chose , elle fait tous pour l' avoir . Pauvre innocente , j' espère que Nella ne te fera pas trop souffrir . Franchement à ta place je me ferai du soucie . Pauvre fille , espérons que tu ai quelqu' un qui puisse te protéger .

Je prends ensuite mon petit déj et je m' habille . Il faut bien que j' aille au boulot . Je n' ai pas pour habitude de mélanger vie privée et vie professionnelle mais ces temps si j' ai l' impression de faire n' importe quoi . J' entre dans ma voiture et je m' engage sur l' autoroute à destination de l' entreprise LUKALU & ASSOCIÉS qui est une campagnie aérienne . Je gare ma voiture dans le parking et me dépêche d' entrer à l' intérieur . Je suis accueillie par ma secrétaire qui me donne le programe de la journée .

— Une dernière chose mademoiselle LUKALU .

— Oui Stella , qu' est ce qu' il y a ?

— Vous êtes attendu par un certain monsieur Raoul .

— Raoul ?

— Oui

— D' accord merci .

Je marche à pas de loup jusqu' à mon bureau . J' ouvre rapidement la porte et je vois Raoul assit entrain de manipuler son téléphone . Je marche jusqu' à mon siège où je m' asseois confortablement.

— Bonjour Raoul . Que me vaut l' honneur de ta visite ?

— Rien de particulier . Juste savoir quand les papiers commandés seront prêt. La police en a besoin pour mener l' enquête sur le crash de ce cargot et meutre de cette jeune femme . Je croyais te l' avoir dit .

_ Ce n' est pas aussi facile bon sang . L' ambassade ne nous a pas encore fourni le duplicata .

— De simple papier et tu es incapable de bien jouer ton rôle . Franchement ta place est à reconsidérer au sein de cette compagnie . Comment peut on manquer d' efficacité de la sorte ?

— Ça suffit Raoul , dis - je en criant. Je ne te permet pas de venir m' insulté sur mon lieu de travail. J' ai assez supporté tes insultes . Tu me déteste , j' ai compris , pas la peine de venir me le rappeler ici . C' est bon là . Je sais pas ce que tu cherches à faire mais à gagner , je te déteste . Je renonce à cet amour que j' ai pour toi .

— Alors retourne au Royaume Unis près de la reine . Ce n' est pas au Bénin tu viendras jouer les chefs.

— Je fais ce que je veux . Alors ne me dis pas quoi faire . Sort de mon bureau .

—J' es...

— DEHORS , SORS DE MON BUREAU

Il ne dit plus rien et sort après m' avoir jetté un dernier regard . Il a gagné cette fois ci , je renonce . Je veux l' oublier et tourner la page .

J' essuie mes larmes et me concentre sur les papiers devant moi . C' est fini , me suis - je dis intérieurement . Il faut en finir avec cet amour .

Le soir je prend mon sac et sors de l' entreprise . Je roule jusqu' à chez moi . Je me raffraichis puis je mets une robe moulante super sexy avant de retourner à bord de ma voiture et de rouler en direction du Night club le plus célèbre du centre ville . J' ai besoin de m' amuser aujourd' hui . De me vider la tête .

Lorsque j' entre à l' intérieur du club , la musique s' arrête .Tous les regards convergent vers moi . Je marche avec fière allure jusqu' au bar . Je commande un whisky glace au serveur qui est très sexy d' ailleur . Je commence à le siroter quand une voix me parvient à l' oreille .

— Quand on est une pute voilà le genre d' endroit où on se retrouve .

Je me retourne et qui d' autre . Raoul bien - sûr . Il commence à me gonfler cet abrutis .

— Quand on est un monstre insatiable , on ne peut que se réfugier dans ce genre d' endroit , je réponds à mon tour avant de me retrouver sur la piste de dance mon verre de whisky entre les mains . Je me trémousse sur la piste de dance mon verre de Whisky toujours en main . Je choisie un homme au hazard mais qui a l' air très beau et me déhanche sous son regard plein de désir . Je suis à la fois sensuelle et brutal dans mes mouvements . Les mains de l' homme deviennent baladeuse et se posent sur mes hanche avant de descendre sur mon fessier qu' il empoigne avec ardeur . A cet instant précis , je n' auvais pas trop conscience de ce que faisais . Tous ce que je voulais , c' étais oublié cette vive douleur qui comprime ma poitrine . Je suis arracher de mon euphorie par une force herculéenne qui m' arrache du sol . Je suis posé comme un sac de patate sur une épaule et conduite hors de la salle . Je sais exactement de qui il s' agit . J' essaie inlasablement de me débattre mais c' est peine perdu , il est sans aucun doute plus fort que moi . Il me balance dans la voiture puis vérouille la portière pour que je ne puisse pas prendre la poudre d' escampette et s' installe à son tour au volant puis il démarre la voiture . Le trajet est froid et même glacial . Personne ne parle . Je me recroqueville sur moi même et regarde à travers la vitre . Lorsque je risque mes yeux vers Raoul , je suis immédiatement prise de vertige , tellement la peur est à son paroxysme . L' aura qu' il dégage est puissante et meutrière . Ses pupilles marron deviennent noire fonçer . Je détourne le regard et me reconcentre sur le paysage de la ville . La voiture s' arrête brusquement . Heureusement que j' avais ma ceinture de sécurité sinon je me serai certainement retrouver avec une bosse .

— Pourquoi ....pourquoi tu ....t' arrête ? , je demande hésitente .

Il me jette un regard froid qui me cloue le bec .

— Ne refais plus jamais ça , m' intime t' il en me fixant droit dans les yeux .

Pour la première fois depuis que je le connais , je perçois vraiment une lueur monstreuse dans ses yeux. Son visage est faible et n' admet aucune objection . Pourtant , je m' élance dans un jeu tout en sachant que c' est perdu d' avance .

— Je fais ce que je veux , tu n' as pas à me dire quoi faire , je déclare consciente de ce que cela pourrait me coûter .

— Je te déconseille vivement de jouer à ce petit jeu avec moi Maeva .

— Sinon quoi Raoul ? , je demande avec un air de défis .

Je savais très bien que je ne faisais pas le poids mais je voulais m' entêter pour une fois . Je voulais savoir pourquoi il me traite de la sorte . Je voulais pousser à bout . Déjà , je ne comprends pas du tout sa réaction . Il m' a clairement fait comprendre qu' il ne m' aime et cela ne risque pas d' arriver . Il m' a lui même intimé l' ordre de l' oublier et de tourner la page . Alors je ne comprends pas pourquoi il réagit de cette façon .

Il explose d' un rire sinistre qui empli la voiture et résonne en échos . Un rire qui hérisse mes poils et me donne la chair de poule . Son rire n' a rien d' amusant . Il remet le moteur de la voiture en marche et continu le chemin comme si de rien étais . Une démi - heure plutard , il s' immobilise devant son portail qui s' ouvre après qu' il est appuyé sur un bouton . Il entre ensuite à l' intérieur et la porte se referme sur nous. Il se gare dans le garage . Raoul sort de la voiture et je fais pareil .

Nous entrons dans le salon et je m' asseois sur le canapé . Raoul me dépasse et monte les escaliers . Il revient plusieurs minutes plutard vêtu d' un short et d' un débardeur qui lui vont comme un gang . Il est tellement beau et sexy que je ne peux m' empêcher de le dévorer des yeux . Il se dirige vers son mini bar où il se sert un verre de whisky avec des glacons puis il vient s' asseois sur le canapé en face de moi .

— A quoi est ce que tu joue Maeva ? , demande t - il en portant son verre à la bouche .

— Au même jeu que toi Raoul , je réponds sans aucun détour .

— Tu tiens vraiment à jouer à ce petit jeu avec moi . Tiens donc , commence t - il en se levant de son siège . Tu es si désespéré ? Je ne le savais pas . Tous ça juste pour attirer mon attention . C' est pitoyable .

Ces mots durs comment fer me transpercent le cœur mais pour une fois , je ne laisse rien paraître . J' essaie tant bien que mal de me contenir . Il le remarque et un sourire naquois se niche sur ses lèvres .

— Si tu n' en as rien à foutre de moi , pourquoi fais tu tous ce cirque ? A ce que je sache , je n' ai aucun compte à te rendre . Tu ne même mas et ne m' aimera jamais . Tu me déteste et je ne représente rien à tes yeux . Après ses humiliations , j' ai décidé de tourner la page Raoul . Je ne cacherai pas que je suis toujours éprise de toi . Néanmoins je veux aller de l' avant et changer . Peut être que nous ne sommes pas faire l' un pour l' autre alors je veux l' accepter en espérant qu' un jour cet amour se dissipe totalement et me laisser aimer à nouveau .

Ma voix tremble en sortant tous ces mots que je pense vraiment . Mais j' ignore si j' aurai la force de les mettre en application . Il ne dit rien et se contente juste de me regarder . Il s' approche de moi et pose sa main sur les miennes . Je frissone à ce contact . Pour la première fois depuis que je lui ai déclaré ma flamme , il me sourit . Je ne serai dire si ce sourire est sincère ou pas mais je n' y ressens pas cet air désinteressé et amusé qu' il affiche quand il parle avec les gens autour de lui . Ce sourire est différent . Il me relève doucement et sans m' en rendre compte , il me prend dans ses bras pour la première fois . J' en suis tellement émue que j' oublie ma résolution de toute à l' heure en pensant qu' il me donnerait enfin une chance .

— Tu as fait le bon choix Maeva et j' en suis ravi . J' espère que tu t' y tiendra jusqu' au bout . C' est le mieux à faire malheureusement . Les monstres ne changent pas du jour au lendemain .

Je me crispe un instant mais me resaisie et sourit . Je suis quand même heureuse même si je sais que je n' aurai jamais l' amour de Raoul . Ainsi va la vie de me dit intérieurement . .