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```` Rosie DIOULAY `````

Après le départ de cet homme , euh Eric , je rejoins la salle de baun où je prend un long bain . Ça faisait très longtemps que je ne m' étais pas sentie aussi bien au contact de l' eau sur ma peau . Pour l' instant , je fais gaffe à cet homme . Je me méfis de lui . Je ne lui fais pas confiance . Evidement je suis très reconnaissante qu' il m' est sauvé . Cependant , je ne lui fais pas confiance pour autant . Quoi qu' il en soit , le mal est déjà fait . Je suis briser de l' intérieur . J' ai beau essayé d' oublié ce moment tragique de mon histoire , je n' y arrive pas . Je suis terrorisé et traumatisé . Dès que je ferme les yeux , ces images dégoûtantes s' imposent en maître dans mon esprit . Mes larmes se mettent à couler sans que je ne m' en rend compte . Surement à cause de l' eau qui coule toujours sur moi . Je me sens tellement sale . J' ai beau me frotter le corps rien à faire . Je suis dégoûté . Je coupe finalement l' eau et je sors de la salle de bain une seviette nouée à la poitrine . Je sèche mes cheveux et ensuite mon corps . Je porte une robe trouvé dans l' armoir que Eric m' a montré plutôt sans sous vêtement en dessous . Je lui demanderais a son retour de m' avancer une petite somme afin que je m' en achète de nouveau . Ce qui est sûr , je ne veux pas retourné dans ce quartier , dans ce taudis où je vivais . Je ne veux même plus mettre les pieds dehors de peur qu' on ne s' en prenne à moi . Je sors de la chambre et je descends les escaliers jusqu' à la cuisine où je me prépare un festin . Je dévore mes plats avec appétit . J' avais oublié à quel point c' était si délicieux de manger . Lorsque je vivais encore a l' orphelinat , j' avais une amie qui s' appelait Magaret . Ses parents étaient de richissime hommes d' affaires qui voyagait aux quatres coin du monde . Elle était souvent seule entourée de ses nombreuses servantes à son service . Elle me faisait donc entrer en douce chez elle et me faisait gouter toutes sortes de plats savoureux et me racontait aussi de belles histoires sur ses voyages avec ses parents . Malheureusement , ils ont déménager et je ne l' ai plus jamais revu .

Alors que je mange sans me soucier de quoi que ce soit , la porte s' ouvre et se referme . Je prends peur et me cache derrière la table à manger mais la voix d' une jeune femme se fait entendre . Je lève doucement la tête et j' aperçois une belle jeune femme à la peau claire vêtu d' une manière assez vulgaire avec des tonnes de couche de maquillage sur le visage et une longue perruque noire . Je me lève totalement et sors de ma cachette . Elle me fusille immédiatement du regard et me détaille de la tête au pied avant de sortir son téléphone de son sac . Elle appelle je ne sais qui jusqu' à ce que j' entend le prénom d' Eric . A l' entendre parler , on dirait que je lui ai fais quelque chose de mal . Elle me traite de mendiante puis de chose . Cela me rappelle madame Bintou qui n' arrêtait pas de me traiter de mendiante à longueur de journée . En fait elle ne manquait aucune occasion pour me traiter de cela. Hier encore elle m' hurlait dessus parceque je n' avais pas l' envie d' aller travailler dans son bar qui était mon cauchemar . En pensant à la journée d' hier , ma mine s' assombrit aussitôt . La conversation ne dure que deux minutes à peu près et elle ne semble pas contente en racrochant . Elle me toise avant de sortir de la maison . Je pensais qu' elle allait faire un scandale . Peut être elle qu' elle est la petite amie d' Eric . Quel drôle de femme me suis - je dis intérieurement avant de retourner à mes assiettes . Je dois reprendre des forces . Après avoir terminé mon festin , je débarasse la table et fais la vaisselle . Je nétoie ensuite la maison et les chambres . Il faut bien que je serve à quelque chose ici . Je ne sais pas ce qu' il fera de moi . Peut être qu' il me prendra pour sa domestique en remarquant mon efficacité aux tâches ménagères . Lorsqua je termine le nettoyage de la maison font en comble , je suis exténuer par la fatigue . Je ne sais à quel moment je m' endors sur le sol froid du salon . Quand j' ouvre les yeux ,il est 18 h passé de quelques minutes . Je me lève du sol et je me dirige à la cuisine où je me mets à préparer le repas du soir . Il faut bien qu' il mange à son retour . Après avoir fini j' apprête la table et monte prendre une douche rapide . J' enfile une autre robe appartenant à cette femme puis je me couche sur le lit de la chambre . Je me demande ce que ma vie aurait été si je n' étais pas une orpheline ou si la vie n' avait pas été aussi cruelle avec moi . Une larme s' échappe de mon œil droit à mon insu . Je me demande ce que je ferai . Je n' avais nul part où aller et surtout je ne voulais plus mettre le bout de mon nez dehors . Mais je savais que je ne vivrai pas éternellement caché entre ces murs , d' autant plus que cet homme n' avais pas encore rendu son verdict . Je priais intérieurement pour qu' il me laisse habiter chez lui , le temps pour moi de trouver une solution .

Des coups sont soudainement portés à la porte m' arrachant de mes pensées . Je me dirige vers la porte à pas de torture . Mes yeux croisent ceux de cet homme Eric dès que j' ouvre la porte .

— Suis moi , me dit - il simplement en se retournant .

Je referme la porte derière moi et le suis sans piper mot . Nous nous retrouvons au salon une.minutes plutard l' un assit en face de l' autre . Son regard est perçant et intimidant . Je baisse la tête gêné par la situation . Il ne dit rien . Je sens ses yeux sur moi mais je ne dis rien . Je tremble sans m' en rendre compte en me disant qu' il allait surement vouloir profiter de moi vu la façon dont il me regarde .

— Cesse de trembler , m' ordonne t - il . Et lève la tête . Je veux voir ton visage quand je te parle . Ça me permettra de mieux te cerner . Comme tu t' en doute déjà je suis flic .

J' exécute et le regarde droit dans les yeux . J' essaye de soutenir son regard du mieux que je peux même si c' est peine perdue . Je ne sais pas trop ce qui m' arrive mais il est clair que cet homme m' intimide . Il a une sorte d' emprise sur moi qui me trouble . Etait - ce ma peur bleue des hommes après le traumatisme subit hier ? Je ne saurai le dire .

— Comme je l' ai dit plutôt ce matin , je m' appel Eric KONE , flic et homme d' affaire au cas où tu te demanderais comment un simple flic peut se permettre un luxe pareil . Et toi quel est ton nom ?

— Rosie DIOULAY , je réponds .

Je le lui avais pourtant dit ce matin . Avait - il oublié ? Peu importe ce n' est pas le sujet de jour .

_ Bien Rosie . J' ai cru comprendre ce matin que tu étais orpheline .

— Oui c' est exact . Je n' ai aucune famille .

— Comment une personne ne pourrais avoir aucune famille ? Tes parents doivent avoir de la famille . Tantes , cousins , cousines , sœurs , grand parents ou même amis .

— Je n' en sais rien . Aussi longtemps que je m' en souvienne , j' ai toujours vécu à l' orphelinat jusqu' à ce qu' il me jette à la rue à mes 18 ans .

Son regard semble s' attendrit un instant puis il reprend sa mine sérieuse .

— J' en suis désolé .Donc tu étais seule . Et comment vivais - tu ?

— Je suis resté dans la rue à mendier pendant quelques jours afin de manger jusqu' à ce femme , madame Bintou accepte de me donner du travail dans son bon .

Des larmes s' échappaient déjà de mes yeux sans que je ne puisse rien faire. Quatre ans. Quatre longues années de maltraitance , de cauchemar et d' enfer auprès de cette femme .

Sans que je ne sache comment , j' étais dans les bras d' Eric entouré par ses bras musclés . Il me serre dans ses bras et me tapote l' épaule . Après quelques minutes dans ses bras , je me détache finalement à contre cœur en marmonant des excuses .

Honnêtement , je me suis sentie si bien dans ses bras que j' avais l' expression que plus rien ne comptait . Je ne ressentais une sorte de soulagement .

— Tu n' a pas à t' excuser . Je ne te retiendrai pas très longtemps . Je comprends que ce soit douloureux pour toi de raconter tous ça . Tu n' es pas obligé de le faire . Pour l' instant ménage toi . Et je vois aussi que tu as peur de moi . Tu n' a pas à avoir peur , je ne te ferai aucun mal . Cesse de tembler .

Je remarque alors que je tremble toujours . Il est attentif .

— Tu vivras ici avec moi le temps qu' on trouve quoi faire . Je vais t' aider à trouver du travail .

— Je ...je n' ai pas de diplôme , j' avoue .

— Tu as quel âge ?

— 22 ans . Je n' ai pas pu terminer ma dernière année de lycée ( terminal ) . J' allais dans une école publique mais je n' ai pas pu continuer après m' être retrouvé à la rue .

— Tu es très jeune . Je verrai quoi faire .

```` Eric KONE `````

J' ai de la peine pour elle . Elle a surement vécu tant de chose traumatisante et ceux dès son enfance . C' est vraiment terrible mais le plus suspect c' est cette histoire de famille . Comment une personne normal n' a aucun membre de famille . Je mènerai mes enquêtes . Je la regarde et elle semble si fragile . Malgré que ses oppresseurs soient mort , je continu de nourrir une immense colère contre eux . Mais je suis certain qu' il reste encore des choses à découvrir sur elle . Elle semble avoir vécu beaucoup de choses qui l' on marqué surtout avec cette femme qu' elle appelle madame Bintou . Il n' a qu' à voir son visage dès qu' elle prononce son nom . Pour le moment je ne vais pas la brusquer . J' irai à son rythme . Je l' aiderai à guérir de ces blessures . Je ne sais pas pourquoi mais je me sens dans l' obligation de le faire et je le ferai . Je dois penser à lui trouver un travail mais elle n' a pas de diplôme. D' abord je vais essayer de trouver une formation qu' elle suivra tout en suivant des cours à la maison comme ça , elle passera son examen et entrera à l' université . Elle gagnera double en suivant sa formation et en allant à la fac . A la fin elle pourra avoir deux sources de revenues . Ce sera à elle de choisir en tous cas.

— Euh ....euhn....

— Oui , dis - je en levant ma tête vers elle .

Elle semble vouloir me dire quelque chose mais ne sait pas comment s' y prendre . La question est si embarrassante que ça ?

— Oui , dis moi , je lui dis à nouveau .

— Euh ...en faite ...voilà ....je me demandais si c' étais possible que vous m' avancez une petite somme pour m' acheter des sous vêtements et quelques vêtements . Je ne me sens pas très à l' aise sans et je n' ai apporté aucun effet personnel . De plus , le fait de porter ses vêtements semble déplaire à votre petite amie . Je vous rembouserai dès que possible .

— Tu n' a pas à le faire . Je te donnerai l' argent qu' il faut . Et tu peux porter ces vêtements . Je les ai moi même acheté . Elle ne les a jamais porté de toute façon et puis elle n' est pas ma petite amie . Je te donnerai l' argent ne t' inquiète pas .

— Ce n' est pas tout .

— Quoi d' autres ? , je demande .

— Euh ...c' est ....c' est que ...je ...

— Parle je t' écoute .

— Je ne peux pas sortir . En fait j' ai la trouille . Je suis morte de peur à l' idée de mettre un pied dehors .

— Je comprends . On trouvera une solution .

— Donc pour les sous vêtement , vous allez devoir les acheter au centre commercial pour moi , s' il vous plait .

— D' accord , dis - je en me levant .

Lui acheter les sous vêtements moi même . J' ai jamais fais ça moi . Même à mon ex petite amie , je ne faisais pas ça . Je lui achetais juste des robes et des bijoux .

Quelle galère . Je vais donc me pavaner à la recherche de lingerie pour femme . Je n' ai pas le choix de toutes les façons . Elle est terrorisée à l' idée de mettre le nez dehors . On trouvera une solution pour ça . Pour l' heure je me plie à sa demande .

— Ça à l' air délicieux tous ce que tu as préparer . Viens manger .

— Je n' ai pas très faim . Je vais me coucher .

— Tu as mangé aujourd' hui ?

— Oui je me suis régalé . Je n' ai juste pas l' appétit ce soir .

— D' accord .

Elle se lève à son tour et passe devant moi pour rejoindre les escaliers en direction de sa chambre . J' ai le temps de remarquer ses grosses fesses bougés sous le tissu fin de la robe . Faut dire qu ' elle en a vraiment cette femme . Elle est belle c' est indéniable . Aucune de mes ex ne l' égalent . Je continu de les matter jusqu' à ce qu' elle disparait de mon champ de vision . Elle a vraiment besoin de sous vêtements dis - je en me tapotant le visage . Merde , elle m' a fait bander . Je secoue la tête avant de rejoindre mon siège à la table à manger où je me sers le repas qu' elle à cuisiner .

Je sourire dès la première bouché . C' est tellement délicieux mon Dieu . En plus d' être une bombe , c' est aussi une cordon bleue . J' ai aussi remarqué la propreté de la maison . Tous est impécable . Elle est vraiment Wonderful cette petite . Rosie , jolie prénom . Je termine mon assiette en un clin d' œil et me ressers à nouveau . C' est tellement bon . Ah que c' est bien d' être chez soi . Je pense garder cette femme à mes côtés encore un peu . Pour sa peur on verra . Je n' aurai qu' à lui prendre une prof pour qu' elle fasse les cours ici . Pour la formation , je préfère qu' elle soit en contact physique avec les gens au lieu de suivre une formation en ligne .